Certitude ou fiction ? (11e partie)
En 2010, je publiais chez Québec-Livres un ouvrage intitulé Certitude ou fiction ? faisant allusion au phénomène ufologique. Ayant récupéré mes droits, j’ai accepté de le confier à Julie afin qu’elle en publie le contenu ici sous forme de chroniques.
J’ai révisé quelques passages, mais essentiellement tout ce qui est là demeure contemporain au niveau de ma pensée.
Après bientôt six décennies d’étude et d’enquêtes minutieuses auprès des faits rapportés par de nombreux témoins de différentes anomalies, je vous invite à découvrir le fascinant processus de réflexion qui amène les gens à prendre une position ferme sur tout sujet et particulièrement sur tout sujet qui… n’existe pas.
Le rapport Condon
Pourquoi revenir sur cette vieille histoire des années 70, diront certains ! Comme Jérôme Beau (4) le souligne, parce que la Commission scientifique d’étude sur les ovnis dirigée par le docteur Edward U. Condon est, à ce jour, la seule étude officielle publique ayant jamais existé. C’est elle qui a donné le ton négatif et méprisant à l’ensemble de la recherche scientifique sur les ovnis et ce, malgré les vives critiques dont elle a été l’objet, critiques provenant tant de l’intérieur de la commission que de l’extérieur.
Au Michigan, du 14 au 29 mars 1966, des dizaines de témoins et plus de douze policiers en devoir font une description très claire et remarquablement précise de l’observation de plusieurs objets métalliques brillants dans le ciel et au ras du sol. L’affaire est confiée à Bluebook, l’organisme d’enquête sur les ovnis de l’Armée de l’Air américaine. Une explication (d’un seul des rapports) parle de gaz des marais. La presse s’empare de l’affaire et ridiculise l’explication. Le public est furieux et des membres du Congrès s’inquiètent. Parmi eux, Gerald Ford, qui deviendra plus tard Président des États-Unis. Avec d’autres, il exige qu’une commission privée étudie ce qu’est vraiment le phénomène ovni. L’USAF confiera ce rôle à l’Université du Colorado sous la direction du docteur Edward U. Condon.
En 1969, la presse mondiale prend connaissance du rapport final de la Commission Condon sur les ovnis. Rappelons qu’elle est encore à ce jour, la seule et unique étude scientifique à être commandée par un organisme gouvernemental officiel, dans ce cas, l’Armée de l’Air des États-Unis. Suite aux conclusions de l’enquête, l’Armée de l’Air fermera son groupe de recherches, le Blue Book, et d’un seul ton, la communauté scientifique estimera la question des ovnis réglée de manière définitive. Le secrétaire de la Commission était un certain Robert Low.
Voici un aperçu des conclusions du rapport : Aucun cas d’ovni rapporté, enquêté ou évalué par l’Air Force n’a jamais montré un signe de menace pour notre sécurité nationale. Il n’existe aucune preuve soumise à l’Air Force, ou découverte par elle, que les observations classées comme « non-identifiées » représentent des développements technologiques ou des principes dépassant la connaissance scientifique moderne. Il n’existe aucune preuve que les observations classées comme « non-identifiées » soient des véhicules extraterrestres.
La conclusion générale du rapport, remise le 1er janvier 1969 et rédigée par Condon est la suivante : 90 % des rapports d’ovnis ont été prouvés comme étant dus à des phénomènes connus. L’étude des ovnis pendant les 21 années précédentes n’a rien ajouté aux connaissances scientifiques. Une étude extensive ultérieure des ovnis ne peut probablement pas être justifiée pour faire progresser la science.
Comme rien n’est dit sur les 701 cas jugés impossibles à expliquer d’aucune manière par les membres de la commission, les critiques viennent donc de partout, de tous les milieux, même les plus conservateurs, sous formes d’articles d’hommes de science et d’experts dans des revues spécialisées comme le Scientific Research, l’American Journal of Physics, Physics today ou de propos incendiaires lors de conférences au symposium de l’AAAS[1] en décembre 1969, tenu à Boston.
Mais c’est l’article du journaliste John G Fuller, dans le magazine Look du 14 mai 1968, et finalement dans son ouvrage publié en 1969 (5), qui fera le plus de tort à la crédibilité des travaux entrepris par la commission. Fuller raconte alors, entre autres, ce qu’est l’histoire du mémo de Robert Low.
Une fois les travaux de la commission en route, l’enquêteur en chef de la commission, Roy Craig, effectuera une recherche dans les archives pour éventuellement retracer l’historique de la Commission. Il mettra alors la main sur ce qu’il est maintenant convenu d’appeler « l’infâme mémo de Low. » Il en parlera à plusieurs membres de la commission. Leurs réactions seront fortes et la colère de Robert Low débouchera sur des renvois. Et pour cause. Voici le contenu intégral de ce mémo rédigé dans les mois précédant la formation de cette dernière. Les phrases rédigées en noir, et celles soulignées, de même que les notes de bas de pages sont de nous. Lisez bien attentivement.
Le mémo Low
MEMO A : E. James Archer et Thurston E. Manning[2]
DE : Robert J. Low[3]
SUJET : Quelques réflexions sur le Projet OVNI.
Jim et Ted :
J’ai examiné le projet OVNI et parlé à un certain nombre de personnes. Voici quelques réflexions sur le sujet.
Branscomb[4] est farouchement contre. Gordon Little croit que ce serait un désastre. George Benton est tout aussi négatif. Leurs arguments réunis se traduisent ainsi : pour entreprendre un tel projet, on devra l’approcher objectivement. C’est-à-dire que nous devrons admettre la possibilité que des choses telles que les ovnis existent. Il n’est pas respectable de donner une considération sérieuse à une telle possibilité.
Low considère donc que l’hypothèse de base doit être réfutée dès le départ avant même qu’elle soit analysée.
Les croyants restent des marginaux. Branscomb a suggéré que l’on devrait aller jusqu’à considérer la possibilité des soucoupes, si certaines des observations sont vérifiées et dire qu’elles se comportent suivant un ensemble de lois physiques qui nous sont inconnues. Or, le simple fait d’admettre ces possibilités, ne serait-ce qu’en tant que possibilités, nous cloue au piloris et nous perdrions plus en prestige dans la communauté scientifique que nous ne pourrions gagner à entreprendre l’investigation.
Le prestige l’emporte sur les résultats de l’étude.
Little a indiqué que l’on fait parfois ce genre de choses s’il y a un vrai besoin national. Vous le faites en dépit des conséquences adverses éventuelles.
Donc, il est normal de trafiquer les faits lorsque la sécurité nationale est en jeu !
Mais, dans ce cas, il n’y a pas de réel besoin national. Branscomb compare la situation à Rhine[5] et l’étude ESP[6] à Duke. Walters Roberts[7], d’un autre côté, milite beaucoup pour notre participation à ce projet. Il a essayé d’avoir Will Kellogg, qui est directeur associé du NCAR[8] pour le Laboratoire des Sciences Atmosphériques. Kellogg est très intéressé et l’a presque fait. Il pense, cependant, qu’il a été trop impliqué pour le faire. Walt espère beaucoup que nous le ferons. Il dit avoir des informations selon lesquelles Colorado est vraiment le premier choix de l’Air Force, que les autres universités n’ont pas été approchées et qu’elles n’ont donc pas refusé. Il pense, contrairement à Little, qu’il y a un besoin très urgent de le faire, et il pense que nous gagnerions beaucoup de faveur dans les cercles appropriés en entreprenant un service nécessaire de manière critique. Il dit que nous devons le faire correctement — objectivement et de manière critique — et éviter la publicité et tous ces genres de choses et qu’avoir le projet ici ne nous classerait pas dans la catégorie des scientifiques excentriques.
Roberts fera peut-être pencher la balance vers un peu plus d’objectivité !
Branscomb dit qu’il serait préférable que l’Académie Nationale passe un contrat avec l’Air Force pour qu’elle nous verse ensuite l’argent pour effectuer le travail. Il pense que cela aurait meilleure allure ainsi, et je suis d’accord. Il y a, cependant, des mesures similaires qui accompliraient à peu près la même chose, i.e. avoir un groupe très distingué de consultants et/ou de conseillers, ayant un comité à l’Académie auquel serait soumis notre rapport final.
L’analogie avec ESP, Rhine et Duke n’est valable qu’en partie. L’étude de Duke fut réalisée par des croyants qui, après avoir fini, ne convainquirent pratiquement personne.
Notre étude serait menée presque exclusivement par des non-croyants qui, bien que ne pouvant prouver un résultat négatif, pourraient probablement apporter une masse impressionnante d’éléments selon lesquels il n’y a aucune réalité dans les observations.
C’est Robert Low, et non Walter Roberts, qui sera chargé des travaux. Ce qu’il veut est exprimé clairement ici : « Il n’y a aucune réalité dans ces observations », une conclusion proposée avant qu’un seul dossier ne soit étudié.
Le truc consisterait, je pense, à décrire le projet de manière à ce que, pour le public, il apparaisse comme une étude totalement objective, mais pour la communauté scientifique, présente l’image d’un groupe de sceptiques essayant de faire de leur mieux pour être objectifs, mais n’ayant pratiquement aucun espoir de trouver une soucoupe.
Le truc ? Quel truc ? Pour que le public croit que tout est mené de manière rigoureuse, mais de sorte que leur prestige ne soit pas atteint aux yeux de leur communauté ?
Une manière de procéder serait de mettre l’accent sur les enquêtes, non pas sur le phénomène physique, mais plutôt sur les gens qui font les observations – la psychologie et la sociologie des personnes et des groupes signalant avoir vu des ovnis. Si l’accent était mis là-dessus, plutôt que sur l’examen de la vieille question de la réalité physique de la soucoupe, je pense que la communauté scientifique capterait rapidement le message.
Quel message ? Que les témoins sont farfelus ? Sans tenir compte des faits mesurables ? Ce type, Robert Low, nous le rappelons, sera chargé des travaux présumément scientifiques de la commission, celle qui, par son rapport, mettra un terme définitif aux activités de l’USAF en matière d’enquête sur les ovnis !
Il n’y a aucune autre raison, me semble-t-il, de faire ceci. Excepté éventuellement dans un domaine comme la météorologie optique, je ne peux imaginer un document sortant de l’étude qui puisse être publiable dans un journal de sciences physiques prestigieux. Je peux imaginer assez facilement, cependant, que des psychologues, sociologues et psychiatres puissent très bien produire des publications savantes comme résultats de leurs investigations sur les observateurs de soucoupes.
Des publications savantes pour discréditer les témoins ? Et cela avant même que les travaux n’aient débuté ? Voilà donc la source du fameux modèle socio-psychologique des dénigreurs !
Je n’ai pas, bien sûr, entendu l’histoire présentée par les gens de l’Air Force. Cela a eu lieu le mercredi 10 au matin. Ed Condon[9] et Will Kellogg l’ont entendue, cependant, et ils disent que le projet est présenté sous un jour très raisonnable.
Il est prématuré d’avoir une opinion très tranchée, mais je suis enclin à penser à cette première étape que, si nous mettons bien les choses au point et que nous prenons la peine d’avoir les gens appropriés impliqués et réussissons à présenter l’image que nous voulons présenter à la communauté scientifique, nous pourrions réaliser le travail à notre avantage. Au minimum, il ne devrait pas être rejeté.
« Si nous mettons les choses au point, avec le bon monde, nous ne passerons pas pour des idiots ce qui serait le cas si nous étions objectifs ! » C’est ce que nous comprenons !
Ce mémo a fait scandale ! Plusieurs sceptiques défendent le mémo en affirmant qu’il n’a jamais été lié directement au mandat de la Commission Condon. Le mémo non, mais Robert Low très certainement, et à fortiori son attitude, sa perception, mais surtout son style de gestion des travaux de la dite commission…
Depuis quand les résultats d’une recherche scientifique doivent-ils être manipulés, de sorte que ceux qui la commandent soient satisfaits et ceux qui la font soient respectés et bien payés par eux ? Depuis toujours ? Très fréquemment ? Rarement ? Jamais ?
Notez que David Saunders[10], un des membres de la commission Condon qui prit connaissance du mémo de Low devint par la suite le plus ardent défenseur de la question des ovnis et monta la base de données la plus exhaustive qui ait jamais existé, la UFOcat. Norman Levine, docteur en ingénierie de l’Université de l’Arizona, membre également de la commission Condon, prendra également connaissance du mémo et ils seront tous deux renvoyés. C’est alors que Saunders, Levine, ainsi que James E. Macdonald,[11] Allan Hynek et Mary Louise Arsmstrong[12] se réuniront pour élaborer une étude alternative à la Commission Condon.
Toutefois, rien de tout cela ne modifiera la pensée scientifique moderne qui s’est rassurée avec les conclusions du rapport Condon, faisant fi des critiques, sachant que son grand Recueil de Croyances était maintenant protégé. Le mémo sera rendu public trop tard. La presse ne tiendra compte que du rapport final de la Commission.
Voici la lettre de démission de Mary Louise Armstrong, adressée à Edward U. Condon. Dans son message, « Bob » n’est autre que Robert Low :
Cher docteur Condon,
Étant donné qu’il n’échappe pas à l’équipe du programme sur les ovnis, ni à vous-même, que nous sommes plongés dans un dilemme en raison des dissensions et du découragement qui règnent parmi nous ces deux dernières semaines, il me semble nécessaire d’examiner ce qui, à mon avis, a été la cause première des problèmes qui existent. J’espère sincèrement que le programme se poursuivra désormais sur des bases différentes, que la communication entre vous-même et votre équipe s’améliorera notablement, et que cette étude aboutira comme nous le voulons tous, c’est-à-dire à un rapport final dont chacun sera satisfait.
Il me semble que tous les membres du programme doivent, dans une certaine mesure, partager la responsabilité de la situation actuelle, même si c’est simplement pour ne pas vous avoir informé plus tôt de nos appréhensions. Je pense cependant fermement que si la personne administrant directement, et quotidiennement, ce programme n’avait pas été Bob, nous n’en serions pas là…
Dès le début, son attitude a été négative. Je ne pense pas que lui-même en conviendrait, mais je pense que toute l’équipe serait d’accord sur ce point. Bob s’intéressait aussi peu que possible aux observations sur lesquelles nous travaillions, ne lisait pratiquement pas nos travaux, n’en discutait pas avec nous. À un certain stade d’avancement, nous avions convenu que plusieurs d’entre nous liraient systématiquement un groupe donné d’observations, puis se réuniraient pour faire le point. On espérait ainsi faire naître une discussion significative sur le contenu des notifications, si contenu il y avait. Bob en élimina quelques-uns, mais, à ma connaissance, il ne les lut pas vraiment, et il ne nous encouragea jamais à tenir les discussions qui étaient envisagées. C’était pourtant à lui, le coordinateur du programme, qu’il revenait de prendre les initiatives propres à le mener à bien. De plus, une grande partie de ce dont je parlerai plus loin concerne directement ce qui peut ou ne peut pas être dit au sujet des notifications. Pour moi, Bob a passé beaucoup trop de temps à se préoccuper du langage à employer pour la rédaction du rapport final, évitant ainsi très adroitement de se prononcer nettement sur le problème des ovnis. D’un autre côté, il n’a passé que très peu de temps à étudier les données sur lesquelles il allait baser ses conclusions…
Docteur Condon, je crois avoir suffisamment abusé de votre temps, et je terminerai maintenant en vous présentant ma démission du poste d’adjointe administrative du programme ovni…
En terminant, voici quelques déclarations de Edward Uhler Condon : « Mon inclinaison en ce moment est de recommander que le Gouvernement sorte de ces affaires. Mon attitude actuellement est qu’il n’y a rien là-dedans ; ajoutant avec un sourire, mais je ne suis pas supposé atteindre une conclusion avant une autre année ». (devant la fraternité scientifique Sigma X., Star Gazette, de Elmira, mai 1968.) Il n’avait pas à le faire, son secrétaire s’en est fort bien chargé !
« Je suis presque enclin à penser que de telles études devraient être interrompues à moins que quelqu’un n’arrive avec une nouvelle idée sur la manière d’approcher le problème… Le 21ème siècle pourrait mourir de rire en regardant en arrière les nombreuses choses que nous avons faites. Ceci [l’étude sur les ovnis] pourrait en être une. Je tiendrais à recommander dès maintenant que le gouvernement abandonne l’affaire. Je suis, quant à moi, persuadé qu’il n’y a rien là-dedans. Mais je ne suis pas censé déposer mes conclusions avant un an encore. Peut-être que l’étude des phénomènes d’ovnis pourrait être valable pour les groupes qui s’intéressent aux phénomènes météorologiques. » (Rocky Mountain News, mai 1968)
« Ceux qui éditent des livres sur l’ufologie et les enseignants qui permettent à leurs élèves de s’intéresser à cette pseudo-science devraient être fouettés sur la place publique et bannis à jamais de leur profession » (source inconnue.)[13] Cette dernière petite perle illustre notre propos tout entier. Quand on a le goût de fouetter les chercheurs de l’étrange sur la place publique, c’est qu’on regrette l’abandon des belles méthodes de l’Inquisition !
La suite au prochain numéro …
Références et documentation
Chapitre 5 Il se passe quelque chose
(4) BEAU, Jérôme. Ingénieur en informatique de l’Université de Versailles. Il est le créateur d’un site informatif sur les ovnis, le rrO.org.
(5) FULLER, John G. (1969). Aliens in the Skies : The Scientific Rebuttal to the Condon Committee Report, Putnam. Il est le spécialiste incontesté du rapport Condon.
[1] L’American Association for the Advancement of Science
[2] Archer, Little , Manning et Benton sont tous de l’Université du Colorado.
[3] Robert Low est ingénieur en électricité et philosophe. Il deviendra l’administrateur de la Commission.
[4] Lewis Branscomb, né en 1926, est un conseiller scientifique du Président Johnson et vient de l’Université du Colorado à Boulder. C’est un physicien de carrière et un chercheur. Il n’aime pas l’idée d’étudier le phénomène ovni, ce qui reviendrait à lui donner de la crédibilité.
[5] Joseph B. Rhine et son épouse ont fondé le Duke paranormal Laboratory à l’Université de Duke.
[6] Version anglaise de perceptions extra-sensorielles.
[7] Astronome attaché à l’Université du Colorado et au NCAR. Tout indique qu’il ne fut pas invité à devenir membre de la Commission.
[8] National Center for Atmospheric Research
[9] Né en 1902, il a participé au projet secret de la bombe atomique. Président de l’American Physical Society, chercheur à l’Université du Colorado, il dirigera la commission qui porte son nom. Bien avant que les travaux débutent et tout au cours de ces derniers, Edward U. Condon se montrera particulièrement sceptique, voire cynique par moments
[10] Professeur de psychologie et philosophe à l’Université du Colorado.
[11] Physicien et Météorologue de l’Université de Omaha. Il deviendra un ardent défenseur du phénomène OVNI.
[12] Adjointe administrative de la commission.
[13] Bien que la source de cette déclaration soit inconnue, en 1969, le professeur de physique R.Lacasse de l’École secondaire Joseph-François Perrault de Québec reprenait cette même phrase mot à mot, affirmant l’avoir lue dans un magazine scientifique. Il reprenait cette déclaration à notre intention alors que nous étions à monter une conférence sur les ovnis, destinée aux étudiants et organisée par la SRPM de Québec (voir L’auteur) et le responsable des Affaires publiques d’Air Canada, M Jacques Gaucher.
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