D’où vient la lumière des lucioles?

 

La meilleure manière de prédire l’avenir est de le créer. Si le futur dépend du présent, il devient nécessaire de définir le présent. Où en sommes-nous en cette fin d’année 2022? Sommes-nous dans un éveil de masse ou bien dans un effondrement total de la société? Il est très difficile de remettre en cause le dogme des vaccins dès lors qu’il fait l’objet des propagandes médiatiques et gouvernementales. On pense souvent à tort que les médias et la science médicale sont des entreprises honnêtes, mais d’après la plupart des analystes, il s’agit en fait des deux organisations les plus corrompues au monde. Actuellement, en France, l’Agence nationale de sécurité du médicament est mise en examen pour tromperie. Les députés britanniques accusent la British Heart Foundation de dissimuler le rôle criminel du vaccin anti-Covid dans l’augmentation insensée de l’inflammation des artères du cœur. Il est maintenant démontré que les masques FFP2 sont saturés de dangereuses nanoparticules de graphène (Le Figaro du 15-12-2002). En France, plus de 750 000 personnes sont aujourd’hui blessées ou décédées par myocardites à la suite de l’injection vaccinale. Vous pensez sans doute que ces informations sont du complotisme? Pas de chance : elles proviennent directement des études publiées le 24 octobre 2022 sur le site de la Société française de cardiologie. L’omerta des médias à ce sujet est hallucinante. En outre, Pfizer savait que son vaccin tuerait beaucoup de monde (révélation publiée la semaine dernière dans The Irish Light Journal). Mais qui s’inquiète de tout cela? Pratiquement personne. Surtout pas les complices journalistiques de nos médias francophones. Les éditorialistes de nos grands journaux vont vite devoir retourner leur veste et finir par nous dire la vérité, car le gouverneur de la Floride, Ron De Santis, vient d’annoncer le début des procédures juridiques avec la Cour Suprême pour enquêter sur l’arnaque mondiale des vaccins anti-Covid et rendre légalement imputables tous les responsables et leurs complices médiatiques et juridiques pour toute la désinformation qu’ils ont organisée depuis trois ans. Ça va brasser fort. Préparons-nous, ces procès vont faire boule de neige dans le monde, et le Québec n’y échappera pas. Les chiffres sont sur le site de l’OMS et sont clairs, mais nous ne prenons même pas le temps d’y aller avant de nous faire injecter ou de nous remettre une muselière FFP2 sur le visage. Sans un réveil immédiat de la conscience humaine, sans un sursaut de non-consentement à la folie de ce génocide par injection d’ARNm, sans un retour de bon sens, nous sommes perdus en tant qu’humanité. Nous avons été prévenus; continuerons-nous de choisir le suicide collectif civilisationnel? L’avenir dépend du présent. Donc voilà : comme nous ne sommes pas trop intéressés à connaître ne serait-ce que la liste complète des ingrédients présents dans les produits que nous nous faisons injecter dans le sang (et dans celui de nos enfants!), j’ai décidé de ne plus en parler (juste pour aujourd’hui, souriez). Faisons nous-mêmes nos propres recherches, renseignons-nous, arrêtons de faire confiance à ceux qui nous veulent le plus grand mal en organisant une sixième extinction par dépopulation systématique de la planète. Et puis passons à autre chose. Plus simplement, j’ai le goût aujourd’hui d’explorer la conscience de la nature et celle des êtres vivants qui en dépendent. Car sans une prise de conscience, tout ce que nous vivons de meilleur ou de pire n’a plus aucune valeur. Sans la conscience, le corps s’effondre. Nous allons donc explorer des choses d’une grande simplicité, comme par exemple la présence des mouches à feu au-dessus des ruisseaux, et voir s’il n’y aurait pas une sorte d’énergie invisible derrière ces phénomènes naturels.

 

D’où vient cette petite lumière des mouches à feu qui brille au-dessus des ruisseaux, la nuit au mois de juin, et s’offre sans rien demander en retour? D’où provient-elle? Vient-elle de la matière inerte ou de la vie elle-même? Et nous, d’où venons-nous? Venons-nous du néant? Sommes-nous nés par hasard? Et d’où vient qu’au sein même de la nature nous trouvons cette sympathie, cette coopération entre le ciel et la terre, cette bienveillance innée, cette empathie qui se donne tout entière sans rien demander en retour? D’où provient l’oxygène que nous respirons? D’où viennent les lueurs des étoiles et les vents solaires qui traversent l’espace? N’est-ce pas le vrai mystère de la nature? D’où vient cette volonté d’unité entre les astres et la Voie Lactée? Quand on constate l’intrication des éléments de la nature, un sentiment de cohérence monte en nous; ce sentiment nous fait l’effet d’un baume sur le cœur. Cette sensation génère une force spirituelle qui renforce l’immunité naturelle du corps physique. Chaque printemps, la lumière des lucioles nous rappelle la présence de cet amour universel qui se répand partout dans la galaxie, même si nous ne le devinons pas ou que nous ne le soupçonnons pas encore parfaitement. Ce n’est pas une sorte d’affection romantique limitée à un seul être vivant. Cela semble plutôt être une énergie centrifuge qui rayonne vers un univers qui pense et qui sous-tend toutes les merveilles que nous offre la planète.

 

La coopération intemporelle entre le macrocosme et le microcosme est une énergie méconnue que l’on pourrait confondre avec ce que les hommes appellent  ordinairement « l’amour ». Il existe aussi une autre émotion que nous nommons à tort amour et qui est une passion dévorante, tournée vers soi-même et égoïste : vouloir absolument être aimé. Au lieu d’aimer, on cherche à être aimé. Cette émotion cherche avant tout à recevoir de l’attention plutôt qu’à en donner. C’est sans doute ce qui explique pourquoi certains couples souffrent souvent une sorte d’enfer après quelques années de vie à deux. À la moindre provocation, la moindre frustration, ce pseudo amour risque de se désintégrer et de dégénérer en une horrible fréquence : la haine jalouse. Nous avons alors affaire à un choc frontal, la rencontre brutale de deux égos-mirages qui se percutent de plein fouet. Après l’incendie irrépressible des sens relié aux organes génitaux, nous trouvons des couples qui sombrent dans la frustration, l’ennui, le ressentiment, ou pire encore, le mépris. Et pourtant, quelque chose de divin à l’intérieur d’eux ne s’éteint jamais. Malgré tout ce qu’on peut dire ou faire, une petite lumière mystérieuse continue de clignoter patiemment au fond des cœurs meurtris. Elle attend que nous y portions attention et que nous nous tournions vers sa présence immaculée. Dès que cela se produit, notre lumière intérieure commence immédiatement à nous diriger. La première direction qu’elle nous donne est de nous guider vers l’intégration de cette cohésion amoureuse universelle que nous pouvons observer partout dans la nature.

 

On pourrait en dire autant du sentiment éprouvé par des personnes qui paraissent religieuses et dévotes et dont l’idée n’est pas d’étudier la science de la réalisation du soi mais bien de trouver une façon de s’accaparer des richesses, du prestige et d’obtenir ainsi la domination sur le genre humain. Est-ce que cela explique pourquoi les églises sont vides, ou presque, et qu’on interdit aujourd’hui un peu partout en Occident le port de signes religieux dans la fonction publique? Il y a sans doute d’autres raisons plus occultes qu’il serait trop éprouvant de mentionner ici. En religions, les égos-mirages se percutent aussi de plein fouet entre les différentes factions, dogmes et théologies doctrinales. Mais la petite lumière, là encore, ne s’éteint pas pour autant. Heureusement, nous trouvons aussi parmi les membres des monastères et des ashrams les signes d’une authentique dévotion. Au sein de toutes les traditions du monde, on trouve des âmes porteuses de cette petite lumière surnaturelle. Elles ne se font en général pas trop remarquer. Il existe de vrais moines, simples et totalement anéantis en leur absolu, de vrais mystiques et de vrais religieux. Il est vrai qu’ils ou elles sont rares. Mais ces âmes existent. Quoi qu’il arrive, leur dévotion n’éprouve que de l’amour et de la gratitude envers la conscience infinie qui les guide en silence. Leur amour divin est embrasé par le désir transcendant d’agir dans cette conscience, ou en son nom.

 

Dans quelle dimension trouve-t-on cette dévotion? Pas seulement dans l’amour inconditionnel des lucioles pour les jardins et les ruisseaux. Il en est ainsi quel que soit le guide spirituel idéal, médium transparent entre l’infini et le fini. Soyons-en assurés, les disciples de Bouddha, de Krishna, d’Allah, de Yahvé et du Christ, pour ne citer que ceux-là, obtiennent tous leur part respective, quantitative et qualitative, de béatitude céleste dans la mesure où leurs pratiques leur permettent de s’oublier eux-mêmes. Les formes externes de la religion n’ont pas grand-chose à voir avec ce genre de spiritualité immanente. Il y a bien sûr des gradations, des degrés, puisque tout est graduel dans la nature. La hauteur et la qualité des joies intérieures obtenues sont subordonnées à la pureté du sentiment qu’on éprouve. Ce sentiment ne semble pas être soumis à l’aspect que prend l’objet de notre dévotion. Les membres des sectes de toutes allégeances ne seront probablement pas d’accord avec cet état des lieux, mais cela ne change rien à l’affaire. Quels que soient les différents aspects sous lesquels la lumière de la conscience se révèle, c’est l’oubli de soi-même qui communique à l’âme les germes de son évolution. C’est l’abnégation de l’égo-mirage qui appuie sur l’interrupteur pour que la lumière soit. Sans la déconstruction graduée du faux-égo matériel,  aucun chemin de sagesse, si exotique ou enchanteur soit-il, ne pourra nous mener vers la dissolution complète du « je » et du « mien ». Tout se passe en nous. Si, dans l’oubli profond de nous-mêmes, dans notre silence mental, nous ne trouvons pas l’Infini, il est inutile de nous égarer dans les sanctuaires de Palestine ou dans les grottes de l’Himalaya. L’âme n’a pas besoin de voyager pour s’agrandir; elle porte avec elle l’immensité.

 

Quoi qu’il en soi, notre monde est en train de changer. Sous l’irrésistible poussée des énergies incandescentes qui descendent des confédérations galactiques, l’âme divine s’éveille en nous. C’est un phénomène irrévocable qui ne reconnaît pas de frontières humaines et qui s’habille de différentes couleurs selon les personnes qui en reçoivent les bénéfices. On se rend compte que la terre et le ciel n’existent pas par hasard. L’évolution des espèces et l’hypothèse du Big Bang ne sont que des hypothèses plus ou moins farfelues, de « pures spéculations » si l’on s’en réfère aux dernière paroles que Darwin a prononcées sur son lit de mort, c’est-à-dire des « chèques en blanc » sans aucune valeur scientifique. Un grand nombre d’entre nous réclament aujourd’hui de vraies réponses et veulent aller jusqu’au fond des choses. Une présence oubliée se réveille dans nos consciences. D’anciens jardins secrets, abandonnés dans les arcanes de notre être profond, sont aujourd’hui revisités. Beaucoup d’entre nous s’aperçoivent que derrière les phénomènes de la nature se trouve un champ de cohérence universelle. Tout porte à penser que ce champ de conscience est immatériel, son origine n’étant pas due à une réaction de divers éléments physiques, biochimiques ou autres. La science actuelle, on le sait, est une science de faits, mais non de causes. En plus d’être corrompue par la cupidité de quelques familles d’industriels hostiles au genre humain, la recherche scientifique est une discipline imparfaite. On sait donner la mort, mais on ignore tout sur ce qui donne la vie. Si nous cherchons de vraies réponses, où allons-nous les trouver? On veut connaître la cause de toutes les causes. Avaler une pilule synthétique pour museler des symptômes sans guérir le mal qui nous accable ne nous satisfait plus. On ne veut plus confondre l’effet avec la cause. En astrophysique comme en biologie, il nous manque une philosophie de l’expérience. On note des faits, on observe les résultats d’une expérience, mais on ignore comment cela se fait et pour quelle raison cela se fait. En allopathie, on diagnostique une maladie sans se poser la question : pour quelle raison environnementale cette maladie est-elle survenue? Il n’est pas inutile de rappeler que pour les grands chercheurs en virologie moléculaire, le virus n’est rien et le terrain est tout. Les infortunés disciples de Pasteur devraient s’en souvenir et abolir le crime international de la vaccination. Pour ne donner qu’un seul exemple qui est très loin de n’être qu’une exception isolée, rappelons que plus de 500 000 enfants ont été paralysés en Inde à la suite de l’injection des produits neurotoxiques épouvantables contenus dans différents vaccins (mercure et thimérosal, ainsi que d’autres poisons connus pour être aussi virulents les uns que les autres). L’acte était-il prémédité? Avons-nous affaire à un programme maléfique de dépopulation piloté par des élites psychopathes? J’en appelle à la conscience de ceux qui tirent les ficelles de la médecine : être médecin ou pharmacien est une vocation; ça ne devrait pas être une occasion de s’enrichir aux dépens de la souffrance humaine. Errare humanum est sed diabolicum preservare… Se tromper est humain, mais persévérer dans son erreur est diabolique.

 

On observe l’hypertrophie d’une glande, mais on ignore pourquoi elle s’est mise à grossir. Il y a bien quelques hypothèses par-ci par-là, mais les théories n’ont rien à voir avec la réalité. Je ne voudrais nullement tomber dans le piège de l’antiscience, car il est certain que l’étude des éléments naturels est une bonne chose et que les chirurgiens font des prodiges. Mais pour beaucoup d’entre nous, le nouveau questionnement semble être le suivant : comment se fait-il que toutes les études physiologiques des éléments matériels ne nous apprennent absolument rien sur le mystérieux dynamisme qui préside à la transformation de ces éléments? En admirant chaque printemps la douce lumière qui émane du corps des lucioles au-dessus des ruisseaux, je me demande si la science contemporaine, que l’on dit « positive », ne devrait pas commencer par devenir plus ouverte sur le plan causal, ce plan qui est l’esprit même de cette « positivité » autoproclamée. Elle permettrait ainsi à ceux qui la pratiquent d’entrevoir la lumière vitale, la cause première qui anime la matière à travers la substance vivante de toutes choses. D’où vient cette lumière vivante et quelle en est la fonctionnalité? Savoir répondre à cette simple question serait un vrai saut quantique, un véritable changement de paradigme capable de faire s’effondrer les vieux cadres de pensée de la croyance cartésienne. Le grand historien André Malraux n’a pas dit que le 21e siècle serait religieux; il a dit qu’il serait spirituel. Je vous laisse méditer sur la nuance.

 

Durant mes études universitaires, j’ai noté que classer des faits et des dates historiques était une activité passionnante pour certains, mais une chose qui m’ennuyait profondément. Partiellement connaître, par exemple, le génome humain peut sans doute aider à faire avancer un certain savoir. Mais est-ce suffisant? Ce que nous voudrions surtout savoir, c’est dans quelles conditions et sous l’empire de quelle volonté s’opèrent les multiples productions de ce fameux génome. Non? Pour tout vous dire, j’aimerais marcher dans les traces de Fulcanelli et des alchimistes de l’art sacré qui réfléchissaient au symbolisme hermétique des choses; comme eux, je n’arrive pas à me contenter d’une simple identification des corps. Comme beaucoup d’entre nous désormais, je réclame la connaissance du secret de l’élaboration des corps. Nous sommes fatigués du matérialisme réductionniste qui nie l’esprit vivant.

 

Par quelle magie la vie donne-t-elle la vie? Car nous savons beaucoup de choses à propos des éléments de la nature, mais nous ne savons pratiquement rien sur la nature elle-même. Nous savons l’analyser et la détruire, mais nous sommes incapable de créer ne serait-ce qu’une seule petite aile de luciole ou de libellule. Je veux dire une aile véritable, une aile qui vole et qui appartient à un être vivant autonome qui peut se reproduire; il ne s’agit pas d’une aile en plastique made in China, vous l’aurez compris. Et si, comme on nous l’annonce à grands renforts d’une certaine propagande liée à l’intelligence artificielle, nous parvenons à créer un jour un être vivant artificiel, cela ne fera que reculer le problème puisque ce sera un ingénieur déjà vivant qui aura créé ce prodige justement appelé « artificiel ». Je me trompe peut-être, mais pour vraiment créer, il faudrait créer à partir de rien et non se servir de ce qui est déjà vivant et qui a déjà été créé. Non? Sinon ce n’est qu’un plagiat, une parodie de création, un mensonge scientifique de plus, une simple imitation du vrai prodige cosmique originel. Nous pouvons défaire ce que nous avons fait, mais nous ne pouvons pas refaire ce que nous défaisons dans la nature. Nous pouvons détruire une luciole, mais qui peut en créer une? Il n’y a qu’à survoler les territoires dévastés du Nord du Québec pour réaliser l’ampleur de nos erreurs. Les affreuses coupes à blanc des industries dans l’ensemble de nos forêts ancestrales en sont de bien tristes preuves. Nous savons mettre des bébés au monde, mais nous ne savons rien sur l’origine de la vie elle-même. On nous inculque une éducation sur des faits matériels innombrables, mais on ne nous apprend rien sur l’origine de la conscience. Lorsqu’un physicien cherche à découvrir la force occulte sous l’influence de laquelle les miracles de la nature s’accomplissent, il se fait traiter le plus souvent d’illuminé dans les médias et on lui coupe les subventions. Ce qui est le jour pour le Christ est la nuit pour Lucifer. Quand on s’arrête de courir et qu’on commence à regarder au fond de soi,  on découvre vite que ce qui nous intéresse vraiment, c’est de rechercher l’animateur inconnu du cosmos, le Grand Magicien, le cerveau universel  qui est à l’origine de toutes les merveilles qui nous entourent.

 

Les formules empiriques sont incapables de fonctionner toutes seules. Il y manque toujours le principe vital, c’est-à-dire l’essentiel. Un exemple banal est de rappeler que deux volumes d’hydrogène combinés à un volume d’oxygène donnent de l’eau. Tout le monde sait cela. Mais la formule est incapable de produire la moindre goutte d’eau. Qui nous enseignera d’où vient qu’il soit impossible d’obtenir une seule goutte d’eau en appliquant à la lettre la formule H2O? Pourquoi cette formule, qui est chargée d’expliquer la production de l’eau, ne nous permet-elle pas d’en produire? Vous pouvez défier n’importe quel chimiste de créer une seule goutte d’eau en mélangeant de l’oxygène à de l’hydrogène, même s’il respecte les volumes recommandés. Sans un troisième élément essentiel, les deux gaz refuseront toujours de se combiner. L’agent primordial capable de provoquer l’union des deux gaz, c’est le feu, bien entendu. Sans l’intervention du feu, sous forme d’étincelle ou autre, la formule H2O est inefficace. Par analogie, on comprend qu’il manque à nos explications scientifiques quelque chose de crucial. Une véritable démonstration scientifique devrait nous donner l’ensemble des données d’une opération, mais elle ne le fait pas parce qu’il lui manque quelque chose d’absolument essentiel : la vie! Les temps sont peut-être venus de ne plus considérer nos hypothèses abracadabrantesques comme des certitudes scientifiques. Ou alors, qu’on nous prouve définitivement que la vie provient bel et bien de la matière et du hasard.

 

Une grande révolution silencieuse est sur le point de transformer le monde : c’est la révolution des consciences. De nombreux savants travaillent à réparer l’erreur grave qui dominait toute la science d’hier et l’empêchait de reconnaître qu’un principe universel immatériel anime la matière. C’est ce principe immatériel que nous retrouvons partout dans la nature. Comment les lucioles transforment-elles en lumière une partie de leur énergie vitale? Serait-ce grâce à ce principe immatériel qui les anime? Et il ne faudrait pas, en donnant des explications de l’ordre d’une oxydation chimique hypothétique, reculer la question au lieu de la résoudre comme on l’a souvent fait en mauvaise science par le passé. Ce serait prendre l’oxydation pour la cause, alors qu’elle en est seulement la résultante. Une résultante de quelle cause cachée au juste? Une résultante de la présence de la vie immatérielle qui anime les lucioles, de même que tous les êtres vivants, à quelque règne qu’ils appartiennent. Le chaos social et écologique du monde moderne viendrait-il de l’absence total de ce principe immatériel au sein des programmes d’éducation? On en est aujourd’hui convaincu. René Guénon (1886-1951) avait raison de dire qu’une civilisation qui ne reconnaît aucun principe supérieur ne peut que s’effondrer.

 

Une chose reste certaine : l’angoisse du matérialisme vient du fait qu’il s’agit d’une théorie qui ne tient pas compte de l’agent igné, c’est-à-dire du principe actif sous l’influence duquel s’opèrent toutes les transformations de la matière. Ce principe est pourtant la base de l’énergétisme. Le malaise actuel de la société vient de l’exclusion systématique de cet esprit. Les méthodes scientifiques actuelles nient systématiquement ce qu’elles ne peuvent quantifier. C’est une attitude qui n’est pas du tout raisonnable. Il faut espérer que la révolution de la conscience qui se déroule actuellement partout dans le monde est sur le point d’apporter aux sciences connexes le caractère spirituel qui leur manquait : on découvre la volonté supérieure et le dynamisme actif universel caché au cœur des choses et des êtres. C’est cette présence que les Anglais nomment « God » quand ils s’exclament sans y penser « Oh my God! ». En fait, ce mot provient du mot « Gûdo » dans l’ancienne langue teutonique; il signifiait « ce qui doit être invoqué ». Le mot Gûdo provient lui-même du nom « Baal-Gaud » (prononcer gôd) qui signifiait dans la langue millénaire de Babylone « ce qui doit être adoré ». Le principe actif qui sous-tend l’univers est adorable et il se manifeste à nous lorsqu’il est invoqué. Au commencement de toute chose est le Verbe, le Logos, c’est-à-dire l’invocation des vibrations sonores métaphysiques. On redécouvre lentement, indépendamment, la vraie signification du mot Dieu, la Vibration Suprême Individualisée. Et cette redécouverte se fait naturellement, individuellement, sans être nécessairement obligé de faire appel à une organisation sectaire religieuse institutionnalisée, occidentale ou orientale. On ne peut rien forcer dans ce domaine. Quand l’élève a soif de connaissances réelles, le guide se présente aussi naturellement que le printemps se manifeste quand les jours d’hiver sont révolus.

 

Le Dieu des lucioles et des étoiles est essentiellement libéral et amical, il n’est pas de nature jalouse, vengeresse ou colérique. On remarque que les instruments de nos laboratoires ne sont pas forcément dans l’erreur, mais ils indiquent la vérité dans une limite si restreinte que leur vérité ne nous apprend pratiquement rien sur le sens de notre existence. Les microscopes, télescopes, ordinateurs bio-quantiques les plus sophistiqués ne sont que des extensions de nos perceptions sensorielles ou mentales limitées. Ces instruments sont dans l’impossibilité de nous montrer l’élément vital essentiel qui anime le vivant parce que cet élément est du domaine du merveilleux. Je rêve du jour où le merveilleux deviendra scientifique. Cet agent qui est à l’origine de la force vitale est invisible pour les yeux, impalpable pour le toucher, inaudible pour l’oreille, inodore pour l’odorat et inconcevable pour l’intellect. Il s’agit vraiment d’une étonnante merveille. C’est pourquoi la science matérialiste ne peut le trouver. Tant que la science restera positive dans ses faits, mais négative dans son esprit, elle ne le trouvera pas. C’est précisément le principe de l’esprit vivant qui nous permet de pénétrer le mystère de la vie, d’en comprendre le sens et de l’identifier enfin à l’intelligence de l’univers, conscience lumineuse et souveraine des espaces infinis, Principe Vital Essentiel, Lumière des lucioles, des étoiles filantes et des astres lointains. La présence de ce principe actif divin au cœur du vivant est le radar par lequel les grands oiseaux migrateurs parviennent à s’orienter; c’est aussi la boussole secrète des saumons sauvages qui, après avoir visité les vastes océans, retrouvent comme par enchantement le petit ruisseau où ils ont pris naissance. La présence de cet agent divin qui nous anime est aussi à l’origine de nos intuitions mystérieuses, de nos déjà-vus, de nos voyages de mort imminente, de nos canalisations archangéliques, de nos projections astrales, de nos rémissions spontanées, de nos contacts avec les êtres décédés qui nous sont chers et de bien d’autres phénomènes inexpliqués par la science matérialiste. Il est possible de détecter la présence du Mental Divin simplement en contemplant les miracles de la nature. Encore une fois, les religions n’ont rien à voir dans ce processus. L’Église brûla le dominicain Giordano Bruno parce qu’il voyait Dieu dans le cosmos et l’adorait dans l’infini. Non contente d’avoir condamné Galilée, qui affirmait que la terre tournait autour du soleil, l’Église a brûlé Jean Huss pour sa foi indépendante et parce que lui aussi percevait Dieu à travers les énergies de la nature.

 

Il y a en nous des profondeurs psychiques et des dimensions surnaturelles qui échappent complètement à l’intelligence matérielle et qui doivent être retrouvées et enseignées dans les universités du monde entier afin de redonner un sens à la vie, à l’amour et à la mort. Nous avons perdu une grande partie de notre magie et de nos puissances mentales par suite de notre hésitation à reconnaître cette évidence : l’animation de la matière n’est qu’une résultante de la présence d’un grand principe supérieur non duel, et non une cause. Toute l’erreur de la civilisation matérialiste actuelle est là. Ressentir intuitivement la présence d’une fontaine jaillissante d’énergies inconcevables en toute chose, source divine dont nous sommes des particules de conscience surhumaine, nous aiderait à sortir des pesanteurs insoutenables du despotisme matériel et à redécouvrir librement la fluidité de l’esprit vivant. D’un scepticisme matériel qui s’effondre sous nos yeux, il nous faut maintenant passer à la vitesse d’un esprit quantique non duel, non local et non linéaire. Le champ des sciences exactes s’en trouverait agrandi et il deviendrait possible de réaliser l’harmonie entre la Terre et le cosmos, entre l’Être Divin et l’être humain, mais surtout entre l’humain et l’humain. Pour ce faire, il est nécessaire que les personnes en charge de la politique, de la médecine, des forces de l’ordre, des puissances industrielles et financières ainsi que de la justice recouvrent leur cœur et la profondeur de leur conscience.

 

J’en appelle aux sénateurs et aux membres des congrès partout dans le monde, j’en appelle aux premiers ministres et aux présidents des nations : n’écoutez plus l’appât du gain ou le désir de domination mondiale. Ces inclinations  sont source de malheur; elles n’apporteront que la destruction rapide de l’humanité et elles vous causeront des angoisses et des souffrances que vous ne pouvez pas imaginer. L’histoire se répète et suit toujours la même courbe, soyez-en assurés. Écoutez votre conscience profonde avant que sonne votre dernière heure; elle vous dira comment réparer ce qui a été brisé, comment éloigner le mal et reconstruire une société abondante, paisible, saine et heureuse, une vaste communauté qui sera une source de bonheur pour toutes les âmes incarnées sur la surface du globe, chacun selon son mérite.

 

La société en éprouvera la plus grande somme de joie. On ne pourra pas forcer les choses, car la loi est d’une belle simplicité : nous déterminons nous-mêmes le caractère et la qualité de notre vie intérieure par les causes que nous avons générées durant nos vies antérieures. « Une vie est la préparation pour la suivante » disait Origène, un des illustres Pères du Désert dont l’enseignement christique originel a été frappé d’anathème par des prélats au service du pouvoir temporel et non de la lumière divine. Nous obtenons donc infailliblement la qualité de joie et de peine qui convient le mieux à notre tempérament. Nous en recevons la quantité que nous avons inconsciemment calculée par nos actions passées.

 

Nous vivons en plein mystère dans un monde magique dont les images passent comme un rêve. Tout cela n’est-il que pure imagination? Seul le Dieu des lucioles pourrait nous donner la réponse. Et s’il suffisait de l’invoquer spontanément pour qu’Il nous inspire et nous dise enfin, une bonne fois pour toutes, ce que nous sommes venus faire sur cette planète? Alors allons-y, n’hésitons plus, invoquons cet agent divin en nous comme en toutes choses, appelons-le par nos chants, nos paroles, nos pensées, nos lectures, nos marches dans la forêt, nos yogas, nos prières, nos silences ou nos mantras. Un Être-Un infiniment fascinant, doté d’un charme infini et d’une générosité sans limite est à l’écoute partout dans l’univers. Il nous entend à sa manière, il nous protège selon sa volonté, il nous écoute et il nous répond par signes, par intuition ou par révélation. Il nous cherchera toujours parce qu’Il nous aimera toujours. Et c’est précisément de cet Amour que proviennent la lumière des lucioles ainsi que tous les soleils qui illuminent l’ensemble de la création. Tout ce que l’être humain peut épanouir va devenir cohésion, empathie, sympathie, gratitude et Amour. Cette énergie d’Amour se manifestera comme une puissance naturelle. Par leur essence même, toute science et toute connaissance spirituelle se changent un jour en Amour. Ce phénomène d’évolution est irrévocable. Rudolf Steiner (1861-1925) l’aura prophétisé avec justesse : « C’est là le secret de tout le développement futur. Tout ce que l’homme accomplira, en harmonie consciente avec l’ensemble de l’évolution terrestre, sera une semence d’amour. »

Soyez bénis parce que vous le méritez.

 

Prah-Ladji Patrick Bernard

 

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