La fois où j’ai décidé de coucher
Je sais que lors du dernier numéro, je m’étais engagée à continuer à vous fournir des indications sur comment utiliser son discernement pour sélectionner les candidats dans les sites de rencontres. Je bifurque de sujet parce que j’ai vécu une expérience simple, et je la partage.
On m’a indiqué qu’il était possible qu’il y ait des gens qui arrivent et qui n’ont pas lu les chroniques précédentes. Pour les nouveaux, voici un résumé. Je suis divorcée et célibataire depuis bientôt 8 ans. J’ai fait mes expériences. J’ai fait le tour. J’attends patiemment que le bon se place, en nettoyant des espaces énergétiques, qui remontent à la surface au fur et à mesure. Alors que je fêtais mes neuf mois d’abstinence sexuelle avec quelqu’un d’autre, parce que j’ai ma sexualité personnelle, et j’ai refusé beaucoup d’occasions aussi à ce qu’on trempe son “egg roll dans ma sauce” (53 exactement pour l’année 2018). La fin de semaine avant la Saint-Valentin, je me suis offert un modèle physique satisfaisant un soir, que je n’ai pas revu. Je ne mélange pas mes énergies sexuelles avec un homme pollué des siennes.
J’ai réouvert mes comptes sur deux réseaux ciblés pour écrire ma série de chroniques sur les sites de rencontres. Sur Tinder: 1369 non, 3 oui, 0 conversation entamée. Il ne se passe rien là. Sur Zoosk: 70 notifications par jour, pour des candidats “pas rapport” la plupart du temps (genre 345 kms de distance, ou trop petit, ou trop laid). Je ne paye pas là-dessus et ça ne me donne aucun droit de parler à quelqu’un. J’ai la paix pour les ignorer. Je me dis que si un jour je tombe sur le “jack pot”, je paierais pour discuter avec la personne. À date, je suis plus contente des économies que j’ai faites, parce qu’il n’y a pas grand-chose qui se passe. À l’exception d’une chose, il y a un amant que j’ai eu il y a quatre ans qui est venu me parler. Il s’est manifesté là-dessus, et on a discuté sur Facebook après.
Nous n’étions plus amants depuis 4 ans, mais il restait le “ramancheur” de la famille. À l’époque, j’avais eu trois visions face à cet homme, d’âme verte et blanche. Moi, je suis une âme jaune, avec du mauve. Ce n’est pas la même famille d’âmes. Fait que déjà là, il y a un décalage en énergie.
Le premier soir où on s’était rencontré jadis, nous avons vécu une initiation sacrée d’Isis et d’Osiris. Ça avait été tellement intense que ça m’a chavirée le goût d’exploiter ce créneau, mais l’occasion ne s’est jamais représentée depuis. La deuxième vision que j’avais eue était symbolique. J’étais sur une autoroute direction sud, et lui de l’autre bord, direction nord. Et j’avais vu aussi, en troisième lieu, lui tenir une porte à demie-fermée. Alors, ça n’a jamais porté sur autre chose, à part quelques coups ici et là, peut-être quatre en tout. En plus, on ajoute le facteur temps. Il avait ses enfants à temps plein. Moi, j’ai besoin d’espace plus que ça.
Il n’est plus notre ramancheur depuis plus d’un an, car il s’était fait une copine jalouse et contrôlante, qui avait réussi à foutre le bordel. Là, il n’est plus avec elle, et il répare toutes les ruptures de liens qu’il a faites. Bon, je n’ai pas de problème avec la rédemption, chaque individu est libre de travailler son espace. Au final, ce n’était pas assez travaillé parce que je ne l’ai pas revu après. Un gâteau de fête, finalement.
Et là, même chose. Ça fait 9 mois que tous les deux sommes en sevrage sexuel, et qu’on travaille nos programmations chacun de notre côté. Au moins, ce n’était une personne trop lourde vibratoirement. Bon, ce n’est pas trop mon genre physique, mais plutôt spirituel au moins, et il est grand (lol).
Alors, on “chatte”, ça coule. Il a grandi en conscience. Il a fait de la place pour avoir un peu plus d’espace. Évidemment, c’est le seul que j’ai eu qui s’y connait en tantrisme et kamasutra. C’est pour ça que c’est intéressant d’y aller. Je vous annonce tout de suite que ça n’a pas eu l’impact vibratoire recherché, juste par le fait qu’on se rencontre encore dans l’intimité, quatre ans plus tard, et le lien du cœur n’y était pas.
Premièrement, même si les connaissances sont là, c’est un homme. Il n’a pas été capable de les utiliser à cause de son côté animal. Il ne s’est pas donné la peine de le maîtriser, parce qu’il avait soif. Pourquoi? Moi, je le sais. Le cœur n’était pas ouvert suffisamment. Ce fût d’ailleurs ma déception, mais plutôt un réconfort que ça ne soit pas lui. Le sexe n’est pas bon, ou pas à notre avantage nous les femmes, quand on est trop existante aussi.
Bref, je suis retournée chez moi, la queue entre deux jambes, pour cinq minutes de préliminaires, cinq, ou presque, d’actions, et cinq autres pour un petit peu de “cuillère”, histoire de ne pas couper ça trop raide. Alors, je ne le revois plus. Il s’est monté des standards qu’il n’a pas su atteindre, comme livrer une table neuve qui arrive toute brisée chez quelqu’un qui vient de l’acheter. Plus que ça, ça aurait pu être n’importe quel homme 3d que ça aurait fait pareil, au bout du compte.
La décision pour moi s’est prise toute seule finalement. Après un moment comme ça, ça confirme encore plus que, c’est une perte de temps de s’offrir des siestes à la carte. Ce genre d’individu se court-circuite dans l’auto-sabotage au niveau de sa communication et de qui il est. Ça finit par rejeter la prise à l’eau parce que c’est un tout petit poisson, qui avait l’air bien brillant dans son élément. Surtout moi qui est réglée comme une pendule, tu ne peux pas me niaiser longtemps.
Bref, je le savais pour les hommes nouveaux qui s’essaient, mais là, avec un homme du passé qui revient “amélioré”, pour s’apercevoir que c’est à la surface seulement. Alors, je me pardonne d’avoir choisi de vivre l’immaturité de l’autre dans ma création. Aussi la mienne pour avoir plongé sans lien du cœur encore une fois. Je me pardonne des risques que j’ai pris, sous prétexte qu’il y a encore un voile de l’illusion qui plane sur ces hommes du passé, pas à la hauteur de leurs espérances finalement.
Je suis contente de m’être divertie pour ma fête, car après tout, on est tous humains. Je l’avais souhaité, créé, d’être accompagnée en cette période. J’avoue que j’aurais préféré recevoir le bon, mais ç’a l’air que je n’étais encore pas prête, et que je renouvelle mes standards. Ça m’a permis de mesurer que je suis capable d’être dans mon moment présent et d’accueillir la vie, de ne pas tirer des plans sur la comète et de partir sur une direction carrément irréelle. Que maintenant, pour ceux qui reviennent du passé, soient au même stade que les nouveaux qui arrivent. Amen.
Julie L
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