Bien vivre, heureux, en santé et en paix
VOICI TRÈS EXACTEMENT CE QUE NOUS VOULONS POUR BIEN VIVRE, HEUREUX, EN SANTÉ ET EN PAIX.
L’être humain est fondamentalement bon. Ce n’est pas une sainte créature née de l’infantilisante perception religieuse évidemment, mais ce n’est pas un tueur, un violeur, un voleur c’est-à-dire un être malsain et toxique.
L’Homo-Sapiens qui a vu le jour il y a 300,000 ans, l’Adam et l’Ève bien réels ceux-là (on oublie les contes de fées pour enfants, voire pour adultes à leur niveau), provient du monde animal, celui des hominidés dont le singe, le gorille, l’orang-outan, etc. Ce sont des animaux capables de se défendre, de protéger leur vie et celle des autres, mais ce ne sont pas des prédateurs comme les félidés ou canidés de l’époque. Un chimpanzé ne vous attaquera jamais, mais donnez-lui un coup de pied et vous verrez sa réaction qui n’aura rien de la proie typique.
Nous avons hérité cela de nos ancêtres. En Québécois, ça donnerait : Écœure-moé pas si tu veux pas que j’t’écœure ! Un personnage de la mythologie judéo-chrétienne avait dit quelque chose du genre, soit de ne pas taper sur l’autre comme tu ne veux pas qu’on te tape dessus.
L’observation des hominidés par des spécialistes de la faune, et ce depuis des dizaines d’années sur le terrain, fait la démonstration que nous partageons avec nos ancêtres de très nombreuses caractéristiques, dont le même ADN puisque les plus récentes découvertes situent la différence à 1.23%. Même les rats et les souris ont plus de 10% de différence.
Donc, observés dans leur habitat naturel, et non près des villes ou même des campagnes, ce qui vient tout foutre en l’air, les chimpanzés sont exactement comme nous au niveau de leur behaviorisme.
Ils s’éveillent le matin, font leurs besoins et rapaillent leurs petits pour s’assurer qu’il n’en manque pas, certains léopards ayant parfois l’audace de leur en piquer un ou deux durant la nuit. Le repas devient alors la priorité numéro un et comme leur cuisine a plusieurs kilomètres carrés et pousse naturellement, ils ne manquent de rien. Éventuellement ils changeront de territoire, mais pour l’instant ça va.
Le Silver Back, par contre, passe assez rapidement à d’autres préoccupations. Il s’installe un peu plus en hauteur et surveille son petit univers. Chez les gorilles, c’est encore plus frappant. Il est énorme, pas jeune, d’une force terrifiante et fait la loi. Il n’aime pas la chicane, les cris inutiles, le brassage de feuilles sans savoir ce qu’il y a derrière, bref c’est le Gardien. Une fois rassasiés, les petits vont se décoller du dos de leur mère pour aller jouer, explorer, s’amuser, découvrir, expérimenter, observer les plus grands qui mangent encore, surtout le miel dans les troncs qu’ils capturent avec une branche dont ils ont enlevé les feuilles. Les petits font de même, mais il faudra du temps pour savoir quelle branche, de quel type de bois, de quelle épaisseur, de quelle longueur, mais bon le temps passe. D’autres adultes s’adonnent à des séances de masturbation ou de copulation ou s’écrasent sur une branche en ayant la paix, ne cherchant pas à nuire à personne puisqu’il ne manque de rien et personne ne vient les faire ch…. Et le cas échéant, il le fera sur sa tête, ce qui aura pour conséquences des cris et l’intervention des plus grands. ICI, ON VEUT LA PAIX.
Évidemment en pleine jungle, c’est comme dormir dans le Bronx la porte ouverte. Les activités assurant la sécurité de tous deviennent alors la priorité. Il va arriver aussi qu’une autre bande de chimpanzés cherchent à s’implanter sur leur territoire et là il y aura une guéguerre c’est inévitable, mais FONDAMENTALEMENT si cette bande de chimpanzés intrusifs avaient pu trouver un territoire libre ils l’auraient fait. Car FONDAMENTALEMENT, les hominidés ne cherchent qu’une chose : bien dormir, bien baiser, bien se nourrir, bien se reposer, et pour le reste ON VERRA !
FONDAMENTALEMENT, nous sommes en tous points identiques. J’ai rencontré en Amazonie des tribus autochtones dont le behaviorisme est exactement le même. Parce qu’humains, donc beaucoup plus intelligents, ils ont développé des techniques de survie beaucoup plus avancées. Leurs huttes en feuilles de bananiers sont très solides, imperméables, et sont construites sur pilotis pour éviter la visite des jaguars mangeurs d’enfants. Ils ont des sarbacanes et des flèches et savent extraire divers poisons qui vont paralyser l’animal à abattre et le cueillir comme un fruit. Ils apprennent et se souviennent aussi de la valeur nutritive et médicinale de centaines de plantes, de racines, de graines et autres qui vont leur rendre la vie plus facile.
Plus près des rives de l’Amazone ou du Rio Negro, les Caboclos ont fini par adapter leur système immunitaire aux bactéries et virus du conquérant portugais, notamment par une immixtion ethnique, mais le gouvernement interdit, sans un permis spécial et très difficile à obtenir, l’accès aux tribus intouchées vivant au cœur de cette gigantesque forêt.
Nos propres autochtones ont également vécu cette même vie avant que nous venions avec nos gros sabots, nos chemins de fer et notre arrogance.
Desmond Morris, dans ses deux excellents ouvrages dont Le singe nu, a admirablement compris que les humains, surtout les Caucasiens, ont transformé leur mode de vie qui a créé la très grande majorité des problèmes majeurs sociaux que nous vivons, dont les effroyables inégalités visibles du palais princier à la hutte sur terre battue, créant des conditions très particulières.
Ces conditions se comparent alors à celles d’hominidés, non pas dans leur habitat naturel, mais dans des prisons appelées zoo où leur behaviorisme se dégrade considérablement. Le vol, le viol, le meurtre deviennent alors des activités que jamais on ne verra dans la jungle.
Cela dit, FONDAMENTALEMENT, nous ne voulons pas de ça dans nos vies. Pas de crimes, pas de mesures de protection extravagantes, pas d’ordres lancés à tout vent par de purs imbéciles, pas de guerre surtout, pas de problèmes d’approvisionnement pour non pas la survie, mais pour vivre normalement.
Le productivisme est un fléau. Allez chez Jean Coutu dans le rayon des cosmétiques. C’est ça, le productivisme. Arrêtez-vous chez Vuitton. Un sac capucine n’est quand même pas fabriqué avec du matériel divin et ne sera toujours que du cuir ; alors pourquoi le vendre 4,595 $ ?
Une Aston Martin de 500,000 $ ou une Mclaren Senna à 950,000 $ se conçoivent dans un monde de super-riches qui ne savent plus que faire de leurs milliards. Le Sultan du Brunei aurait une écurie de voitures estimée à près de deux milliards de dollars, des voitures si nombreuses que certaines ne rouleront jamais.
Il y a quelque chose de malsain dans cela, et attention je ne suis pas un petit gauchiste écolo-grano végane, mais il y a quelque chose de très malsain dans l’ensemble de nos systèmes sociaux, qu’ils soient communistes, socialistes ou capitalistes. Une Floridienne aux énormes seins avec des tresses blondes me donnant le goût de faire jouer la Chevauchée des Walkyries de Wagner me répondait que les opportunités de richesses sont là pour être saisies et qu’il n’y a aucune limite, et à ma question concernant ceux et celles n’ayant pas « ce qu’il faut » pour y parvenir m’a simplement dit que ce n’était pas son f… problem. Elle a brandi « la Loi du plus fort » comme une sorte d’excuse, dans le genre « mon mari et moi faisons chacun plus de 250,000 par année. Si quelqu’un ne fait que 35,000, qu’est-ce que voulez que j’y fasse ? »
C’est alors que mon goût pour l’histoire m’est revenu. Les Athéniens ont massacré les habitants de l’île de Mélos parce que, selon eux, la compassion ne s’applique pas quand une société est vraiment plus forte que l’autre. Moi qui ai toujours cru que la détention d’une force doit aider le faible à se renforcer et non à l’écraser, je viens de recevoir une « grande leçon ». Machiavel ne va pas se gêner non plus, n’est-ce pas. Profite de toutes les faiblesses de ton adversaire pour l’écraser.
Puis, Blaise Pascal voit le problème. Il écrit : Aucune loi ne peut s’exercer sans recours à la force, et d’une force qui, seule, ne représente aucune légitimité de droit : La justice sans la force est impuissante ; la force sans la justice est tyrannique. La justice sans force est contredite, parce qu’il y a toujours des méchants. La force sans la justice est accusée. Il faut donc mettre ensemble la justice et la force, et pour cela faire que ce qui est juste soit fort ou que ce qui est fort soit juste2.
Jean-Jacques Rousseau va opposer à la « Loi du plus fort » le célèbre contrat social que déteste sans contredit la grosse blonde de tout à l’heure.
Et ça continue de Hegel à Marx, mais toujours avec des extrêmes, comme si par sa nature d’hominidé soudainement devenu intelligent, il devait devenir puissant, dominant et mettre les plus faibles à ses pieds ; le principe même de la plus odieuse création humaine de tous les temps : la monarchie !
Au Québec, je suis obligé d’admettre que deux évènements sont venus jeter une douche glacée sur l’appréciation de mon propre peuple. La pandémie, d’une part, et mon éloignement géographique pour quelques mois en Floride, pas le premier, mais le plus conséquent.
L’histoire de mon peuple est celle de perdants. Nous avons toujours perdu. Partis de France sans doute en ronchonnant, nous avons bien tenté de nous établir sur ces terres gelées, ces terres de Caïn, y persistant comme s’il y avait un intérêt. Les fourrures ? Pourquoi n’avons-nous pas tout simplement laissé les Hurons tranquilles pour sortir de là en hurlant et s’établir plus au sud avant même que les Anglais n’y débarquent ? Nous serions alors quelque part entre la Virginie et la Floride, heureux comme des paons, mais non, et en plus incapables de garder nos arpents de neige, les Anglais sont venus s’installer en deux coups de cuillère à pots. Ça s’est réglé en une semaine ou deux. 1759 ? Ça vous revient ? Puis, nous nous sommes écrasés comme des moutons et avons laissé aller, et c’est encore vrai de nos jours alors que dirigés par des oppresseurs l’un après l’autre (Duplessis, Legault), nous sommes en rang à attendre le prochain ordre à suivre.
Et moi, j’entends le Gouverneur de la Floride leur dire que dorénavant il est interdit d’INTERDIRE. Et là, tout m’est revenu, comment ici il n’y a que cela. Longtemps il était interdit de tourner à droite sur un feu rouge ; il est encore interdit de vendre de la boisson ailleurs que dans les boutiques gouvernementales, interdit de faire ceci et cela, sans parler de tous les contrôles à tous les niveaux dont la santé alors que les médecins de cliniques privées se font houspiller. Un homme d’affaires du Texas m’a déjà dit qu’il y a suffisamment de red-tape au Québec pour faire le tour de la Terre. Ridicule, absurde, grotesque, insipide, this country of yours remind me of Russia. C’était en 1986.
Pour nous protéger, dit-on, on nous traite comme des enfants et un gros pourcentage de notre population aime cela parce que l’État, c’est leur gouvernemaman.
Nous sommes tous des Esprits d’abord, et des humains ensuite, et nous nous incarnons pour apprendre, évoluer, grandir, et pour cela nous avons besoin de très sérieux défis. Bon ben, je viens de comprendre pourquoi j’ai pris cette bizarre de décision de m’incarner icitte !
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