Être Prisonnier

Récemment, une cliente m’a commenté après son massage  : « J’ai l’impression que ça m’a libérée d’un vêtement trop petit, trop serré pour moi. »

Le corps parle, les sensations sont un langage, les douleurs aussi. Savons-nous vraiment l’écouter ?

Cette image m’a frappé. Combien d’entre nous sommes enfermés dans notre propre corps ? Coincés, limités, presque piégés. Souvent, par paresse intellectuelle, on se réfugie derrière des phrases toutes faites : « C’est l’âge », « C’est comme ça », « Ça vient d’une chute, un accident » comme si cette raideur ou cette douleur était une sentence immuable. Mais est-ce vraiment une fatalité ? Ça sent la victime … de l’âge, du poids, de … de …

Joe Vitale nous parle des trois niveaux en croissance personnelle. Le premier niveau étant celui de la victime. Nous devenons moins mobiles : c’est la faute de l’âge ? d’un accident ? En fait, nous cherchons des justifications au lieu de solutions.

La deuxième étape d’évolution : se responsabiliser. La raideur n’est pas une condamnation, c’est un signal. Un appel de notre corps qui crie : « Regarde-moi, écoute-moi, libère-moi. » Chaque tension musculaire, chaque restriction de mouvement raconte une histoire incrustée dans notre corps. Stress accumulé, émotions réprimées, postures figées… Tout cela laisse des empreintes dans notre chair, comme des souvenirs gravés dans nos tissus.

Nous vivons dans une société qui valorise la productivité au détriment de l’écoute corporelle. On apprend à ignorer nos douleurs, à nier nos limites, jusqu’à ce que notre corps, exténué, nous force à arrêter. C’est souvent là, au moment de la crise, que l’on réalise l’urgence de rétablir cette connexion perdue avec soi-même.

Se sentir « pâlotte », comme le disait ma cliente, c’est bien plus qu’une simple raideur physique. C’est une perte de mobilité intérieure, une acceptation tacite de se restreindre, de renoncer à une partie de son territoire corporel. Il est faux de penser fatalité, faux de penser que  le corps est une prison. Il est vivant, malléable, en constante évolution et surtout prêt à rétablir sa liberté. Il attend seulement que nous lui offrions l’espace et les moyens de se libérer.

Reprendre contact avec son corps, c’est entrer dans un dialogue. C’est comme apprendre une nouvelle langue, celle des sensations, des mouvements subtils, des micro-ajustements. C’est une négociation douce, une danse entre ce que le corps semble capable de faire et ce qu’il peut encore rêver d’atteindre.

Mais ce n’est pas toujours suffisant. Il faut parfois aller plus loin, explorer d’autres voies pour retrouver cette liberté que nous pensions perdue. C’est ici que le Trager intervient comme une révélation.

Le Trager, ce n’est pas simplement un massage. C’est une méthode subtile et profonde, basée sur des mouvements doux et fluides, qui vise à reconnecter corps et esprit. En explorant des sensations de légèreté et de liberté, cette approche invite le corps à se libérer de ses schémas restrictifs.

L’attitude du praticien Trager en est une d’écoute, d’une forme de dialogue non verbal. Un observateur non jugeant, écoutant la réponse des tissus et leur proposant des mouvements agréables, voire libérateurs

La simplicité

La beauté du Trager réside dans sa simplicité. Pas de force, pas de tension, mais une invitation à ressentir autrement. Les oscillations, les balancements, les étirements doux permettent au corps de redécouvrir sa capacité naturelle à se mouvoir avec aisance. Chaque geste, chaque mouvement ouvre une porte, repousse les limites, et offre un nouveau souffle de liberté.

Au-delà de la table de massage, le Trager enseigne également des outils pratiques pour la vie quotidienne. À travers les Mentastics – des exercices de mouvement conscients – chacun peut continuer ce travail d’exploration et de libération chez soi. C’est une invitation à transformer le corps en un espace de jeu, de découverte, plutôt qu’en un lieu de contrainte et de douleur.

Une renaissance possible

Reprendre possession de son corps, c’est redécouvrir qu’il est notre plus fidèle allié. Chaque tension libérée, chaque mouvement retrouvé est une victoire sur cette sensation d’être prisonnier de soi-même. Avec des approches comme le Trager, il devient possible de réinventer notre rapport à notre enveloppe terrestre, de lui rendre sa souplesse, sa fluidité et, surtout, sa liberté.

Alors non, l’âge, le stress ou les douleurs ne sont pas des fatalités. Ce sont des invitations à écouter, à bouger, à libérer.

Et si, aujourd’hui, vous décidiez de ne plus être prisonnier
de votre propre corps ?

Louis-Michel

Louis-Michel pratique le Trager® depuis 1997; son espoir est de vous redonner de la liberté dans vos mouvements, ce qui se transmet à votre esprit. Un esprit sain dans un corps sain. Vous hésitez ? Il propose une séance découverte, un échantillon comme il dit, de 20 minutes gratuitement.
Votre seul risque est de vous sentir mieux.

 

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