La symphonie des grands amours
Vous savez, quand on épuise le karma de son livre de vie et qu’on arrête de s’en rajouter par des choix consciencieux, on arrive à se libérer d’un lourd fardeau. Quand on apprécie ce que l’on a créé finalement, il y a une aisance dans les corps énergétiques, mieux branchés aux univers. On appelle ça une complémentarité de son être multidimensionnel. Mais tout cela est orchestré au fil harmonique de la vie, qui vibre seulement quand on a appris à l’écouter.
Vu que dans mon cas, ça ne se place pas sur le plan de la matière, et ce, depuis des années, j’ai demandé à mon âme d’activer la prochaine étape de branchement pour rejoindre celui qui me revient, mais qui ne se pointe toujours pas. J’aime faire ça, car mon âme me réserve à chaque fois des surprises. Celles-ci me permettent de mesurer où je suis rendue, gonflant toujours de compassion, pour accéder au prochain niveau.
Cette fois-ci, elle m’a intégré d’un réseau sonore, une symphonie musicale, comme si j’étais un haut-parleur géant et que je diffusais une vibration. Malgré ma clairaudience, je n’ai pas réussi à bien la capter. J’émets un air que je n’entends pas. On m’a rassurée quant au fait que ça voyage quand même pour rejoindre le destinataire. Je comprends également que plus ce complice se rapprochera, plus je vais l’entendre, plus fort et plus clairement. La musique intérieure fera partie du scénario de rencontre. Cependant, j’ignore quelle pièce elle a choisie étant donné que je ne l’entends pas beaucoup encore. Je continue avec patience et détermination de m’approcher de ce point de rencontre.
J’ai la certitude que ce processus fonctionne. C’est ce qui rend le film August Rush si réaliste, mais pour eux, le canal de musique est ouvert à son plein potentiel. Chez moi, ça reste un don dont j’ai conscience, mais que je n’utilise pas tant que ça dans cette vie. Je sais qu’il fonctionne quand j’en ai besoin.
Cela étant réglé, et surtout un phénomène à suivre, sûrement digne des plus beaux scénarios d’amour et de reconnaissance, quand on redescend dans la matière, vu que je n’ai pas de chum, la vie me fait travailler avec les hommes de mon entourage. Ceux qui sont là par association quelconque dans le portrait, comme un collègue de travail, le propriétaire, un client, un mécanicien, un ami Facebook… quelqu’un. En effet, ce n’est pas parce qu’on est célibataire que nous prenons congé des leçons de vies interpersonnelles sur lesquelles nous avons à plancher avec l’autre sexe.
Ce serait plaisant un congé d’homme pour vrai, mais comme nous co-existons sur la même planète… J’affirme cela en sachant parfaitement que les leçons entre femmes, même si elles ne sont pas meilleures, sont sincèrement plus faciles à vivre. Dans l’ensemble, on veut toutes la paix, l’entraide, et la solidarité.
En règle générale, le problème est que les gens ont du mal à se déposer dans Qui Ils Sont. Ce qui cause des erreurs partout, tout va trop vite, beaucoup ne s’occupent pas de leurs affaires, ni d’eux-mêmes. C’est un sujet la négligence! Personnellement, je décroche quand il y en a. Si tu ne peux pas respecter ta personne, ce que tu fais, ce que tu crées et ce que tu offres aux autres, moi je me respecte et je me retire.
C’est le défi dans les couples. La stabilité — à un degré confortable — permet une circulation énergétique fluide, lumineuse et au-dessus des turbulences. Je suis capable de le vivre seule.
Je continue de refuser les demandes ou les propositions sexuelles de prétendants. Ça leur en bouche un coin quand je leur dis non, à cause des raisons que j’invoque. C’est ce qu’on appelle la vérité. Voilà la meilleure façon d’avoir le pouls juste sur la personne et ses intentions. Beaucoup n’ont pas vraiment le goût de bâtir, préférant s’amuser en demeurant dans l’inconscience. Oui, je sais, c’est gamin tout ça! Ce comportement affecte l’homme et ses décisions longtemps, ainsi que l’évolution de son degré de maturité.
Soyez bénis.
Namasté
Julie L.
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