HOMMAGE A LA FEMME
En cette période critique que nous traversons, tout doit de plus en plus passer par la femme. Celle-ci est devenue avec les années une semeuse ayant pour mission de recueillir ici et là des renseignements sur la connaissance spirituelle, et de la diffuser subtilement, parfois à dose homéopathique, partout autour d’elle et en des terrains propices. Elle a cette minutieuse tâche de transpercer l’épaisse carapace dont l’homme s’est entouré au cours des dernières années lorsqu’il s’est établi en roi et maître sur toute la création… et d’y faire glisser à sa façon ses précieux messages.
On raconte que l’Atlantide fut anéantie parce que ses habitants, aveuglés par leurs connaissances intellectuelles et par la technologie extrêmement avancée, avaient perdu peu à peu tout contact avec le monde spirituel et avaient par le fait même mis en veilleuse leur intuition, véhicule du divin. L’humanité d’aujourd’hui semble en être arrivée au même point, mais cette fois-ci, la femme est en train de prendre sa place, de s’infiltrer dans ce monde machiste dans lequel ne règne souvent que la loi de l’intellect. L’intervention de la femme dans la société ne peut avoir pour effet que de ramener un sain équilibre entre les forces.
L’homme a depuis belle lurette fait mainmise sur la politique, la religion, les mondes intellectuel et financier. Toutes les énergies et tous les efforts qu’il a gaspillés à l’établissement et au maintien de ce pouvoir lui ont peut-être fait perdre en quelque sorte son âme ! Il n’y a pourtant rien de foncièrement méchant dans sa démarche. Le problème, c’est que cette habitude de supériorité s’est installée chez lui avec le temps, de génération en génération, sans qu’il ne s’en rende compte. Maintenant, il considère cette suprématie masculine comme tout à fait normale et indiscutable.
L’homme a créé en lui et autour de lui un déséquilibre qui s’est répercuté à bien des niveaux, ce qui lui a fait perdre le véritable sens de l’harmonie et du bien-être de l’humanité. Il a acquis par la force des choses cette vilaine habitude de n’agir souvent qu’en fonction de sa vision limitée des choses. L’homme ainsi imbu de son ego agit parfois comme un organe du corps humain qui déciderait un jour de cesser de travailler pour le bien-être du corps entier pour ne s’occuper que de son propre fonctionnement, indépendamment des autres composantes de l’organisme auquel il appartient. Peu à peu, le reste du corps s’en ressentirait et souffrirait parce que l’un de ses éléments ne travaille pas en harmonie avec les autres. C’est à ce moment précis qu’éclatent les conflits. Le corps tout entier en ressent les soubresauts et devient malade ! Les guerres déclarées ici et là ne sont souvent que le fruit de batailles intellectuelles et idéologiques entre hommes d’État qui semblent rester parfois totalement indifférents devant les pertes humaines. Il leur importe uniquement d’avoir raison.
La femme, qui fut écartée longtemps de toute décision politique, religieuse et parfois même familiale, s’ouvrait pendant tout ce temps au sens profond de la vie. Au moment où le mâle ne respectait que sa propre façon de penser et de mener le monde, la femme cherchait ici et là d’autres valeurs plus profondes, car inconsciemment, elle savait qu’il n’était pas suffisant de brandir des pancartes féministes pour réclamer sa juste place et qu’elle aurait à reprendre les rênes le jour où cet univers machiste serait à la veille de s’écrouler.
La femme a laissé la gent masculine tout détruire autour d’elle et bâtir un monde désorganisé, pollué et basé sur des valeurs matérielles et intellectuelles où l’intuition n’avait pas sa place. L’intuition, disait-on, il faut laisser ça aux femmes ! Ce qu’on ignorait alors, c’est qu’en tout homme, il y a aussi un côté féminin qui sommeille et ne demande qu’à s’exprimer, non pour se traduire en des airs efféminés, mais pour lui apporter entre autres la puissance de l’intuition et le désir de la beauté intérieure et extérieure.
Cette force intuitive de la femme l’incitait pendant tout ce temps à laisser les loups se dévorer entre eux. Elle se contentait de préparer en elle un terrain favorable à l’élaboration de son plan pour le printemps de l’humanité qui allait venir.
Il est arrivé maintenant, ce temps des semailles. La femme, mue par un désir profond de trouver des moyens pour faire émerger de la pénombre un monde meilleur et plus harmonieux, commence déjà à planter les petites graines de sagesse qu’elle avait pris bien soin d’amasser pendant les temps de sécheresse. En ce printemps de l’humanité nouvelle, on la voit déjà projeter autour d’elle son savoir et sa richesse spirituelle. Elle conseille subtilement l’homme, l’entraîne peu à peu sur SA route. Elle sait où elle s’en va et c’est pourquoi personne ne pourra l’arrêter. À force de consolider sa puissance intérieure par une insatiable soif de comprendre le fond des choses et d’engendrer continuellement la beauté, elle ne pourra qu’entraîner l’humanité vers ce fameux âge d’or qu’on nous promet depuis des siècles. La femme devient peu à peu la source de la connaissance et de tout espoir de paix sur cette terre. Apporter la paix est son but ultime et elle y parviendra si elle persévère et devient consciente de l’importance de sa mission.
Quand l’homme sera rendu au fond du cul-de-sac dans lequel il s’affaire à conduire la race humaine, il n’aura d’autres choix que de s’abreuver à cette source et d’écouter enfin ce qu’a à dire la femme. Il deviendra alors en quelque sorte son élève et cheminera à ses côtés…
André Harvey
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