Ho’oponopono au-delà des 4 phrases magiques
Ho’oponopono (rectification des erreurs, remettre les choses en ordre, rétablir l’équilibre) est une tradition sociale et spirituelle de repentir et de réconciliation pratiquée par les anciens Hawaïens. Elle permet d’effacer les processus inconscients, responsables des situations difficiles dans notre vie. Cette philosophie est issue du Huna (secret), une très ancienne pratique qui aurait vu le jour en Lémurie et ensuite diffusée en Atlantide, en Égypte et en Israël avant d’être transmise en Polynésie et à Hawaï par les 12 tribus d’Israël parties découvrir le monde. La Genèse explique que les 12 tribus sont les familles des 12 fils de Jacob, alias Israël. Cet enseignement est donc millénaire. Il a été modifié plusieurs fois et adapté à chacun des peuples. Il réunifie plusieurs visions spirituelles dites modernes.
Nous y retrouvons :
- la psycho-généalogie ou transmission des mémoires à travers les générations;
- le pardon, le plus grand acte d’ÂmeOur pour soi;
- l’enfant intéRieur, le gardien de nos mémoires;
- la loi de la résonance et/ou d’attraction;
- la certitude qu’en sortant de la position de victime («le Stacose») et en devenant responsable, nous pouvons nous libérer du poids de notre héritage généalogique et karmique.
J’étais fatiguée d’analyser mon passé pour me guérir de mes souffrances. Les enseignements que j’avais reçus disaient que si je ne retrouvais pas quel ancêtre m’avait légué telle ou telle mémoire, je ne pourrais pas me libérer du programme et de la souffrance. Au début de 2008, j’ai donc abandonné et sombré dans la dépression. Ho’oponopono m’a permis de sortir de cet état, car nul besoin de savoir qui m’a transmis une mémoire, finis les “où, quand, comment, pourquoi?”
Ho’oponopono est une solution si — et seulement si — je choisis d’être 100 % responsable (et non coupable) des mémoires que je porte par héritage généalogique ou karmique. Je possède ainsi 100 % de capacité à les libérer. L’inverse est aussi vrai, car si je suis victime à 100 %, je serai totalement impuissant! Que choisissez-vous?
Ce qui se passe à l’extérieur est le reflet d’une mémoire que j’ai à l’intérieur de moi. Par contre, s’il est impossible de modifier l’extérieur, prendre la responsabilité de changer ce qui se passe en moi, en étant à l’écoute de mes émotions et de mes pensées, est 100 % sous mon contrôle!
Questions à se poser : qu’est-ce que je ressens, apprendre à nommer. Quelle mémoire en moi est sur la même fréquence que cette personne qui vient me perturber? Et non pas : quelle mémoire en moi a créé la personne et son conflit? À cet égard, je ne suis pas en harmonie avec cet énoncé du Dr Hew Len.
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Histoire (selon Wikipédia)
«Les rituels de libération étaient longs et demandaient la présence d’un Kahuna (gardien du secret) et la réunion des personnes impliquées dans le conflit ainsi que leurs familles. […] Morrnah Nalamaku Simeona (1913-1992) était une kahuna lapa’au (guérisseuse par les plantes). Sa mère Lilia était une des dernières kahuna la’au kahea reconnue (prêtresse qui soigne par les mots). En 1976, elle commença à renouveler Ho’oponopono. Sa version fut influencée aussi bien par son éducation (baptisée catholique, de parents protestants) que par ses études philosophiques sur l’Inde, la Chine et Edgar Cayce.
Le mélange des traditions hawaïennes, des prières au Créateur Divin et la liaison des problèmes avec la réincarnation et le karma, donna un procédé nouveau et unique de résolution des problèmes: SITH, Self Identity through Ho’oponopono. D’un procédé guidé de thérapie de groupe, elle fit un procédé d’entraide individuel. […] Son système comprend certaines techniques de Ho’oponopono pour arriver à un travail commun entre les trois aspects de la conscience ou du Moi: supraconscient Aumakua le père, conscient Huane la mère intellect, Unihipili l’enfant intérieur subconscient.»
Selon son enseignement, il existe un Créateur Divin qui s’occupe des prières altruistes : «Lorsque la phrase c’est accompli est utilisée à la fin d’une telle prière, cela signifie que le travail de l’Homme est terminé et celui de Dieu commence.» L’Identité de Soi-Même signifie que les trois Moi ou aspects de la conscience sont en équilibre et reliés au Créateur Divin.
À cause de leurs vibrations basses, les prières égoïstes atteignent uniquement le monde astral, le lieu des désirs et de la convoitise. De ce niveau de conscience, les désirs personnels matérialistes seraient accordés. Les prières altruistes, dans lesquelles on prie aussi pour la liberté d’autres êtres ou objets, atteignent par leurs hautes vibrations le niveau divin. De ce niveau-là vient l’Énergie Divine, la mana divine ou la Lumière Pure. Cette dernière résoudrait la partie douloureuse des souvenirs négatifs chez tous les participants, indépendamment du niveau auquel ils se trouvent. Qu’ils soient incarnés ou non, tous sont libérés.»
«En 1992, (Ihaleakala) Hew Len, ancien étudiant et administrateur de Simeona, est devenu l’instigateur de son organisation. Contrairement à l’enseignement de Simeona, il propose de « conduire l’Homme au statut-zéro, où il aurait des possibilités infinies, pas de mémoire, pas d’identité. » Pour atteindre cet état, que Len nomme l’Identité de Soi-Même, on devrait répéter incessamment un mantra : Je t’aime, je suis désolé, pardonne-moi, merci.»
(Réf. Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ho’oponopono).
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La méthode SITH comprend 12 prières et de multiples symboles, le plus important étant l’eau bleue, un cycle de 10 respirations et des exercices physiques. En 2009, j’ai eu la chance d’assister à deux séminaires donnés par le Dr Hew Len aux États-Unis. Il est interdit d’en diffuser le contenu. Par contre, comme tout est dans le Tout, tout se réunifie et plusieurs informations sont disponibles par d’autres enseignements modernes ou ancestraux.
«Je t’aime. Je suis désolé. Pardon. Merci» est le mantra créé par le Dr Len. Pour sa part, Mornah n’était pas en accord avec la méthode des mantras. Voici les énoncés primordiaux du Dr Len: «La paix commence en Soi. Chaque événement est une opportunité de libérer une mémoire en moi. Notre vie est la projection de nos mémoires et de celles de nos ancêtres.»
Je reproduis ici trois des douze prières de la méthode SITH:
- «Créateur Divin, Père, Mère, fils qui ne font qu’un: Si moi (nom), ma famille, mes proches ou ancêtres, nous t’avons offensé, et avons offensé (nom de la personne) sa famille, proches ou ancêtres, en pensées, mots, actes et actions, depuis le début de la création jusqu’à ce jour, nous demandons pardon. Puisse tout cela (ou nommer le problème) être nettoyé, purifié et libéré. Que tous les blocages, les mémoires, les énergies indésirables être transmutés en pure Lumière. Ainsi soit-il.»
Réf. : Zéro limite, Joe Vitale, p. 62; Ihaleakala, Hew Len, p. 214; Les Éditions Le Dauphin Blanc. - « »Je » suis le « Je ». Je viens du vide vers la lumière. Je suis le souffle qui nourrit la vie. Je suis ce vide, ce néant au-delà de toute conscience, le Je, l’identité, l’absolu. Je dessine la courbe de mon arc-en-ciel à travers les eaux. Le Je, le trait d’union entre l’esprit et la matière. Je suis l’inspiration et l’expiration. Je suis le souffle invisible et intouchable. Je suis l’atome indéfinissable de la Création. Je suis le Je.»
Réf. : La voie la plus facile, Mabel Katz, Les Éditions Le Dauphin Blanc, p. 27. - «La Paix: La Paix soit avec toi, toute ma Paix. La paix du Je, la Paix du Je suis. La Paix pour toujours, maintenant et pour l’éternité. À toi Je donne ma Paix. À toi Je laisse ma Paix. Non pas la Paix du monde, mais seulement ma Paix. La Paix du Je.»
Réf. : La voie la plus facile, Mabel Katz, Les Éditions Le Dauphin Blanc, p. 107.
J’ai composé une prière unique, qui s’inspire des quatre piliers du pardon, à partir des enseignements Ho’oponopono. Elle résume bien le processus de pardon et de libération des mémoires. Je l’accompagne d’un exercice de respiration. Je diffuse cet enseignement lors de mes stages.
Devenir conscient de mon inconscient et me libérer de mes anciennes programmations est un chemin de ConScience vers l’Éveil dans l’ÂmeOur*.
Pour retrouver ma véritable Identité, je me libère de ce que je ne suis pas pour laisser émerger qui «Je Suis» (Je ne suis pas mon histoire ou celle de ma généalogie, je ne suis pas ma souffrance).
Ainsi, je me reconnecte à mon Être et je retrouve toute ma puissance dans l’ÂmeOur pour être heureux. Si mon cœur est enveloppé de rancœur, il ne peut plus battre à l’Unisson!
Le processus de libération par la connaissance de soi et le pardon permet l’expansion de l’ÂmeOur en moi et autour de moi.
* Étymologie : Am: souffle de vie; Our: lumière
L’ÂmeOur est un état d’être, pas seulement un sentiment! Mettre en Lumière notre étincelle divine primordiale, le souffle divin qui nous habite pour l’éternité.
Âme (du latin anima, « souffle, respiration ») est le principe vital et spirituel, immanent ou transcendant qui animerait le corps d’un être vivant.
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