Cinquième loi : « Mes intentions sont pures »
Les intentions sont ordinairement les motifs rapprochés qui nous font agir, et qu’on appelle « buts » lorsque leur réalisation s’étend sur plusieurs mois ou plusieurs années.
Une intention pure est difficile à expliquer car il y a tant de facteurs qui entrent en jeu. Une intention est pure lorsque sa réalisation ne veut blesser personne, ni commettre d’injustice et de tort à qui que ce soit.
Plus on connaît la nature humaine, plus la pureté d’intention est complexe à définir car elle embrasse un plus grand champ de connaissances qui exigent plus de nuances et de réflexion.
Une intention pure est sans calcul égoïste, sans désir de tromper en paroles ou en actes. L’intention quelque peu intéressée peut rester pure si l’intérêt est positif, et peut-être même pour les deux parties à la fois.
Lorsque l’intention est droite, on croit ne pouvoir faire de mal, et pourtant, on peut être injuste et faire tort à notre prochain par ignorance ou manque d’informations….
Il est difficile d’être certain que nos actes ou nos paroles n’ont pas blessé l’autre en touchant à des points sensibles de sa personnalité. Mais si on s’entraîne à voir les qualités et les droits de son prochain, il y a moins de risque d’être injuste et égoïste dans ses relations avec autrui. La justice est donc la base de la pureté d’intention.
La pensée qui précède un acte a une force centuplée lorsqu’elle est mise en mouvement. Elle tisse un véritable filet dans les mailles duquel se forment des éléments réalisateurs de plans tracés par le psychisme humain.
Alors si les intentions qui déclenchent les actes sont pures, qu’elles ne lèsent en rien le droit des autres, le filet qu’elles tissent est magnétique et en harmonie avec les lois cosmiques.
Une intention n’a pas toujours un rapport unique avec les autres; elle se rapporte également à la personnalité, car on peut être injuste envers soi-même comme envers son voisin, puisque notre personne est composée d’un corps et d’une Âme. L’intellect est son guide, provoque des actes bénéfiques ou non à l’Âme ou au corps, quand ce n’est pas aux deux à la fois.
L’homme n’a pas plus le droit d’amoindrir sa personne que celle des autres; la conscience d’être est indépendante des éléments qu’elle reconnaît, que ces éléments lui servent de support ou non.
L’homme doit donc être sincère avec lui-même autant qu’avec autrui; il n’est pas libre de retarder l’évolution de son Âme. Il est libre seulement d’être plus HOMME, mais pas moins.
Pour que cette loi s’amplifie, « Dire 3 fois de suite à chaque jour. »
Ronald à l’autorisation d’utiliser les enseignements d’Adéla Sergerie de son livre Sciences Cosmiques.
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