Onze ans après le divorce : le cumul.
Je vous parle d’une expérience moderne, où l’âme expérimente quelque chose d’unique par rapport à ses autres expérimentations de vies sur Terre, où elle n’a pu le faire dans d’autres époques et mœurs. Je n’ai jamais rencontré l’humain avec qui l’amour profond peut se réaliser tout au long de ma vie. J’ai dû donc compenser en baissant mes idéaux d’Amour, pour qu’il se passe un peu quelque chose.
En faisant la rétrospective de ce que j’ai vécu, je peux dire que mes périodes de célibat ont été plutôt éphémères, surtout quand j’étais jeune. J’étais ouverte à découvrir ce que l’échange avec une autre personne pouvait amener. Curieuse, j’explorais ce qu’étaient les relations, en étant attentive aux modèles que pouvaient m’inspirer les adultes. Bien que je fusse déterminée à entrer en relation, j’ai souvent connu diverses limites, telles que l’opinion d’autrui, ce que le partenaire est capable de réaliser, ce que j’ai à proposer pour qu’un couple fonctionne, la possibilité d’aimer réellement, composer avec l’autre… J’ai appris à la surface à partir de mes profondeurs, ce que j’aurais pu entrevoir comme des fondations semi-découvertes, pas trop alignées.
Début vingtaine, que je me suis amusée à modeler et redéfinir, passant d’une expérience légère à l’autre puisque je ne trouvais pas ce que je souhaitais. Dès que cela ne marchait pas, je mettais fin à la relation. J’avais un coté pragmatique qui acceptait la situation facilement. Le « ce n’est pas ce que je souhaite vivre comme expérience » était pour moi un repère efficace. À 22 ans, j’ai rencontré l’homme avec qui je me suis mariée. Notre relation fonctionnait jusqu’à un certain point, et je me suis engagée à bâtir une famille, malgré les exigences que constitue ce niveau d’union. J’ai mis presque une décennie pour me convaincre définitivement que ce qui ne colle pas au départ ne s’arrange pas avec le temps. C’est ce que je garde en moi, une déception de ne pas avoir pu générer suffisamment d’amour réciproque pour faire mentir cet adage.
La troisième période, au début de ma trentaine, me sortait d’une union où j’avais manqué d’air à force d’être authentique et véritable en toute occasion. Je me retenais pour ne pas déranger ses convictions profondes, mais à un moment donné, je suis vite arrivée à l’évidence que je me devais de remuer la cage solidement pour me défaire de ce sentiment de survie. Au moment de ce retour à la liberté, j’avais perdu beaucoup de plumes par rapport à qui j’étais, et il me fallait remettre de l’ordre. Plaisir et amusement ont été ma ligne directrice puisque mon lot de responsabilités et d’émotions à stabiliser devenaient ma priorité. Ce fut une période où je me suis affranchie spirituellement et professionnellement. J’ai récupéré mon espace, et je me suis assumée.
Ce n’est guère facile de refaire sa famille/vie amoureuse quand tu as quatre jeunes enfants, que tu es médium de profession, que tu fais partie des moins nantis, et comble de bonheur, que j’aie choisi la cigarette pour m’accompagner dans mon expérience et que je sois tellement sélective… Tout cela a fait en sorte qu’aucune relation ne puisse jaillir au-delà d’une expérience temporaire, malgré mes nombreuses ouvertures et essais. Je n’avais pas de problème à rencontrer des gens, mais plutôt celui de trouver la « bonne » personne. La difficulté réside dans le faible rendement des compatibilités. Disons que je me suis offert de l’expérience à la carte, je peux même me vanter d’avoir réalisé beaucoup de fantasmes, mais derrière tout ça, il n’y a pas de désir d’entamer quoi que ce soit, car le prix à payer est souvent trop élevé.
Les gens qui se trouvent sur le marché du célibat ne sont pas prêts dans leur vie. Ils traînent souvent des problèmes non résolus avec leurs ex-partenaires, leur famille. Et leur système de croyances et leurs jugements les placent en porte-à-faux avec la réalité. Beaucoup d’égos pollués, d’émotions non maîtrisées, de mentaux surdimensionnés. La qualité laisse à désirer chez énormément de célibataires, qui sautent d’une relation à une autre sans se préoccuper de rien (incluant leur protection sexuelle). Beaucoup trop d’hommes s’essaient pour ne pas porter le condom. La pornographie est aussi un fléau en sachant que la majorité tend à reproduire ce genre de comportements et ne savent plus comment faire l’amour véritablement. Il s’agit d’énergies primaires, extrêmement dangereuses sur le plan des conséquences.
Pour couper court, je viens de faire un quinquennat sans contact sexuel avec autrui, pas de rendez-vous ni de rencontre, sans même aucun rapprochement communicationnel avec un candidat potentiel. En fait, ce n’est pas Julie qui veut ça, car j’aimerais bien avoir une personne dans mon cœur qui suscite une réaction de wow à l’intérieur. J’ai envie de cette frénésie d’être enfin amoureuse d’un homme charmant et à mon goût, et que ce soit réciproque. Je sais que ça existe, avec la certitude que mon tour va arriver. Mais quand?
Quand mon âme aura choisi de faire autrement. Il en est ainsi. C’est elle qui commande l’expérimentation. En aucun temps, il a été favorable pour une femme de cheminer seule, sans être jugée et pointée du doigt que c’est une vielle fille condamnée à être malheureuse, ou une sainte femme. Je vous avoue que ma spiritualité m’aide énormément à capter les subtilités de vivre l’équilibre par moi-même, autant sur le plan financier que sur celui de mes orgasmes ou de la gestion de mon temps et de ma vie familiale.
L’autonomie (celle de l’être) est un cadeau inestimable que nous n’avons pas pu nécessairement expérimenter sous d’autres cieux que ceux de l’ère moderne. Que représentent onze années terrestres par rapport à l’éternité? Une molécule d’eau dans l’océan. Ça passe tellement vite! Soigner ses dépendances relationnelles éclaircit son avenir immédiat. Être en Paix, vivre de ses choix et passions, fructifie ses expériences agréables en moments de bonheurs dans son existence. Je jouis de ne plus faire de compromis, de faire ce dont j’ai envie quand et comme ça me plait. Une vieille fille quoi!
Pourtant, mon cœur est jeune, mon esprit est libre, je suis en création. Je suis mon mouvement céleste et je l’honore dans mes actions et de mon être. Je suis disponible, prête à répondre à l’appel, surtout partir sur une base nouvelle, rafraichie, légère et bien ancrée. La haute maîtrise est quelque chose qui se travaille sans cesse. Je ne perds aucunement mon temps à suivre le plan de l’évolution, enchantée, et prête à vivre l’aventure tant attendue de mon existence, celle qui mérite d’être soulignée avec de grands apparats. N’oublions pas que la vie est une joie en soi, et vous saurez prospérer si vous en faites le choix. Prêt(e) à célébrer et cocréer? Moi j’embarque dans un mouvement simple, autonome, du plus profond de mon cœur. En bas de ça, je regarde passer le défilé, avec mes vœux de bonne continuité.
Namasté!
Julie L.
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