Quelques citations de Neale Donald Walsh
Nous remercions infiniment Les Éditions Ariane, maison qui nous offre la possibilité de partager quelques passages de ce grand sage. Les extraits suivant sont tirés du livre La trilogie de Conversation avec Dieu.
« Dans le monde de Dieu, il n’y a ni obligations ni interdits. Fais ce que tu veux. Fais ce qui te reflète, ce qui te re-présente sous une version plus grande de ton Soi. Si tu veux te sentir mal, sens-toi mal. Mais ne juge pas et ne condamne pas, car tu ne sais pas pourquoi telle chose survient, ni à quelle fin. »
« Et rappelle-toi ceci : ce que tu condamnes te condamnera et ce que tu juges, tu le deviendras un jour. »
« Cherche plutôt à changer les choses (ou à appuyer des gens qui sont en train de les changer) qui ne reflètent plus ton sentiment le plus élevé de qui tu es. Cependant, bénis tout, car tout est une création de Dieu, par l’expression de la vie, et là est la création. »
« Je n’ai jamais établi de « bien » ni de « mal », de choses « à faire » ou « à ne pas faire ». Ce serait t’enlever complètement ton plus grand cadeau, soit l’occasion de faire ce qui te plaît et d’en éprouver les résultats, la chance de te créer de nouveau, à l’image et à la ressemblance de qui tu es vraiment, l’espace nécessaire pour générer une réalité de plus en plus élevée de toi-même, fondée sur ton idée la plus élevée de tes capacités. »
« Dire qu’une chose (une pensée, une parole, une action) est « mauvaise », ce serait, en somme, te dire de ne pas la faire. Te dire de ne pas la faire, ce serait te l’interdire. Te l’interdire, ce serait te restreindre. Te restreindre, ce serait te refuser la réalité de qui tu es vraiment, de même que l’occasion pour toi de créer et de faire l’expérience de cette vérité. »
« Certaines personnes affirment que je t’ai donné le libre arbitre, mais elles prétendent aussi que si tu ne m’obéis pas, je t’enverrai en enfer. Quel genre de libre arbitre est-ce là? N’est-ce pas là une façon de tourner Dieu en dérision, ainsi que toute forme de relation véritable entre nous? »
« Qu’est-ce que l’enfer? C’est l’expérience du pire résultat de tes choix, décisions et créations. C’est la conséquence naturelle de toute pensée qui me nie ou qui refuse qui tu es en relation avec moi.
C’est la douleur que tu endures à cause d’une mauvaise façon de penser. Cependant, même l’expression « mauvaise façon de penser » est inappropriée, car rien n’est mauvais.
L’enfer est le contraire de la joie. C’est l’absence de plénitude. C’est savoir qui et ce que tu es, et ne pas arriver à en faire l’expérience. C’est être moins. C’est cela, l’enfer, et il n’y en a pas de plus grand pour ton âme.
Mais l’enfer n’est pas cet endroit de tes fantasmes où tu brûles en quelque feu éternel, où tu existes en quelque état de tourment perpétuel. Dans quel but aurais-je créé cela?
Même si j’entretenais la pensée extraordinairement indivine que tu n’as pas « mérité » le ciel, pourquoi aurais-je besoin de chercher une sorte de revanche ou de châtiment parce que tu t’es trompé? Ne serait-il pas plus simple, pour moi, de me débarrasser de toi? Quelle partie vengeresse de moi exigerait que je te soumette à la souffrance éternelle d’un genre et d’un niveau qui dépassent toute description?
Si tu réponds que c’est « le besoin de justice », un simple déni de la communion avec moi, au ciel, ne servirait-il pas les fins de la justice? Est-il nécessaire, en plus, d’infliger une douleur sans fin?
Je te dis qu’il n’y a vraiment aucune expérience, après la mort, semblable à celle que vous avez élaborée dans vos théologies fondées sur la peur. Mais il y a une expérience de l’âme qui est si malheureuse, si incomplète, si inférieure à tout, si séparée de la plus grande joie de Dieu que, pour ton âme, ce serait l’enfer. Mais je te dis que ce n’est pas moi qui t’envoie là, pas plus que je ne t’oblige à faire cette expérience. C’est toi seul qui crées cette expérience chaque fois que, d’une manière ou d’une autre, tu sépares ton Soi de l’idée la plus élevée que tu te fais de toi-même, chaque fois que tu nies ton Soi, chaque fois que tu rejettes qui et ce que tu es vraiment.
Mais même cette expérience n’est jamais éternelle. Elle ne peut pas l’être, car mon plan n’est pas que tu sois séparé de moi à jamais. En effet, une telle chose est impossible, car pour l’accomplir, non seulement faudrait-il que tu nies qui tu es, mais que je le fasse aussi. Et je ne le ferai jamais. Tant que l’un d’entre nous entretiendra la vérité à ton égard, c’est cette vérité qui prévaudra en définitive. »
« Est-ce de peur que tu as besoin pour être, faire et avoir ce qui est intrinsèquement bon ? Faut-il que tu sois menacé pour « être sage »? Qui doit avoir le dernier mot à ce propos? Qui établit les consignes? Qui décide des règles? »
« Je te le dis : tu fais tes propres règles. Tu établis toi-même les consignes. Tu détermines ton degré de réussite, de succès. Car toi seul as décidé qui et ce que tu es vraiment – et qui tu veux être. Et tu es le seul à pouvoir évaluer comment tu t’en tires. »
« Personne d’autre ne te jugera jamais, car pourquoi et comment Dieu pourrait-il juger sa création et la qualifier de mauvaise? Si je voulais que tu sois parfait et que tu fasses tout à la perfection, je t’aurais laissé dans l’état de perfection totale d’où tu venais. Tout l’objectif du processus était que tu te découvres, que tu crées ton Soi tel que tu es vraiment – et tel que tu veux vraiment être. Mais tu ne pouvais pas être cela, à moins d’avoir également le choix d’être autre chose. »
« Par conséquent, devrais-je te châtier pour avoir fait un choix que moi-même j’ai placé devant toi? Si je ne voulais pas que tu prennes la seconde voie, pourquoi l’aurais-je créée en plus de la première? Voilà une question que tu dois te poser avant de m’assigner le rôle d’un Dieu qui condamne. »
« Il peut t’être utile, toutefois, d’avoir conscience des conséquences. Les conséquences sont des résultats. Des aboutissements naturels. Ce ne sont ni des châtiments ni des punitions. Les aboutissements ne sont rien d’autre que le résultat de l’application naturelle de lois naturelles. Ils sont ce qui se produit, de manière assez prévisible, à la suite de ce qui s’est produit. »
« Toute vie physique fonctionne conformément aux lois naturelles. Dès que tu te rappelles ces lois et que tu les appliques, tu maîtrises la vie physique. »
« Ce qui te semble une punition (ou ce que tu appellerais le mal ou la malchance) n’est que l’affirmation d’une loi naturelle.
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