Spiritualiser la matière
Lorsqu’on se trouve au volant et qu’on nous demande de nous identifier, répondons-nous en mentionnant la marque du véhicule que nous conduisons? Personne n’agit ainsi, n’est-ce pas? C’est pourtant ce que l’immense majorité fait lorsqu’il est question du véhicule humain en utilisant allègrement la première personne : «Je suis jeune», «Je suis malade», «Je vieillis», «Je vais mourir un jour», etc. Si on s’identifiait ainsi à notre véhicule automobile, notre espérance de vie serait réduite à une vingtaine d’années d’utilisation. Sauf qu’à force de répéter intérieurement l’identification à l’enveloppe terrestre, on se programme une longévité qui reflète non pas l’esprit immortel dont je suis convaincu que nous sommes, mais la moyenne des statistiques dont on nous inonde. I was trusting statistics more than I trust me, affirme la pièce Miracles du groupe Coldplay.
Au fil du temps et des prises de conscience, j’en suis arrivé à ne plus m’identifier à mon enveloppe; je ne suis pas ce corps, mais l’esprit qui l’habite et le manœuvre tandis qu’il est éveillé. En effet, je suis d’avis que notre nature spirituelle a peu d’intérêt à demeurer attachée à un corps endormi, comme il serait inutile de dormir dans notre véhicule automobile la nuit. L’enveloppe est alors telle un casque de réalité virtuelle 3D qu’on réintègre au réveil pour faire l’expérience d’une autre journée de théâtre terrestre. J’estime que l’incarnation terrestre n’est pas «la vie», comme on l’entend souvent, car la Vie est une réalité infiniment plus vaste que ce qui se passe ici-bas, qui n’en est qu’une toute petite facette. Je ne peux donc «perdre la vie» car je suis immortel en tant qu’esprit. «Je quitterai ce véhicule un jour» m’apparait plus logique.
Entretenir le véhicule
Ne plus m’identifier à mon corps ne signifie toutefois nullement que je m’en préoccupe peu! Je n’ai jamais aimé conduire des véhicules peu performants ou qui fonctionnent mal. Aussi ai-je développé un intérêt marqué pour les besoins du corps humain afin de l’entretenir au mieux en vue d’une longévité optimale. Et en cette matière, je suis convaincu que l’enveloppe humaine peut durer plus longtemps et dans un meilleur état qu’on peut le penser, et surtout que les pensées peuvent même influencer l’ADN.
Qu’il me suffise de mentionner que je suis gardien au hockey sur glace depuis plus de 40 ans, et que les plus jeunes de mes coéquipiers actuels ont près d’un demi-siècle de moins que moi. Sauf exceptionnellement, je ne consomme aucun médicament pharmaceutique, je n’ai plus de maux de tête depuis plusieurs décennies, bref je puis dire qu’à 67 ans, je peux faire presque tout ce que mon corps me permettait à 25 ans. Et la bonne nouvelle, c’est que mes capacités ne déclinent pas encore, au contraire même.
Les lois de la nature
En effet, le corps physique est soumis à des lois précises dans la 3D. J’ai été initié depuis 20 ans, par un ami naturopathe, à ce que j’appelle les molécules essentielles, celles que l’alimentation n’apporte pas en quantité suffisante. Celui-ci m’a notamment fait découvrir le soufre organique en 1998, ce minéral méconnu et sous-estimé, pourtant un vecteur indispensable d’oxygénation et de perméabilité cellulaires peu présent dans l’alimentation raffinée. Disponible sous forme de méthyl-sulfonyl-méthane (NDLA : privilégier un produit fabriqué par distillation), le soufre participe à quelque 150 processus physiologiques dont plusieurs sont cruciaux. Sous-oxygénée, la cellule humaine ne peut remplir ses fonctions, d’où, entre autres conséquences, une baisse notable d’énergie.
J’ai aussi appris que la structure fondamentale du véhicule humain est le collagène. S’il était dépourvu de cette protéine fibreuse et structurelle essentielle, le corps ne serait qu’une masse informe de cellules. Or, la synthèse de cette protéine ne peut s’effectuer qu’en présence d’acide ascorbique (vitamine C), et dans une moindre mesure, de soufre organique. On comprend l’importance de la C (en réalité un glucoside) lorsqu’on sait que l’immense majorité des animaux (sauf certains singes, le cochon d’Inde et l’humain) la synthétisent naturellement à partir du glucose sanguin. Plus intéressant encore, leur production moyenne (environ 10 grammes par jour en équivalence humaine) s’accroît avec l’exercice, le stress et la maladie car ces états en requièrent davantage. Aussi, ce puissant allié fait-il partie de ma supplémentation pro-longévité. Car je pense que le phénomène du vieillissement est accéléré par une dégénérescence attribuable à une carence prolongée en molécules essentielles à la vie.
La pensée influence la matière
En réalité, le message que j’envoie constamment à mes cellules, c’est non seulement celui de la longévité, mais aussi l’immortalité propre à ma nature profonde. Je vois bien ce qui arrive aux gens qui entretiennent constamment l’idée de vieillir… À vrai dire, je n’arrive pas à m’imaginer «vieux», d’autant plus que je sais que le temps terrestre est une pure illusion. À cet égard, il serait bénéfique qu’on cesse de calculer le passage des ans, car l’obsession du temps qui fuit ne fait qu’accentuer le phénomène.
Je me souviens de cette expérience réalisée en 1979 aux États-Unis par Ellen Langer, professeure de psychologie à Harvard. Son hypothèse était que la carte mentale que nous avons de nous-même influe sur le vieillissement. Elle a donc plongé un groupe d’hommes de 75 ans dans un décor remontant de deux décennies dans le temps. Au bout d’une semaine, on a refait les mêmes tests que ceux effectués avant l’expérience. Les résultats ont montré une amélioration de l’ensemble des paramètres analysés, tels que la vision, la souplesse articulaire, la force musculaire, la mémoire et l’intelligence notamment. Des observateurs appelés à comparer des photos avant/après ont même noté un rajeunissement de quelques années.
Je ne suis pas non plus mon histoire
Cela dit, si je ne suis pas mon corps comme je ne suis pas mon véhicule parce que j’en tiens le volant, JE ne suis pas davantage mon histoire même si les cellules de mon corps en portent la mémoire. Prétendre le contraire serait affirmer qu’en tant que scénariste, je m’identifie au rôle que j’incarne, comme un acteur amnésique finissant par se prendre totalement pour le personnage qu’il joue parce qu’il a oublié sa véritable identité. Il ne se souvient plus qu’il interprète un rôle parmi les milliers qu’il est capable de personnifier. Je me répète donc souvent que ma personnalité, celle que les gens connaissent, voire mon nom terrestre, font partie du rôle et non de l’Être que je suis réellement : «N’oublie pas, il s’agit d’une pièce de théâtre, et ton potentiel est bien plus grand que la réalité d’un seul rôle.»
La quête du bonheur
Beaucoup d’humains sont à la recherche du bonheur. Sachant que celui-ci émane essentiellement de l’intérieur, je constate depuis longtemps que le principal obstacle réside dans l’oubli de qui on est vraiment. Comment peut-on s’aimer si on se croit juste humain et périssable? Déjà, le fait de prendre conscience que notre nature est immortelle modifie considérablement la perception que l’on a du monde et de la place qu’on y occupe. Ensuite, découvrir que nous avons beaucoup plus de pouvoir que nous ne l’imaginions sur notre réalité nous fait passer d’acteurs impuissants à réalisateurs conscients. Et ce passage n’est pas forcément une difficile traversée du désert! Quand la mémoire revient, ça peut se faire en quelques secondes…
Comme l’écrivait le chercheur et philosophe Pierre Teilhard de Chardin, «nous ne sommes pas des êtres humains vivant une expérience spirituelle, mais des êtres spirituels vivant une expérience humaine.»
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