Le drainage et l’organisme d’une personne âgée
On devient âgé lorsque le dynamisme physique et intellectuel atteint un seuil où tout effort devient pénible : se déplacer, se concentrer, quand l’usure du corps fait mal et lorsque l’on a besoin des autres pour la vie quotidienne.
Il n’y a pas d’âge où l’on bascule dans la vieillesse, ce peut être à 60 ans, à 80 ans, à 100 ans ou jamais d’ailleurs; c’est une question de personne et non pas d’état civil. Seule compte l’énergie vitale du corps, car elle seule peut permettre d’assumer les travaux quotidiens de l’organisme.
Entretenir et préserver son énergie vitale, c’est rester jeune. L’âge avancé doit faire prendre la résolution de nettoyer systématiquement l’intérieur de son corps par un drainage des différents organes, pour éviter à la « rouille » de gripper les rouages organiques.
La circulation, c’est bouger, c’est la vie. Nous entrons dans une phase de vie où les organes sont déjà moitié centenaires ou plus. Ils commencent, malgré de bons et loyaux services, à ne plus répondre avec la même vivacité. Au début, c’est surtout le temps de récupération qui va changer. Ce qu’un organisme mettait une heure à éliminer à 20 ans, il faudra trois ou six heures (exemple) pour un organisme qui a trois fois vingt ans.
Les plantes de drainage doivent désormais faire partie intégrante du mode de vie et d’entretien. L’activité physique décroît au fil de l’âge, le corps bouge moins et tout ce qui circule dans le corps commence à ralentir. Ce ralentissement d’activité nous protège des douleurs qu’une surcharge d’effort entraînerait indubitablement.
Il faut cependant choisir : soit on évite les douleurs du corps en limitant ses efforts et on finit alors par perdre force, souplesse et vitalité, soit on passe outre les petites ou moyennes douleurs et l’on continue à la force de la volonté de faire fonctionner au mieux son corps, sachant que douleurs, raideurs et souffrances sont au bout de la journée.
Le bénéfice c’est de continuer à bouger, à s’activer, à entretenir sa souplesse, sa force, sa jeunesse. Il n’y a pas une bonne et une mauvaise solution, c’est à chacun de ressentir ce qui est bon pour lui.
Les plantes de drainage pourront apporter beaucoup de bien-être et permettront de conserver au mieux ses acquis physiques et psychiques. La souffrance n’est pas une fatalité liée à la vieillesse. C’est une phase de vie que l’on se doit d’aborder encore plus fortement que les précédentes. Ne dit-on pas que tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir ?
Une vieillesse orientée vers l’action et le désir d’entretenir son corps c’est la porte de l’espoir, et l’espoir, c’est la vie. On devient vieux lorsqu’on abandonne ses rêves, lorsque l’on ne peut plus rire et s’amuser. Celui qui garde sa souplesse psychique, s’il a su conserver au fond de lui le gamin qu’il était il y a quelques dizaines d’années, alors la vieillesse n’a pas de prise sur lui, peut-être, mais pour les rhumatismes, les plantes se chargeront de l’aider. Pour moi, les meilleures plantes pour le drainage sont le pissenlit, l’artichaut, le chardon marie, l’aubier de tilleul et le boldo.
Que ce soit en tisane, en teinture mère, en ampoule ou en capsule, une semaine de cure c’est merveilleux pour le corps !
Marie-Lise Pelletier
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