SE SENTIR LIBRE DANS SON COUPLE
La liberté est un terme largement utilisé en ces temps de grand bouleversement. Nous voulons être libres, retrouver nos droits. C’est intéressant lorsque l’on s’arrête afin de réfléchir à la question. Libres de quoi, retrouver quels droits? Ceux dictés par la loi des hommes? Si nous devons trouver notre liberté, ce sera définitivement face à nos croyances. Tout le reste n’est qu’illusion. La vraie liberté est dans ma responsabilité face à qui je suis. J’ai donc tous les pouvoirs d’être entièrement libre.
Vivre en société
Nous vivons dans un « système » où tous acceptent de se plier au jeu des règles. Vous me direz : c’est ça vivre en société! Je l’ai cru également. Mais je ne le crois plus. Déjà toute petite, je trouvais que ce monde était une grande comédie où tous jouaient le jeu afin de bien paraître, d’être accepté, aimé, reconnu. Nous cherchons tout ça dans les yeux de l’autre parce que nous avons acheté la croyance que nous n’en sommes pas dignes.
On nous dit sans cesse : ne fais pas ceci, ne sois pas comme ça, ceci est mal, tu dois faire ceci, avoir cela. Tout ça n’est pas conscient, c’est un conditionnement que nous avons reçu et qui nous est constamment dicté par la société, les médias, la publicité, la science, les règles, le gouvernement, nos parents, nos professeurs, nos patrons…
On nous fait croire que l’on doit se soumettre aux règles sans quoi nous serons punis. Les punitions font de nous des personnes obéissantes et non des personnes libres. Je suis pourtant souveraine de ma personne!
J’ai emmagasiné des croyances
On nous fait croire qu’il faut avoir et faire ceci et cela pour être bien et être quelqu’un de bien. Mais force est de constater que tout cela n’est que de la poudre aux yeux qui ne sert qu’à enrichir certaines personnes et faire bouger l’économie.
J’ai possédé toutes ces choses. J’ai tout fait pour me faire aimer, accepter, reconnaître, apprécier aux yeux des autres, mais j’ai constaté que tout cela ne servait qu’à me convaincre moi-même que j’avais le droit de mériter d’être aimée.
Je me suis donc arrêtée quelque temps pour réfléchir à ce dont j’avais vraiment besoin pour être bien. Voici mon constat : j’ai besoin d’un espace de vie à moi et de nourritures simples et saines. J’ai un grand besoin d’autonomie afin de me réaliser. J’ai besoin de nature afin de me sentir faire partie de ce monde. J’ai besoin d’être fière de moi, d’aimer qui je suis et ce que je fais. J’ai besoin de me sentir utile dans ce monde en contribuant à son équilibre et non de me stresser sur l’argent que je dois faire pour payer tout ce que je possède ou voudrais posséder. J’ai finalement compris que je ne possède rien ni personne d’autre que moi-même. Un simple événement peut me faire perdre toutes mes possessions. Ce n’est donc pas ce qui importe.
Mes enfants et petits-enfants
Mes enfants appartiennent à la prochaine génération. Ils ne sont pas MA possession. Mon rôle est de leur montrer le chemin de l’autonomie, de l’amour de soi, de l’empathie, de la responsabilité, du respect et de la fierté. Je n’ai pas à décider pour eux de leur avenir. Ils apprendront à marcher leur chemin en ce monde. Je dois leur laisser la liberté de prendre leurs décisions.
Mon partenaire de vie
Mon mari, mon partenaire de vie, ne m’appartient pas non plus tout comme je ne lui appartiens pas. Je suis libre d’être qui je suis, seule ou en couple. Je n’ai pas à décider pour lui, pour nous, mais pour moi. Pour être bien avec moi-même, je me dois de me respecter, de respecter mes valeurs et mes engagements et non d’obéir à des croyances qui me limitent et me gardent en cage.
Ce qui importe est que j’aime la personne que je deviens en sa présence. Je l’aime pour cela. Cela fait que je me sens bien en sa présence. Il m’inspire et me motive à me dépasser.
La prison du couple
Plus nous avons de fausses croyances face à nos droits, face à qui nous sommes, face à notre liberté, face à notre autonomie… plus notre relation de couple devient difficile et souffrante. Plus le contrôle et la dictature sont forts, plus l’envie de fuir et désobéir est forte. Certains appellent même ça de la trahison.
Une croyance que j’ai achetée et dont j’ai de la difficulté à me défaire est celle de devoir décider ensemble, avoir son approbation, son autorisation, pour faire quelque chose. Je recherche inconsciemment régulièrement son approbation pour tout et pour rien. Exemple : Que dirais-tu si je faisais un gratin pour souper? S’il ne semble pas très enclin, je vais changer de menu.
Avoir la croyance qu’il faut tout faire ensemble lorsque l’on est en couple, qu’il faut s’entendre sur tout et tout décider à deux, fait que l’on se sent rapidement envahi. J’ai besoin d’exister dans mes besoins tout autant que l’autre. Si ces besoins ne se joignent pas, c’est de trouver une alternative afin que chacun y trouve son compte. C’est ce que l’on appelle « la fusion », ne faire qu’un. C’est la croyance de trouver sa « moitié », comme si pour être entier, je devais trouver la bonne moitié de moi.
L’importance du respect
Se respecter dans NOS besoins et respecter l’autre dans SES besoins est devenu quelque chose de très difficile, blessant, irritant et même impossible parfois, tellement nos croyances face à ce qu’il « faut » et « doit être » sont puissantes.
Il n’a pas le droit de regarder les autres filles… de sortir sans moi… de se masturber sans moi, etc. C’est une forme de dictature, de contrôle sur l’autre. Il suffit parfois de défendre quelque chose pour la rendre attrayante.
La réalité est que nous sommes deux êtres humains distincts avec des valeurs et des besoins propres à chacun, qui décident d’être en relation et de partager un bout de chemin ensemble. Le fait de choisir d’être en couple est un peu comme lorsque l’on a un ou une très bonne amie. On est bien avec cette personne, on aime qui l’on devient en sa présence. On veut être souvent avec elle, partager plein de choses. On se sent propulsé, vivant, heureux lorsque l’on est près d’elle. L’autre n’est pas sous nos ordres ou à notre service, sinon l’amitié prend fin tôt ou tard. L’amour ne peut vivre que dans la liberté, l’acceptation de la différence de l’autre et le respect de ce qu’il est.
Conclusion
La situation qui perdure depuis presque deux ans nous permet aujourd’hui de nous arrêter et de retrouver notre pleine liberté intérieure, la seule, la vraie. Je nous souhaite de continuer à marcher ce chemin sinueux vers la lumière de cette liberté qui nous est propre. Mon vœux le plus cher est que « nous », humains, réussissions à nous libérer de nos croyances oh combien limitantes afin de vivre unis dans l’amour. Je vous aime, je nous aime, gros bisous.
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