La liberté endurcie

Habituellement, la liberté peut faire peur quand tu as été contraint toute ta vie à répondre à des conditions extérieures. Celles-ci se sont avérées de plus en plus exigeantes et restreignantes à la longue. Il y a même des gens qui n’osent pas être libres et Qui Ils Sont en relation de couple également. Le sentiment de solitude pèse sur l’incarnation, peu importe la situation affective.

Au début de mon célibat il y a 10 ans, plein de mécanismes m’étourdissaient. Je n’étais pas bien avec moi-même. Je cherchais un absolu parfait et j’ai expérimenté l’accueil de ce que la vie me présente, de ce que j’avais provoqué comme ouverture. Exemple : je m’ouvrais un compte sur un site de rencontre, j’avais des affinités avec des hommes, je les rencontrais, je prenais ce qui me tentait, je laissais ça là, et je recommençais ma quête parce que j’avais le choix d’explorer pour mieux trouver. Il m’a fallu un certain temps pour me rendre compte que je ne me rapprochais pas de l’Amour auquel mon cœur aspire, et que j’accumulais les expériences insatisfaisantes.

Je courais après les occasions et je sautais dessus quand la porte était ouverte. J’ai appris à distinguer les circonstances grâce aux réactions des gens quand tu leur dis la vérité. Le malaise que ça crée quand tu mises sur la transparence en dévoile énormément sur le genre de personne qui se trouve en face de soi. Je vous recommande de jouer cette carte-là et de bien vouloir reconnaitre la vérité telle que la situation vous la présente. Vous allez déjà pouvoir bien cerner le type de caractère de votre candidat(e), de même que ses croyances et programmes limitatifs, parce que ceux-ci vous conduiront à mesurer quel genre de problématiques que vous allez rencontrer si vous choisissez de construire sur de telles bases. Il n’y a rien de pire que d’avancer dans de l’illusion pour édifier sa vie.

Il y en a également qui se fuient dans des activités, du social, du bruit, de la musique ou de la télé. Le temps précieux que l’on a pour soi est un privilège de la haute connaissance en évolution, et nous nous devons d’accueillir ce passage le plus sereinement possible. Ce qui nous use, c’est quand ça se prolonge. Combien de gens ont attendu toute leur vie pour se donner la possibilité d’aimer véritablement son prochain et de faire confiance pour ouvrir son cœur? Ça prend la « bonne » personne, et c’est l’âme qui orchestre tout ça. Elle peut être blessée, mais la guérison est toujours possible à quiconque relève le défi de la sérénité.

Je le dis souvent, permettre le don de soi à celui qui savoure et partage le moment est une clé. L’échange libre de Qui Nous Sommes, basé sur la gentillesse et la sincérité, rend la communication et la communion possibles. Si ce sentiment n’est pas bien installé en ton cœur, ce n’est pas une relation qui va alimenter le Dharma.

Nous en avons assez de vivre du karma dans nos relations. Il y en a même qui ont fermé définitivement leur cœur, et le sentiment de confiance en leur plan divin a disparu. Ce grand écart souligne et soulève des difficultés courantes, dans la capacité de se créer une vie de rêve amoureusement, et ce, pour la première fois dans la vie. J’appartiens à cette espèce.

Je travaille sur le surpassement de soi pour que le cœur s’allège de tout ce qu’il a emmagasiné. Il me reste la résistance pour la cigarette que je tarde à tasser, et qui continue d’éloigner la rencontre avec l’homme qui m’est destiné. En attendant, ce n’est pas grave. Je m’accueille dans le processus et je remets tout ça dans les bras de mon âme bienveillante. Comme si je lui disais : transmute tes trucs, place tes choses, et je vais suivre facilement, puisque c’est toi qui fais les efforts, et que moi je m’adapte à bien intégrer ce bonheur-là.

Ce n’est toutefois pas du temps perdu, car je m’accommode très bien de cette solitude. J’utilise ces moments pour me construire, réaliser le programme de ma vie par l’utilisation de mes talents, et monter les échelons un à un, dans le plus grand respect des gens et de la vie. Je ne cherche plus à forcer la rencontre de l’idéal. J’essaie plutôt de l’être moi-même. C’est comme ça que je l’attire, par le magnétisme de ce que je dégage. Par chance, il n’y a plus d’hormones là-dedans. Le cœur est clair, et on est à son écoute plus facilement. Objectif : une vie fluide amoureusement.

Soyez bénis! Namasté

Julie L.

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