CHOISIR LE MIEUX-ÊTRE

Le mieux-être, qu’il soit physique ou mental, nécessite parfois de modifier certaines habitudes de vie que nous avons prises. Mais pour certains, cela leur apparaît comme un sacrifice. Si, à la place, nous nous disions plutôt que c’est un autre choix de vie et qu’en faisant quelques efforts maintenant nous éviterons de souffrir bêtement et inutilement plus tard. C’est plus motivant ainsi, n’est-ce pas ?

Les sacrifices que l’on fait aujourd’hui sont une manière de prendre soin de la personne que nous serons demain, de lui éviter des problèmes insurmontables. Nos ancêtres chasseurs-cueilleurs faisaient les plus grands efforts, à la belle saison, pour réunir la nourriture et les peaux de bête qui allaient leur permettre de passer l’hiver. Oui, c’était dur de réunir des choses de l’aube jusqu’au couchant, chasser des mammouths, pêcher des saumons dans les rivières, puis de les faire fumer pour les conserver. Mais c’était infiniment moins douloureux que de se retrouver au cœur de l’hiver sans rien à manger, et de voir ses enfants mourir les uns après les autres.

LE SACRIFICE : UNE DES PLUS GRANDES DÉCOUVERTES DE TOUS LES TEMPS

L’être humain a fait une des plus grandes découvertes de tous les temps lorsqu’il s’est rendu compte que se sacrifier aujourd’hui permettait – souvent – d’aller mieux demain. Bien sûr, rien n’est jamais garanti d’avance. Mais vous mettez ainsi les meilleures chances de votre côté.

« Sacrifices » est peut-être un mot trop lourd; je préfère dire « choisir » de mieux m’alimenter, de sortir dehors tous les jours, de faire des exercices et d’adopter une attitude positive. Par exemple : les enfants apprennent très tôt qu’ils vont devoir aller à l’école, plutôt que de rester tranquillement sur le canapé devant la télé. Ils vont devoir se soumettre à des leçons, des devoirs, des exercices (scolaires, physiques, artistiques), des examens, des concours, des entretiens de sélection, des formations.

Mais cela en vaut la peine. L’expérience, sans cesse renouvelée, est que plus un enfant fait d’efforts, plus il est encouragé et supporté, plus il va au bout de ses capacités, plus son avenir a des chances d’être meilleur. Ce n’est pas un hasard si notre époque est à la fois la plus prospère et celle où l’éducation des enfants est la plus longue de tous les temps (elle dure souvent jusqu’à 25 ans, voire 30 ans). Pour nous, adultes, c’est exactement la même chose.

RÉDUISONS LES SOUFFRANCES ET MALADIES AUTO-INFLIGÉES.

La vie nous réserve, quoique nous fassions, toutes sortes de souffrances que nous ne pourrons pas éviter : la maladie, la vieillesse, les deuils, les injustices, les violences… Et si, par bonheur, nous sommes personnellement en bonne santé et ne subissons aucune injustice, nous souffrons forcément de voir d’autres personnes qui n’ont pas autant de chance que nous : famille, amis, voisins, ou simples inconnus, dans la rue ou à la télévision, qui nous rappellent que la souffrance est partout dans le monde.

La souffrance est une donnée universelle de la vie, elle nous attend tous. Mais nous savons que nous pouvons, au moins, réduire notre risque de souffrances auto-infligées en fournissant des efforts aujourd’hui. À titre d’exemples, nous pouvons :

– cesser de fumer

– réduire la consommation d’alcool

– manger plus de fruits et légumes

– faire plus de sport, d’activités physiques

– prendre le temps de cuisiner, plutôt que de se nourrir de malbouffe

– choisir une bonne supplémentation nutritionnelle

– suivre un rythme régulier pour se coucher, se lever et prendre ses repas

– supprimer les sources de bruit, de stress, de colère dans notre vie

– cultiver un jardin potager biologique si possible

– éviter les additifs dans notre alimentation

– nous mettre à l’abri des toxines et perturbateurs endocriniens

– boire du thé vert ou de l’eau plutôt que des boissons sucrées

– limiter notre consommation de sucre

– veiller à de bons apports d’acides gras polyinsaturés oméga-3

– prendre le soleil régulièrement et prendre un supplément de vitamine D à tous les jours

– diminuer notre consommation de médicaments

– veiller à conserver un poids raisonnable

– Etc.

Chaque fois, c’est un petit sacrifice (un choix). Il serait plus facile de dire : « ce n’est pas grave » ; « je m’en fous ». Mais chaque fois que nous nous demandons si ces efforts valent la peine, rappelons-nous le coût et la souffrance sans limite d’une vie après un AVC, un infarctus qui vous a largement détruit le cœur, un diabète ou un cancer généralisé, pour nous ou pour nos proches qui souffriront peut-être plus que nous de nous voir souffrir.

Prévenir, c’est guérir!

Ces paroles paraissent moralisatrices, dures, j’en ai bien conscience, mais force est d’admettre qu’elles sont… vraies!

Santé vous bien !

Colombe Gauvin, n.d.

 

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