J’EN AI FINI AVEC LE CIRQUE DE LA COVID
C’est terminé pour moi. J’ai rédigé pas moins de 345 pages d’articles depuis février 2020 et le Cirque est toujours en ville. Le panurgisme atavique des Québécois va l’emporter. Je pense que ce qui fait d’une personne une entité parfaite ou presque n’est pas sa force, sa puissance, son intelligence, ses grands talents, mais la sagesse du tao qui en découle, c’est à dire le parfait équilibre entre la densité du titane et la fragilité d’un pétale de rose et surtout de pouvoir utiliser les deux pour ce qu’ils sont. Je ne crois pas qu’il soit bon pour l’homme Nouveau d’avoir les deux pieds fermement ancrés dans le sol et qui porte son regard sur ces derniers, pas plus qu’il n’est bon pour l’homme Nouveau d’avoir la tête dans le Ciel et de n’y voir que des nuages à flotter si haut. Le tao est l’Équilibre Parfait tel qu’il existe dans tous les Univers ainsi créés. Tel un grand building, il faut avoir une fondation solide dans le sol et simultanément avoir accès à la terrasse du sommet pour y admirer le monde.
Aimer la paix, aimer l’amour, c’est bien, c’est mieux que semer la guerre et la haine. Mais, si la paix et l’amour n’arrivent pas à se protéger de la guerre et la haine et y mettre un terme, alors l’amour et la paix, c’est de la gibelotte ! Brandir l’épée de feu et soumettre l’adversaire à plus dure partie qu’il s’y attend relève de la noblesse des grands Esprits. Se terrer dans la peur, tremblotant et bêlant, relève de la même gibelotte que tout à l’heure. Ni Dieu ni Diable ne cherchent à posséder notre âme présumée, ce ne sont là que mythes et fadaises pour enrichir l’œcuménisme et le prosélytisme des cohortes de petits tyrans en soutane comme en jellâba. Entre le théisme de Panurge et le rejet acariâtre de l’athéisme bébête se situe le merveilleux Déisme d’un seul Dieu pour soi, à Soi parce qu’en Soi, dans le silence et la magnificence d’une courte méditation.
Dieu que la vie est simple quand on cesse de la rendre complexe pour Dieu sait quel jeu stupide. Nous sommes tous Esprits d’abord, dans l’essence et humain ensuite pour lui donner du fil à retordre. Quand t’as compris cela, jouer l’humain n’est plus amusant. On se retire et on se balade dans l’asile en regardant les délirants délirer, sans rien dire, sachant qu’un jour, évolution oblige, ils en seront là à leur tour. Alors, je les laisse s’amuser avec leur virus, j’ai autre chose à faire maintenant.
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