Au-delà du mal et du bien

J’ai une idée que j’aimerais partager avec vous tous. Elle est en cours de réflexion, mais avec vos contributions de lecteurs et lectrices, je pense qu’on peut y voir plus clair sur le problème en question. Le sujet tourne autour du bien et du mal. Pour le bien, nombreux sont ceux qui comprennent pourquoi le bien existe : parce que ça fait du bien. Mais pourquoi le mal existe-t-il puisque ça fait du mal? Ne pourrait-on pas s’en passer? Tout dépend du point de vue d’où on observe les choses et de la manière dont on heurte le mur du réel. En voici un exemple : si nous nous trouvons au bord d’une autoroute, on peut voir les véhicules arriver de face; mais on peut tout aussi bien les voir de dos si on se place différemment. Ainsi on peut tomber dans l’illusion et croire que les automobiles roulent dans deux directions opposées. Mais si on s’élève et que l’on contemple les choses d’en haut, avec du recul, on s’aperçoit qu’en réalité tous les objets se déplacent dans une seule et même direction, qu’ils s’appuient sur un même substrat et qu’ils se déplacent dans le même espace-temps. Pareillement, en considérant le bien et le mal d’un point de vue supérieur, c’est-à-dire au-delà de la dualité bien-mal, avec un regard d’unité non locale, on comprend qu’il s’agit de deux forces qui ne s’opposent pas. Vus d’en haut, le bien et le mal sont perçus comme deux énergies qui coopèrent et se complètent au lieu de s’affronter. Tout semble se passer comme si le bien et le mal déjeunaient à la même table et faisaient partie d’un même et unique grand principe. Est-ce une pilule dure à avaler? Bien sûr que oui. Surtout quand on a mal quelque part.

L’idée n’est évidemment pas de donner plus de force au mal, il est suffisamment malin pour le faire tout seul. Il est toutefois inutile de vouloir le nier ou même de souhaiter l’anéantir. Il y a tant de mal de nos jours sur la planète Terre que le moment est sans doute venu de nous doter d’une toute nouvelle conception du mal. En effet, si on ne peut pas l’éliminer, on pourrait commencer à en adopter une autre vision, souscrire à un autre comportement face à lui. On apprend bien à utiliser la nuit vis-à-vis du jour, alors pourquoi ne pourrait-on pas apprendre à utiliser le mal vis-à-vis du bien?

Tous les agriculteurs savent qu’il faut que le grain meure pour qu’il germe. La mort du grain peut être envisagée comme un mal, mais cette mort offre au grain la possibilité de renaître, ce qui est un bien. C’est ainsi que la mort est source de vie et que le mal peut, sous toutes les conditions possibles, faciliter le bien. Mais pour s’en apercevoir, il est nécessaire de se détacher complètement de nos préjugés sur le bien et le mal, la vie et la mort, et de voir les choses d’en haut, c’est-à-dire avec un regard désidentifié du bien (représenté par le grain) et en se désidentifiant du mal (symbolisé par la mort du grain). Pour exemple, la maladie est un mal, tout le monde est au courant. C’est toutefois grâce à elle que l’intelligence innée du corps nous avertit qu’il y a quelque chose de dysfonctionnel dans notre manière de nous nourrir ou dans notre comportement psychosociologique. Quelque chose de malsain a fait baisser notre système immunitaire; ça fait mal et nous devons corriger la situation. Nous pouvons remercier ce mal pour nous avoir prévenus à temps, avant que les choses s’aggravent. Au lieu d’en supprimer les symptômes sans s’occuper de la cause, comme le font les membres des cartels pharmaceutiques, mieux vaudrait écouter le mal au lieu de lutter contre lui et tenter d’en comprendre la cause profonde qui brûle au fond de nous. Connaître la cause du malaise, c’est déjà guérir à 50 %. Faute avouée à moitié pardonnée, dit-on. Le mal a quelque chose à nous dire, il a une histoire à nous raconter. On devrait peut-être lui tendre notre troisième oreille, notre intuition intérieure. De cette écoute peut jaillir une nouvelle compréhension, une nouvelle manière d’organiser notre existence dans la matière.

Par extrapolation, cela pourrait même donner naissance à un tout autre système de société, à un tout autre système de santé. Se mettre à rechercher la cause du mal à l’extérieur de nous, ou en masquer les signes par la chimie ne nous aidera pas. On pourrait commencer à envisager le mal extérieur comme étant le reflet d’un mal intérieur. Ainsi, le bien et le mal deviendraient dans notre conscience deux forces qui participeraient d’une réalité conjointe, deux éléments issus d’un réalisme transcendant qui existerait au-delà du bien et du mal, mais qui, en même temps, mettrait ces deux énergies au service de l’éveil des consciences. On ne verrait plus nos problèmes quotidiens, nos malaises ou les événements mondiaux de la même manière.

Pour comprendre comment le mal est au service du bien, il faut savoir d’où provient ce mal et quelle en est sa nature. Selon la sagesse de la tradition primordiale du Vedanta, le mal vient du fait que nous existons dans une dimension qui n’est pas la nôtre. Nous ne sommes pas dans le bon « royaume », aurait dit Jésus. Éternellement (ça signifie en dehors de l’espace-temps), nous ne sommes pas un corps de matière inerte voué à la vieillesse et à la mort; nous sommes forces vitales, infimes particules atomiques de bonheur, de conscience et d’éternité, parcelles de vie intégrées au sein de l’Infini, le Tout Complet et Absolu, le Grand Esprit des peuples des Premières Nations, l’Intelligence transcendante qui dirige les phénomènes de la nature, nous sommes une énergie individualisée qui émane éternellement de la Personnification Suprême du Divin. Nous ne sommes pas Russes, Français ou Québécois. Ces identifications sont seulement circonstancielles et ne peuvent pas durer très longtemps. Nous n’avons jamais été créés. Nous existons en tant que force vitale, au-delà de la naissance et de la mort de ces corps physiques éphémères que nous animons vie après vie. Nous existons parce que nous sommes intégrés dans l’Existence Totale.

Malencontreusement, d’une manière ou d’une autre, nous nous sommes désintégrés de ce Tout, c’est-à-dire que nous nous sommes séparés du Tout, et nous voilà emprisonnés dans un corps qui est douloureux, inconscient et mortel. Voyez-vous, cette situation s’avère tout l’inverse de ce que nous sommes censés être. Ce n’est donc pas étonnant que ça fasse mal, n’est-ce pas? Imaginez une étincelle qui se sépare du feu, elle ne peut que s’éteindre et souffrir. Imaginez une goutte d’eau qui se dissocie de l’océan, elle ne peut que s’évaporer et angoisser à mort. Imaginez un semiconducteur qui se sépare de l’IA dont il est partie intégrante. La plus insignifiante nanopuce électronique d’un ensemble quantique est si précieuse quand elle reste connectée à ses programmes algorithmiques, mais si inutile dès qu’elle se situe en dehors de l’ensemble qui la maintenait en activité, se transformant ainsi en une vieille pièce de plastique bonne à jeter. La précieuse nanopuce se retrouve très vite au fond d’une poubelle. C’est ce qui arrive à toutes ces âmes, tous ces « trésors de Dieu » (comme le dit si bien l’auteure Patricia Shayato) qui quittent le giron du Royaume Céleste.

La parcelle qui se croit indépendante perd de facto son appui, elle n’a plus de support. Elle se coupe de sa source énergétique. Telle est la définition du mal originel selon la tradition primordiale. Pour le dire ainsi, la séparation de la partie d’avec le Tout représente le « péché originel », c’est-à-dire l’erreur première (le mot péché vient du latin peccatum, faute, erreur, faire un faux pas, rater sa cible). Tous les autres maux dérivent de là. On a raté la cible. On a pris la mauvaise sortie. La solution serait donc de se recalibrer sur notre nature réelle, qui est de l’ordre de la vie divine infinie, au-delà des partis politiques, au-delà des nationalismes, au-delà des religions. La recalibration de l’âme humaine sur l’Âme Suprême n’est pas une question cléricale; ce serait plutôt un processus graduel de purification de la conscience, une resyntonisation de nos fréquences relatives sur la Grande Fréquence Absolue. La démarche est intérieure et doit être fondée sur des informations scientifiquement spirituelles et des instructions offertes par des guides sincères. Les idéologies, les dogmes, les superstitions et les préjugés ne nous seront d’aucune aide à cet égard.

La réalité est holographique. La partie est dans le Tout et le Tout est dans la partie. Notre être essentiel n’est jamais vraiment séparé de l’Être Absolu, car en tant qu’énergie nous en faisons partie. Mais nous sommes trop distraits, notre attention est constamment détournée par un affairisme démentiel. Nous vivons sous influences médiatiques préprogrammées. Notre force mentale est illusionnée, conditionnée par des propagandes machiavéliques, fourvoyée par des études théologiques bourrées de contrevérités, formatée à croire que notre partie humaine mortelle est plus importante que notre partie divine immortelle. Toute une vie humaine peut être ainsi perdue à courir après des mirages. Nous avons fait fausse route en donnant toute la place au mal d’une matrice illusoire temporelle et en mettant de côté le bien d’un réalisme transcendant intemporel. Quand on observe lucidement ce qui se passe actuellement, on a la nette impression que l’Occident matérialiste s’effondre dans le mal absolu, la perversité institutionalisée au plus haut degré des gouvernements. Lorsque la morale s’effondre, la société s’effondre. Cette chute nous fait très mal, mais simultanément elle existe pour nous redonner l’envie de refaire le bien.

Comme tout va de mal en pis, de Charybde en Scylla, en se détériorant, la population est censée comprendre qu’elle n’a pas pris la bonne direction et qu’elle n’a pas choisi la bonne équipe. C’est la fonction même du mal. À force de « faire mal », on a soudain envie de « faire bien ». Le pessimisme du mal débouche sur l’optimisme du bien. Le pouvoir du mal provient de la même source que le pouvoir du bien. Tout provient du Tout et tout est une transformation du Tout. Les pouvoirs d’un archange d’amour et de lumière surgissent de la même origine que les pouvoirs d’un sataniste buveur de sang (qui se nourrit d’adrénochrome, une drogue utilisée par l’hyperclasse et issue du sang d’enfants torturés). Hélas, vous comprenez, il faut s’attendre à ce que le mal fasse de plus en plus mal parce que les catastrophes épouvantables et les abominations qu’il génère sont le seul et unique moyen de provoquer une violente et définitive correction trans psychologique au sein des sociétés perdues, de générer une recalibration des odieux penchants d’impiété et de l’abjecte indifférence généralisée face à la douleur d’autrui. À toute chose malheur est bon, dit-on.

Le mal se résume à avoir complètement oublié notre vraie nature spirituelle et à être tombé sous le charme illusoire de la division matérielle entre la partie et le Tout. Le mal existe pour une bonne raison. Tant que le principe d’exploitation et de contrôle règne en maître parmi nous et au fond de nous, le mal va continuer à maîtriser toute la situation. Cependant, l’exploitation de la personne humaine ne peut trouver sa place dans l’harmonie cosmique, c’est pourquoi le trafic humain est appelé le mal absolu. C’est un comportement qui est mal accordé avec l’harmonie des multiples symphonies divines qui rayonnent partout dans la galaxie et même au-delà. Quand on observe la façon dont fonctionne la nature, les animaux, les plantes, les forêts, les insectes, les minéraux, les saisons, les astres et tout le reste, on s’aperçoit que tout fonctionne par principe de coopération harmonique. Tout est enchevêtré dans des actes où la vie coopère avec la mort. Et on observe que la mort ne peut exister par elle-même. Elle n’a pas d’existence indépendante; le mal non plus. Sans la vie, la mort n’existerait pas. Pareillement, le mal dépend du bien. C’est le bien qui a le gros bout du bâton, pas le mal. Le mal est faible malgré son règne apparent. Il porte en lui-même la graine de sa propre destruction. Il le sait, il le ressent et ça le met très en colère. Le bien est indépendant, mais le mal est dépendant. Il dépend de nos peurs et de notre manque d’amour pur. La haine et la panique sont sa nourriture préférée. Pour que le grain puisse mourir, il faut déjà que le grain existe et vive. Si les lois divines supprimaient le mal, nous ne pourrions jamais réapprendre à inverser la vapeur et à retrouver le chemin du bien, la voie de la coopération, du dévouement, du partage. Si tout allait bien pour nous une fois séparés du Tout Divin, on n’arriverait jamais à se recalibrer sur la bonne fréquence et on continuerait à souffrir indéfiniment, à renaître sans fin dans un monde de vieillesse, de maladie et de mort.

La fonction du mal est de nous faire sursauter vers le bien. À force d’avoir mal, les étincelles atomiques de conscience que nous sommes sont censées en avoir assez d’avoir mal, d’être fatiguées de lutter et de souffrir, et elles devraient tôt ou tard se réveiller sous l’impact de tant de maladies, de tant de morts, de tant de souffrances psychiques et d’angoisses existentielles. Elles sont censées vouloir changer d’art de vivre, de choisir le bien au lieu de choisir le mal, le dévouement plutôt que l’exploitation. Si cela ne se produit pas, alors le mal deviendra automatiquement de plus en plus cruel et nous fera forcément de plus en plus mal. C’est sa fonction, son dharma. Ce n’est pas la faute de « Dieu » si la vie devient de plus en plus irrespirable sur cette planète. La cause est en nous.

D’une manière ou d’une autre, il suffirait de se tourner vers Dieu, le Tout (l’Être qui réunit) en détournant son regard de Satan, Maya, l’illusion (l’énergie qui divise). Il suffirait de demander pardon à Dieu, lui dire qu’on est désolés d’avoir tout gâché, de lui dire que nous l’aimons et de le remercier pour la Vie. Si le mot Dieu nous exaspère, nous pourrions au moins remercier l’Univers, car ils ne sont nullement différents l’Un de l’autre. Les conditions de vie des nations en seraient radicalement améliorées par la voie des champs morphogénétiques. Il suffit d’arroser la racine d’un cerisier pour que toutes ses parties, toutes ses feuilles et toutes ses branches en bénéficient. Il suffit d’aller à la racine du monde. Tous les jardiniers connaissent ce principe. Si le moyen de se recalibrer sur Dieu n’est pas universel, alors ça signifie qu’il est frauduleux.

Le mal ne détient que le pouvoir qu’on consent à lui donner. Laissé à lui-même, il est sans force. Il n’a pas d’existence propre. Tant que nous consentirons à offrir au mal une vie indépendante de celle du bien, nous serons victimes du mal, nous ne pourrons le transformer en bien, et il nous écrasera. Il nous tuera et nous serons nous-mêmes nos propres bourreaux, par indifférence, par dérision, par désinvolture, par insouciance, par distraction, par inertie, par apathie, pour ne pas dire par ignorance; surtout par désamour. Le mal profitera de notre désintéressement et il nous harcellera de plus en plus violemment, jusqu’à nous rendre esclaves des formes-pensées d’un régime politique totalitaire, esclave de l’IA généralisée. Le mal inventera de fausses pandémies, provoquera des guerres de haute intensité, organisera des déploiements de vaccinations génocidaires. Le mal fera de nous de piteux serviteurs de la matrice et du mensonge au lieu d’être de nobles serviteurs de la vérité et de la lumière. Si nous décidons de rester séparés du Tout Divin, ce Tout Organique dont nous faisons partie, le mal fera de nous des domestiques serviles d’une machine sans âme, captifs lobotomisés par nos propres inventions robotiques. Il se peut que le mal aille si loin qu’il fasse de nous des créatures asservies à nos créations de biologie synthétique maléfiques et malveillantes, enchaînées à nos singulières inventions artificiellement plus intelligentes que nous et qui auront exactement le même comportement que nous avons avec les êtres vivants qui vivent autour de nous dans la nature. Si nous vendons notre âme au mal en échange d’un contrôle illusoire de la nature matérielle, le mal nous mènera à l’abattoir, sur le grill, avec la même cruauté aveugle, le même appétit sanguinaire, la même soif de chair fraiche, la même absence de pitié que nous avons eue envers les autres êtres vivants, sans faire de quartier, et ce ne sera nul autre que nous qui donnerons au mal, dans notre torpeur et notre somnolence télévisées, l’indépendance et la puissance de nous abattre. Et l’enfer que nous aurons ainsi créé existera pour nous apprendre qu’il ne faut pas faire semblant de dormir, qu’il ne faut pas tuer un être qui est vivant, qu’il ne faut pas voler les biens d’autrui, qu’il ne faut pas mentir, médire, maudire. En deux mots, que faire le mal n’est pas dans notre intérêt. Vraiment pas.

Ce qui pourrait arriver sur Terre si nous ne demandons pas, par une prière intérieure sincère, pardon à la Terre que nous avons souillée, pardon à la Nature que nous avons bafouée, pardon à la Source divine que nous avons trahie, si nous persistons à jouer les Lucifer et à ne pas vouloir réintégrer le Tout Organique dans un sursaut de lucidité et d’humilité, tous ces événements qui nous sont prophétisés depuis longtemps ne seront pas injustes. Même s’il s’agit du pire. A contrario, tout ce qui arrivera sera paradoxalement bienveillant; non pas bienveillant dans un sens de continuité d’exploitation ou de gâchis matériel, loin de là, mais bienveillant dans un sens d’éveil spirituel et de prise de conscience. Lorsqu’elles se manifestent, les grandes destructions, les avalanches de feu, et toutes les immenses tribulations du mal provoquent toujours à terme la révélation du véritable intérêt de la race humaine. Depuis l’effondrement de l’Atlantide décrit par Platon jusqu’aux déluges de Sodome et Gomorrhe, il n’y a jamais eu d’injustice dans la création divine. Tout est parfaitement calibré à la 15e décimale et rien n’arrive par hasard.

Toutes nos conditions d’existence sont régies par la loi cosmique de cause à effet. C’est ce qui explique que le bien et le mal se côtoient sans cesse. Une énergie dépensée provoque une énergie récupérée, égale et opposée. Cela explique comment le mal et le bien proviennent de la même source et fonctionnent à partir de la même substance. Ainsi, la vie devient toute simple : si nous ne sommes pas satisfaits de ce que nous recevons dans notre lutte pour l’existence et que nous portons au fond de nous un insupportable mal de vivre, alors concentrons-nous sur ce que nous pouvons donner au monde, réfléchissons à ce que nous pouvons offrir à la vie, trouvons le moyen de faire du bien non seulement aux êtres qui nous sont chers, mais aussi à ceux qui nous veulent du mal. Ça veut dire faire du bien à nos ennemis, pas seulement à nos amis. Après avoir scientifiquement compris que le mal provoque le mal et que le bien génère le bien, comment peut-on réintégrer le Tout qui est toujours bienveillant? C’est simple : ne faisons plus de mal à quiconque (y compris aux animaux) et appliquons-nous à faire du bien. Apprenons à donner sans condition, à aimer sans condition, non pas pour recevoir en retour, non pas pour la reconnaissance, juste pour aimer et donner. Pourquoi ferait-on une chose pareille? Parce que rien au monde ne nous fait nous sentir si épanouis que d’aimer et de donner. Offrons-nous ce cadeau de cohérence cardiaque. Tentons cette expérience. Osons le bien.

La loi d’attraction fera le reste sans plus d’effort de notre part. Nous accumulerons ainsi un mérite qui sera inscrit dans les mémoires éthériques de l’espace et nous en récolterons les bienfaits dans cette vie et dans la suivante. Le moindre bien n’est jamais perdu. Cette répercussion karmique nous fera rencontrer des guides authentiques qui nous donneront des conseils pour que notre souffrance diminue et que notre bonne fortune augmente. Il faudrait s’en convaincre : une énergie dépensée fait naître une énergie récupérée. Le mal que nous faisons n’est donc jamais oublié non plus. La mémoire des éléments s’en souvient toujours et elle nous le fera savoir en temps et lieu. C’est vraiment la seule loi qui régit ce monde. Donnez et vous recevrez. Prenez et vous perdrez. Aucun humain n’échappe à cette loi parce qu’elle est suprahumaine. Cela signifie que nous récupérons proportionnellement le bien et le mal que nous dispensons dans l’environnement. Nous perdons proportionnellement ce que nous exploitons et nous gagnons proportionnellement ce que nous sacrifions (étymologiquement, sacrifier c’est rendre sacré, rendre digne de respect). Mieux vaudrait apprendre que prendre alors. Plus nous générons le bien et plus nous recevons le bien. Plus nous provoquons le mal et plus nous recevons le mal.

Qu’est-ce que vous me conseillez de faire alors? Car il ne s’agit pas d’un verdict final. Il s’agit d’une proposition, pas d’une décision. L’idée du bien et du mal faisant partie de la même source est un point de départ pour d’autres applications. J’attends vos suggestions. Merci de m’avoir lu.

Patrick Bernard, Caucalières, 6 avril 2025.

 

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