Mes dédales administratifs 17e partie

J’ai eu peur de n’avoir rien à vous dire ce mois-ci à cause de l’attente, mais il y a eu un coup de baguette miracle par la vie, et je fus enchantée comme une brise de soulagement moderne et tempérée lorsque j’ai reçu un appel du Tribunal administratif du Québec (TAQ). Hey oui! Il y a quelqu’une qui s’est occupée du traitement de ma demande et m’a donné rendez-vous pour ma deuxième instance, pour dans trois semaines au moment d’écrire ces lignes.

Elle m’a proposé trois dates, j’ai sauté sur la première évidemment, qui s’avère en plus, être la journée même de naissance de ma première fille (un accouchement de rêve dû à une mère consciente qui s’était très bien préparée pour la réception de l’âme très lumineuse que ma fille est). Donc, à ses 18 ans, je vais être en audience pour régler tout ça, une bonne fois pour toutes, je l’espère.

J’étais tellement surprise et contente de cette manifestation bien orchestrée, telle la livraison d’un cadeau énorme à mon égard. Oui! Je l’ai pris instantanément comme une manifestation angélique de courage, de réussite, d’accompagnement et de puissance. C’est écrit dans le ciel que je gagne fortement. C’est une preuve qu’on m’aide à régler ça en profondeur. J’adore la transformation.

La dame du TAQ m’a demandé de lui faire parvenir les nouveaux éléments, s’il y en avait à déposer au dossier pour le mettre à jour. En effet, j’en avais des choses à ajouter depuis cinq mois! Elle m’a répondu de faire également parvenir le tout au représentant du ministère de la Solidarité sociale, qui s’avère le même type que dans le premier procès. Je l’aime bien, j’étais contente. Et j’ai une belle carte dans mon jeu. Mon avocate m’avait dit d’entrer en contact avec lui lors de ce procès. J’ai laissé un message sur le répondeur de son bureau, un autre sur son cellulaire sans compter un courriel, et il n’avait répondu à rien. Même là, en lui faisant parvenir les documents à ajouter au dossier, je n’ai même pas eu de confirmation ou d’accusé de réception. Mais je l’ai vu venir. J’ai protégé mes arrières par l’envoi simultané d’une copie conforme à la dame du TAQ, pour me laisser une trace.

Mon message qui accompagnait les documents était trop bon. Je le reproduis ici :

Bien le Bonjour Mr. X, ou quelqu’un de son équipe.

Mme Y, au TAQ, m’a suggéré fortement de vous faire parvenir les nouveaux documents que j’ai ajoutés à mon dossier, qui figurent en pièces jointes. Cela dit, j’ai été bien heureuse que ce soit vous à nouveau que je vais rencontrer le 23 octobre à 15 h, sans la présence de mon avocate. Je souhaite sincèrement que vous pourrez reconnaître la responsabilité du gouvernement dans tout le processus que je viens de vivre, parce que c’est mon objectif d’aller là. 

Cela dit, j’ajoute une touche plus personnelle de mon histoire pour améliorer le système. C’est le récit de toutes les complications que j’ai rencontrées à toutes les étapes de votre bureaucratie, dans le cadre d’une chronique chaque mois dans ma revue Web. Cela est en hyperlien juste en dessous de ce paragraphe. Probablement que vous n’aurez pas le temps de passer à travers, mais au moins, j’aurai été totalement transparente avec vous. Ça a le mérite d’être clair et c’est appuyé par des faits.

(Le premier article contient l’ensemble des liens constituant les 12 premières chroniques.)

https://revuemajulie.com/mes-dedales-administratifs-13eme-partie/

https://revuemajulie.com/mes-dedales-administratifs-14e-partie/

https://revuemajulie.com/mes-dedales-administratifs-15e-partie/

https://revuemajulie.com/mes-dedales-administratifs-16e-partie/

 

Ce mois-ci, la 17e chronique sur ce dossier paraîtra le 23 octobre, dans laquelle je précise que j’ai enfin obtenu mon audience et qu’on a rejeté ma demande d’arrêter de me prélever en double à cause d’une loi qui ne reconnaît pas la défaillance/dédoublement du système, dont j’absorbe la responsabilité encore une fois, plus d’autres éléments pour lesquels je suis encore en attente, comme l’ajustement de ma prestation en fonction de mes critères d’antan.

La 18e chronique résumera l’audience comme telle, et j’espère que cette saga s’arrêtera là. S’il y en a d’autres par la suite, ça voudra dire que ce serait pour décrire l’aventure du volet médiatique, que j’espère éviter. (J’ai eu ce feeling à chaque étape du processus : si on peut l’éviter compliqué, mais non, c’est le système qui déclenche ça et on est coincé pour jouer la game.)

Merci pour votre considération.

Soyez heureux et béni

Bonne journée

En terminant, j’ai reçu une réponse à une demande que j’avais formulée à la suite d’un avant-midi à me promener entre Revenu Québec, le département des créances, le bureau du crédit d’impôt et l’agente de base qui traite mon dossier, tout cela pour rien finalement. Je les ai avisés qu’on me prélevait en double, et personne n’y peut rien! Pour vrai. Ils se sont tous refilé la patate chaude à cause de leur impuissance à trouver et appliquer une solution. De plus, ils ne communiquent pas non plus entre eux.

Donc, on a rejeté ma demande en m’expliquant que je ne corresponds pas au type que l’article 104 (loi sur l’aide pour les personnes et aux familles) protège. Je comprends que cela n’est pas conçu pour nous protéger des défaillances sur les doublons de prélèvement pour le remboursement de la dette.

Et la demande que j’ai acheminée au début de juin pour l’ajustement de ma prestation mensuelle n’est toujours pas traitée alors que nous sommes rendus en octobre…

Là, j’ai vraiment hâte à la fin de tous ces fastidieux dédales.

Merci pour votre compassion et votre écoute! Ça me soulage de ventiler toutes ces incohérences.

Soyez bénis!

Julie L.

 

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