Être… un chef-d’œuvre vivant et vibrant pour soi et pour les autres.

Les phrases sont fortes, mais les mots sont encore plus forts et, par moments, le silence les bat tous les deux”. (Bernard Weber)

Nous sommes tous uniques, nous avons tous nos couleurs, nos saveurs et nos parfums. Nous nous déguisons, souvent ou occasionnellement, pour jouer des rôles au travail, sur la rue, dans nos loisirs ou dans nos activités sociales, entre autres. On veut bien paraître, peut-être même être remarqué et au final, un peu, beaucoup, intimement, on veut être apprécié et aimé.

Derrière chaque chef-d’œuvre, il y a l’artiste, son intention, son sujet, sa technique. Derrière la forme de cet artiste…il y a l’esprit, l’énergie, l’émotion et la présence qui emplissent toute la toile, qui insufflent tout le livre, et qui imprègnent la musique ou la chanson qui l’inspire; derrière la forme…il y a aussi, assurément, à son heure, l’Anima mundi. Le tout est signifiant et complet. Il permet à la beauté, au bien et à la bonté de s’exprimer et d’être ressentis.

La nature est en soi la perfection en tout, un chef d’œuvre; où que nous regardions, tout peut nous émerveiller, nous émouvoir, nous parler. L’être humain ne fait pas exception à la règle. Il fait partie du tout, Un, derrière l’apparence.

Personne ne peut cacher qui il est et ce qu’il est. L’aptitude humaine à saisir et reconnaître l’autre devient de plus en plus accessible et naturelle. Les masques tombent; pourquoi alors ne pas être tout simplement soi, version non pas 2.0 mais le chef-d’œuvre vrai et vivant qui s’exprime avec émotion et le cœur?

Pourquoi ne pas accrocher le cadre de sa toile, de son chef-d’œuvre  avec un sourire, avec des yeux de compassion ou de passion, avec des paroles sincères convaincantes ou encourageantes ou simplement avec un silence puissant et affirmé, convaincu que tout est parfait dans le moment? Pourquoi ne pas avoir cette assurance calme qui bouillonne en vous? Ce qu’on dégage est perçu relativement aisément, n’en doutez pas. L’illusion se dissipe de plus en plus.

L’Homme se développe, se transforme et évolue à l’intérieur d’un processus intégrant ses expériences et ses réflexions, entre autres. Il devient alors l’Artiste. Une voix pourrait me chuchoter à l’oreille, à l’instant… et si tu n’avais rien à faire? Laisse aller le processus, fais-lui confiance, il te mènera à bon port.

À cet effet, un jour, un ami me demande conseil en tant que conseiller en carrière et recruteur de cadres.  Il avait à choisir entre deux opportunités d’emploi. L’une chez son employeur actuel qui impliquait un déménagement, une promotion et une rémunération substantielle et l’autre chez un concurrent avec sensiblement les mêmes conditions mais sans relocalisation. Cet ami est un comptable agréé senior avec une personnalité forte et une vision de la vie  cartésienne et logique. C’est OK, c’est un ami.  Après au moins trois rencontres à analyser le pour et le contre de la situation, il n’arrivait pas à se décider.  Je lui ai alors dit : ‘’De toute façon, quelque soit la décision que tu prendras, tu seras là où tu dois être pour faire ce que tu as à faire’’. Oups! “Tu parles d’un conseil’’, me dit-il d’une voix déçue…fin de l’histoire. Il était, et est encore, dans le processus. Il est un artiste qui s’ignore ou qui évolue à son rythme.

Une autre histoire… Un jour, je vais visiter ma mère âgée dans un centre de réadaptation où elle devait habiter un certain temps. Elle s’était fait opérer à une hanche. C’était un endroit coquet où les chambres de chacun encerclaient un lieu commun ouvert au regard de ceux qui se berçaient devant leur chambre. Ma femme, ma mère et moi étions au centre des regards de ceux-ci, en partage autour d’une table. Ma mère me demanda après un certain temps d’aller lui chercher un châle à sa chambre. Devant celle-ci, sa colocataire du moment était assise sur une chaise roulante avec une bonbonne d’oxygène à l’arrière et le filage nécessaire dans ses narines pour faciliter sa respiration. Je la salue avec un sourire et elle me dit : ‘’Je vous voyais avec votre mère. Vous lui avez pris et regardé la main. Lisez-vous les lignes de la main?”… “Madame, lui dis-je, je suis un spécialiste là-dedans.” “Pouvez-vous regarder?’’ Je lui pris la main, et quelques secondes plus tard, je la regardai avec conviction et douceur dans les yeux. “Vous avez quel âge? 60, 65 ans? Que diriez-vous si vous en avez encore jusqu’à 85 ans?’Aussitôt, j’ai perçu l’espoir dans ses yeux et observé son tronc se redresser, ses épaules se dégager, sa respiration être plus fluide et la vie couler son chemin.

Honnêtement, savez-vous quoi? Je ne m’y connais absolument pas dans les lectures de lignes de mains; par contre, j’ai la capacité de saisir l’occasion unique du Kairos pour aider et encourager l’autre. Cette journée-là, cette femme s’était attirée l’effet placebo qui peut fonctionner selon l’énergie de foi ou de croyance qu’on y met.  Ça ne coûte rien et ça peut rapporter.

Et vous, lecteur…quels sont vos propres souvenirs et expériences où vous avez été un humain, un sur-humain ou un artiste? Et demain, sur quel pied vous lèverez-vous pour vivre ce que vous êtes, pour être le changement espéré de l’humanité, le 100ième singe de l’histoire?   www.lespasseurs.com/100eme_singe.htm.

Claude Daigneault

 

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Être… un chef-d’œuvre!, Être… un chef-d’œuvre! Être… un chef-d’œuvre!, Être… un chef-d’œuvre!, Être… un chef-d’œuvre!