Une médium vous répond
Ceci est une chronique ouverte au public. Il suffit de faire parvenir votre question par courriel à l’adresse inscrite sur la bannière.
Diane T.:
« Comment traverser les périodes où tout semble figé, où les réponses ne viennent plus, et où même les guides semblent silencieux ? »
Julie Leblanc vous répond :
Chère âme en chemin.
Merci pour cette question que je reçois avec beaucoup de tendresse. Elle m’a été posée par une auditrice silencieuse, une sœur vibratoire qui n’a pas écrit directement, mais dont la fréquence m’a traversée. Car depuis trois mois, je ne reçois plus de questions dans cette rubrique. Et je sais que ce n’est pas un manque d’intérêt, mais un signe. Un signal énergétique. Une pause dans le flux. Un appel à écouter autrement.
Alors aujourd’hui, je réponds à cette question que plusieurs portent sans la formuler. Une question qui résonne dans les corps, dans les cœurs, dans les champs subtils. Une question qui dit : « Pourquoi tout semble figé ? Pourquoi je n’entends plus mes guides ? Pourquoi je doute de ma lumière ? »
Je vais vous répondre comme médium. Mais aussi comme une femme, une mère, une créatrice, une témoin du vivant. Je vais vous répondre avec mes mots, mes silences, mes traversées. Car moi aussi, je connais ces zones. Ces creux. Ces suspensions.
Le silence des guides : une initiation
Quand les guides se taisent, ce n’est pas qu’ils nous abandonnent. C’est qu’ils nous invitent à écouter autrement. À descendre plus profondément en nous. À cesser de chercher à l’extérieur ce qui ne peut être entendu qu’à l’intérieur.
Le silence des guides est souvent une initiation. Une pause sacrée. Un espace de maturation. C’est comme si l’univers disait : « Tu as déjà tout reçu. Maintenant, intègre. »
Mais ce silence peut être douloureux. Il peut réveiller des peurs anciennes. Des mémoires d’abandon. Des doutes sur notre canal. Des questions sur notre valeur.
Et pourtant, c’est dans ce silence que la conscience s’affine. Que le discernement se développe. Que la souveraineté s’installe.
Novembre : le mois du dépouillement
Le mois de novembre est un mois particulier. Il ne cherche pas à plaire. Il ne cherche pas à séduire. Il nous invite à nous dépouiller. À laisser tomber les feuilles mortes. À regarder ce qui reste quand tout ce qui était vibrant s’est retiré.
C’est un mois de vérité. De lucidité. De lenteur. Un mois où les masques tombent. Où les illusions se dissolvent. Où les structures fragiles s’effondrent.
Et dans ce climat, il est normal que les réponses ne viennent plus comme avant. Que les intuitions soient plus floues. Que les visions soient plus rares.
Ce n’est pas un échec. C’est une saison.
Traverser sans se trahir
Quand tout semble figé, il est tentant de forcer. De chercher des réponses à tout prix. De consulter, de tirer des cartes, de demander des signes. Mais parfois, le vrai courage, c’est de ne rien faire. De rester là. De respirer. D’écouter le vide.
Traverser sans se trahir, c’est accepter que le chemin ne soit pas toujours lumineux. C’est honorer les zones d’ombre. C’est reconnaître que le mieux-être passe aussi par des phases de chaos, de confusion, de fatigue.
C’est dire : « Je ne comprends pas tout, mais je reste fidèle à moi-même. »
La croissance énergétique : une spirale, pas une ligne droite
La croissance énergétique ne suit pas un plan linéaire. Elle est spirale. Elle est organique. Elle est vivante.
Il y a des moments d’expansion, de clarté, de puissance. Et il y a des moments de contraction, de doute, de silence.
Ces phases ne sont pas des erreurs. Elles sont nécessaires. Elles permettent à notre système de digérer, d’intégrer, de se réajuster.
Et souvent, c’est dans les phases les plus inconfortables que les plus grandes transformations ont lieu. Mais elles sont invisibles. Silencieuses. Profondes.
Que faire quand rien ne fonctionne ?
Voici quelques pistes, non pas comme recettes, mais comme invitations :
- Revenir au corps. Le corps ne ment pas. Il est notre premier guide. Il nous parle par les tensions, les douleurs, les élans. Écoutez-le. Honorez-le. Offrez-lui du repos, du mouvement, du toucher, du souffle.
- Quand tout semble figé, simplifiez. Réduisez les stimulations. Épurez les rituels. Revenez à l’essentiel. Une bougie. Une respiration. Une marche. Une prière.
- Écrire. L’écriture est un canal sacré. Même si vous ne savez pas quoi dire, écrivez. Laissez les mots venir. Laissez les émotions s’exprimer. Laissez la vérité se révéler.
- Parler à voix haute. Parlez à vos guides, même s’ils ne répondent pas. Parlez à votre âme. Parlez à votre enfant intérieur. Parlez à la vie. Le simple fait de parler crée un pont.
- Ne pas chercher à comprendre. Parfois, le mental veut tout expliquer. Mais l’âme, elle, sait. Elle n’a pas besoin de justification. Elle a besoin de confiance.
Une réponse vibratoire
Alors, chère âme, si tu te sens figée, perdue, déconnectée… sache que tu es en train de traverser. Que tu es en train de grandir. Que tu es en train de te retrouver.
Ce n’est pas une punition. Ce n’est pas un échec. C’est une étape.
Et moi, comme médium, je te dis : les guides ne t’ont pas abandonnée. Ils te regardent avec amour. Ils te laissent l’espace pour te découvrir. Pour te choisir. Pour te guérir.
Tu es en train de devenir ton propre guide.
Et ça, c’est la plus grande des victoires.
La paix comme destination
Ce mois-ci, je t’invite à ne pas chercher la lumière. Mais à devenir lumière. À ne pas chercher les réponses. Mais à devenir réponse. À ne pas chercher les signes. Mais à devenir signe.
Tu es déjà en chemin. Tu es déjà en transformation. Tu es déjà en guérison.
Et même si tout semble figé, sache que sous la surface, tout bouge. Tout respire. Tout s’ajuste.
Je te vois. Je t’entends. Je t’honore.
Message canalisé de l’Archange Gabriel
« Bien-aimée, tu traverses une saison de silence apparent, mais en vérité, ton âme chante plus fort que jamais. Ce que tu crois figé est en gestation. Ce que tu crois perdu est en train de se réinitialiser. Je suis avec toi dans chaque souffle, chaque doute, chaque prière. Ne cherche pas à forcer l’éveil, car il est déjà en cours. Honore ton rythme, bénis ta lenteur, et sache que ta lumière est intacte. Tu es en train de devenir le sanctuaire que tu cherchais à l’extérieur. Et bientôt, tu verras que le ciel ne t’a jamais quitté — il s’est simplement rapproché de ton cœur. »
Avec amour,
Julie L.
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