Cueillir les fleurs du réel

Un livre fait fureur depuis sa parution en 2023 aux Éditions Guy Trédaniel. Il a été écrit par deux ingénieurs de génie (sans jeu de mots…), Michel-Yves Bolloré et Olivier Bonnassies, ils en ont vendu plus de 250 000 à ce jour, et les ventes ne dérougissent pas. Son titre : « DIEU, La Science-Les Preuves », sous-titré « L’aube d’une révolution ». En outre, cet ouvrage est préfacé par nul autre que le cosmologiste Robert W. Wilson, prix Nobel de physique de 1978 pour la découverte du fond diffus cosmologique, la fréquence d’un rayonnement fossile provenant d’une époque très ancienne de l’univers. Cette résonance est importante pour nous parce qu’elle   prouve que l’univers a eu un commencement et que nous ne pouvons plus éviter la question de la Création. Or, chacun sait que lorsqu’il y a une création, il y a aussi, mathématiquement, un créateur; il ne peut exister d’horloge sans horloger, de programme d’ordinateur sans programmateur ou de violon sans luthier, tout le monde est au courant.  

La synthèse entre un ingénieur en informatique, maître ès sciences (Bolloré) et un diplômé issu de l’École Polytechnique muni d’une licence en théologie (Bonnassies), apporte un souffle nouveau à la rationalité de la foi en un Être Suprême. S’il avait pu vivre à notre époque, le platonicien Gödel, illustre découvreur de la transcendance de la vérité mathématique, aurait été en parfaite harmonie avec ces deux experts qui, d’une façon fort élégante, nous avertissent : « Chère lectrice, cher lecteur, notre souhait est qu’au terme de cette enquête vous puissiez avoir en main tous les éléments qui vous permettront de décider de ce qui vous paraît le plus raisonnable de croire, en toute liberté et de manière éclairée ». C’est aussi le souhait le plus cher de l’auteur de cette chronique.

Le philosophe analytique John Searle affirmait déjà il y a quelques années que la raison pour laquelle la conscience nous apparaît comme un mystère est que nous n’avons pas la moindre idée de la manière dont quoi que ce soit dans le cerveau pourrait causer nos états conscients. On croit savoir, mais en réalité on ne sait absolument rien sur l’origine de la vie, de la conscience, de la mémoire, de la mort, de l’instinct, de l’intuition, de l’inspiration, et d’une somme phénoménale de choses pourtant essentielles. Nous sommes complètement ignorants face à la simple morphogénèse des cellules, à la régulation moléculaire, à la régénération organique ou aux constances de l’univers, autant d’événements naturels inexpliqués qui sont pourtant d’une précision chirurgicale. Bienvenue dans le domaine de la tyrannie du réel, là où le hasard n’a jamais existé, n’existe pas et n’existera jamais.

Le temps est sans doute venu d’aller cueillir quelques fleurs de réalité et d’en faire un bouquet pour l’offrir à nos âmes assoiffées de lumière et de vérités. Les connaissances actuelles dynamitent les certitudes ancrées dans le conscient collectif du 20e siècle. Nous sommes à l’heure où la foi en la théorie selon laquelle la vie provient du seul hasard vole en éclat à un tel point que ce qu’on appelle encore l’existentialisme athée (qui n’a jamais été qu’une croyance aveugle comme une autre) est en passe de retourner aux oubliettes des contre-vérités, ou bien de ne devenir qu’une sorte de croyance irrationnelle, chose qu’il a toujours été.

Pour les vrais scientifiques, il est évident que nous sommes définitivement arrivés à l’abolition du vieux carcan athéiste et à l’émergence de toutes nouvelles percées métaphysiques, philosophiques, spirituelles, voire religieuses (au sens étymologique du mot, bien entendu). Pourtant, même si ces toutes nouvelles possibilités ont été traînées sous le tapis de l’agenda médiatique durant des décennies afin de nous garder dans l’ignorance, elles sont loin d’être récentes. Dans une phrase célèbre prononcée avant sa mort en 1944, Arthur Eddington, le principal artisan de la théorie moderne des étoiles, n’hésitait pas à nous instruire : « La conclusion à tirer des arguments de la science moderne est que la religion redevint possible, pour un scientifique raisonnable, aux alentours de l’année 1927. » Notons que l’année 1927 fut l’année de la première synthèse de la mécanique quantique. Eddington aurait été heureux de voir dans les auteurs de DIEU, La Science-les Preuves des « scientifiques raisonnables ». Nous allons voir qu’ils ne sont pas les seuls, loin de là.  

Dans le réel, toutefois, les savants sont loin d’être toujours raisonnables. En effet, un grand média mainstream allemand vient de révéler que le Conseil d’experts scientifiques européens du RKI (Institut Robert-Koch, le centre épidémiologique fédéral censé donner l’alerte pour lutter contre les pandémies) a suivi les ordres de la chancellerie au lieu de suivre ses propres études. Durant le crime prémédité de la crise du COVID, des centaines de pages de correspondance électronique viennent d’être dévoilées et attestent que les membres du Conseil RKI envoyaient leurs notes aux politiques et que ces derniers envoyaient leurs corrections! Ce scandale d’État va devenir énorme. En public, les politiques déclaraient hypocritement suivre la « science ». Dans le réel, ils dictaient leur narratif aux scientifiques pour imposer le déploiement de leurs injections ARNm… D’après de nombreux analystes, il s’agissait d’une opération machiavélique visant à transformer l’ADN des humains sans qu’ils en soient informés. Le même système de fonctionnement était en mode opératoire dans tous les pays, et les pauvres gens y ont adhéré et se sont fait injecter des produits hyper toxiques sans même réclamer la liste des ingrédients géniques dont personne ne peut prévoir les réactions à venir ou sur les générations futures.

On voit d’après cet exemple qu’aller cueillir les fleurs du réel ne nous garantit pas nécessairement d’obtenir un bouquet de roses aux arômes agréables. La tyrannie du réel est ce qu’elle est. La population est actuellement conditionnée par des agences de renseignements au point de consentir sans sourciller, voire en applaudissant, à n’importe quelle loi, n’importe quel mensonge ou manipulation, et va jusqu’à maudire tout débat contraire à la doxa (opinion imposée par une dictature et reçue sans discussion).  Tous les scientifiques ne sont donc pas raisonnables. Pourtant, d’après les auteurs Bolloré et Bonnassies et leur brillante étude sur la réalité de l’existence de DIEU, nous pouvons heureusement encore en trouver parmi les cercles de nos grands savants contemporains. Si de tels savants existent, et s’ils sont les plus grands scientifiques de notre société, ne serait-il pas intéressant de connaître leur pensée sur le sujet qui nous occupe : la réalité de DIEU?

Allons-y : l’opinion du prix Nobel de chimie 1972, le professeur Christian Anfinsen, est plutôt tranchante : « Je pense que seul un idiot peut être athée. Nous devons admettre qu’il existe une puissance ou une force incompréhensible, dotée d’une clairvoyance et d’un savoir illimité, qui a fait naître l’univers à l’origine. » Difficile d’être plus clair. Anfinsen précise que lorsque nous parlons de force ou d’énergie, cela inclut automatiquement la source de cette énergie. Et puisque cette source est de toute évidence clairvoyante et consciente, elle ne peut qu’appartenir à un Être Conscient et Clairvoyant, quel que soit le nom ou la forme qu’on veut bien lui donner.

Un autre prix Nobel, le docteur en physique Alfred Kastler, celui-là même qui a inventé le laser, ne mâche pas non plus ses mots : « L’idée que le monde, l’univers matériel, s’est créé tout seul est scientifiquement absurde : je ne conçois pas le monde sans un Créateur divinement intelligent, donc un DIEU. Pour un physicien, un seul atome est si compliqué, si riche d’intelligence, que la croyance en un univers matérialiste n’a absolument aucun sens. »

Charles Townes, célèbre professeur à Berkeley, prix Nobel de physique qui, de son vivant, a été un des grands directeurs de la NASA, n’hésitait pas à affirmer durant ses masterclass : « Je crois fermement en l’existence de DIEU, en me basant sur les observations, la logique et aussi les connaissances scientifiques. Les biologistes matérialistes ne se sont pas encore rendu compte des limites de leur savoir, mais cela leur pend au nez. » On pourrait ajouter des pages et des pages de citations de ce genre venant des plus grands cerveaux de notre temps, mais cela allongerait inutilement cette chronique. Si vous en voulez plus, procurez-vous le best-seller cité plus haut.

Le problème de notre civilisation est simple. Lorsqu’un individu se laisse attirer par les fantasmagories que lui propose l’énergie de la matière, il se croit séparé de la source de cette énergie. Il se pense donc indépendant du Tout Complet et ne se situe plus sous la protection des lois cosmiques, des lois intransigeantes qui sont régies par cette même Conscience Absolue. Il se laisse alors envahir par la crainte, la peur, l’angoisse, la frustration, la colère, l’envie, et chute graduellement dans le gouffre sans fond de l’exploitation de la personne humaine et des ressources naturelles. C’est ainsi que les civilisations athées s’effondrent peu à peu dans un désordre et une confusion épouvantable. La chute finale ne peut qu’être soudaine et cataclysmique.

L’être humain pourrait vivre une vie simple, paisible, heureuse, abondante et féconde, en harmonie avec les miracles de la Nature que lui offre l’intelligence divine. Mais se croyant séparé de DIEU, l’humain doit lutter comme un fou pour son existence en se créant des enfers industriels robotiques et se mettre à genoux devant la dictature de la matière. Il ne crée ainsi que du chaos. On se pense libre, mais on devient en réalité l’esclave de nos sens et de notre propre mental. Nous prenons un malin plaisir à bafouer notre âme spirituelle en inventant toutes sortes d’idéologies, les unes aussi incongrues et aussi inconséquentes que les autres. Mais ce plaisir devient vite cancérigène et génère de grandes maladies civilisationnelles. Parce que nous sommes tenus ainsi éloignés, séparés de la protection des forces divines, notre conception de la vie change. Nous en arrivons à inverser complètement notre concept de l’existence. Au lieu d’être en harmonie avec le Divin, nous en devenons le rival. L’étincelle a l‘orgueil de se croire l’égal du soleil. À terme, elle est perdue. Pensons-y, une goutte d’eau qui se croit indépendante de l’océan ne peut que se retrouver dans des conditions de vie malheureuses.

On laisse tellement de choses derrière soi au cours d’un seul passage sur Terre. La correction à ce problème de société n’est pas de devenir zélateur d’une organisation religieuse ou d’une autre, ou de s’autoproclamer le gourou d’une secte quelconque. Restons lucides; il existe de par le monde de vrais guides authentiques, de vrais savants de l’âme qui connaissent et enseignent la véritable science de DIEU, mais les fleurs du réel qui illuminent les douces vallées du royaume divin sont des choses bien trop sérieuses pour être laissées entre les mains de banals ecclésiastiques de profession, toutes religions confondues.

Chacun sait aujourd’hui que les carriéristes de synagogue, de mosquée, de temple ou d’église, et autres arrivistes de la religion vont forcément tourner toute doctrine à l’envers et orienter n’importe quelle révélation divine à leur profit, en ayant le souci de leur seule satisfaction personnelle. Le problème de Dieu est grave parce que c’est un problème qui nous touche de près puisqu’il est relié à la mort prochaine, inéluctable, de notre corps physique, et que ce phénomène transcende toute ambition doctrinale. La question de DIEU est un face-à-face avec soi-même, un tête-à-tête avec la nature de la conscience, nos yeux dans les yeux de l’Infini, peu importe de quelle obédience on se croit le disciple. 

Comme un semiconducteur est une parcelle d’un ordinateur quantique, l’âme humaine doit être une parcelle de l’Âme de DIEU. La partie n’est pas égale au tout même si elle en partage la nature. Cette Âme existe éternellement et on peut facilement la détecter dans le regard des gens. Il suffit de s’arrêter de courir dans tous les sens et de commencer à vraiment « voir ». Il faudra tôt ou tard commencer à réellement ressentir la réalité en arrière-plan des choses et des êtres qui nous entourent. Notre obsession actuelle de la technologie est une voie sans issue. Il faudra revenir à une vie plus simple, retrouver l’odeur de la terre, redécouvrir la splendeur magique des forêts ancestrales où nous sont offertes les millions de plantes médicinales, là où jaillissent encore les sources d’eau pure, ressentir l’émerveillement devant la puissance ésotérique de la géométrie sacrée d’une petite fleur sauvage, renouveler notre foi en l’inconnu, reconnaître les beautés de la cohérence de l’Esprit Universel. Notre pouvoir d’aimer se déploierait alors à la manière d’une onde lumineuse, ou sonore, dont la portée nous serait inconnue. Si l’humanité échoue dans cette tâche, elle ne survivra sans doute pas à l’emprise de l’intelligence artificielle, qui contrôle d’ores et déjà les codes nucléaires des armes de destruction massive hypersoniques que nous avons eu la formidable absurdité d’inventer et de déployer un peu partout sur la planète.

Si nous entendons l’appel de l’infini et que nous lui demandons de répondre à nos questionnements légitimes, il nous répondra. Sur chaque planète de l’univers, les grands clairvoyants affirment d’une manière tout à fait sûre qu’il existe des maîtres spirituels authentiques qui sont remplis de compassion pour les âmes empêtrées, piégées dans le cercle vicieux de la croyance matérialiste. Si l’horloge cosmique de notre conscience sonne l’heure de l’éveil, nous en rencontrerons un qui saura nous guider vers la libération de nos illusions, comme vers l’affranchissement de nos désillusions. Il, ou elle, nous dira que l’âme individuelle peut abolir la peur, l’anxiété, l’angoisse existentielle. Le guide nous dira que l’âme parvient à couper la bande magnétique subtile qui la relie aux préoccupations de ce monde lorsqu’elle se relie au DIEU en qui tout repose comme des perles sur un fil. Les perles sont visibles, mais le fil reste invisible, car il est non perceptible au moyen des sens grossiers. Ce fil existe pourtant. Il nous sera possible de réaliser la nature essentielle de l’Être Suprême, sa « forme » transcendantale qui est une non-forme matérielle, une forme non duelle que l’on ne peut même imaginer, mais qu’il nous est possible de percevoir et de concevoir grâce à la sagesse intuitive. Cela devrait se faire par le biais d’un processus joyeux.

Allons cueillir ces fleurs du réel et notre civilisation deviendra peut-être un peu plus respirable. Qu’avons-nous à perdre puisque ces fleurs divines sont désormais scientifiques et raisonnables, et qu’elles ne sont plus de l’ordre des superstitions ou des mythologies? Cela ne devrait pas être si complexe. Il suffirait, pour exemple, de s’ajuster aux découvertes de physiciens comme Robert Millikan, un autre prix Nobel de physique, qui a réussi l’exploit surhumain de calculer la charge de l’électron et la constante de Planck. Millikan témoigne : « Après avoir consacré toute ma vie à la recherche scientifique de pointe et de très haut niveau, je suis convaincu de l’existence d’une divinité qui préside au destin de l’humanité. »

Voilà une bien belle fleur du réel! Il ne nous reste plus qu’à aller la cueillir au fond de notre cœur, au-delà de notre capacité d’intelligence et de nos perceptions sensorielles extrêmement limitées. Comment allons-nous faire cela? À toutes les époques de l’évolution humaine, les maîtres de la sagesse nous l’ont toujours dit : nous pourrions le faire en nous mettant au service de la Transcendance d’une manière ou d’une autre. Qui cherche trouve. Demandez et on vous répondra. Frappez et on vous ouvrira. C’est un phénomène morphogénétique irrévocable. Lorsque DIEU est satisfait du service offert par une certaine âme, quelle qu’elle soit, peu importe sa race, son âge ou son statut social, la Conscience de l’Être Omniprésent et Omniscient dote celle-ci des pouvoirs inhérents aux énergies de l’immortalité.

Désormais dotée de cette énergie immatérielle et d’une nature profondément ésotérique, l’âme peut savourer le secret des secrets, la confidence des confidences, le refuge des refuges, le mystère des mystères : la sublime extase de l’amour divin. Car si Dieu, comme le dit le professeur Paul Dirac, un des pères de la physique des quantas, « est un mathématicien de tout premier ordre et qu’il a utilisé des mathématiques très avancées pour construire l’univers », les grands savants de l’âme précisent pour leur part que DIEU est surtout, et avant toute autre considération, un Ami et un Amant de tout premier ordre.

                                                                                                   

 

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