Les enfants du divorce
Une nouvelle expérience des âmes se vit en ces temps libérateurs et équitables. La plupart de nos sociétés sont ouvertes au droit au bonheur sur Terre, alors que nous pouvons recourir à l’option du divorce si le mariage n’est pas harmonieux.
Ce qui était important pour moi dans la vingtaine s’est raffiné dans la décennie suivante : le défi que mon âme m’a en quelque sorte imposé consistait à installer une base lumineuse par ce savoir spirituel, et surtout, me donner l’occasion de le faire à ma manière. Cette version était pourtant timide face aux décisions que j’ai prises, probablement le résultat d’une confiance personnelle que j’ai bâtie avec les expériences de la vie. Ça m’a amenée à me réconcilier avec une maturité grandissante, une sagesse de reconnaître et honorer mon essence profonde, et surtout la respecter. Je suis passée d’une conscience hésitante à une application concrète. Bref, il s’agit inévitablement de la conscience de la répercussion de ses choix de vie, avec les expériences qui en découlent.
Aujourd’hui, je comprends des choses auxquelles il ne me dérangeait pas auparavant de m’adapter. En voici un exemple. L’âme de mon ex-mari est verte, et la mienne jaune avec une aura mauve. De plus, dans mes fonctions médiumniques, je suis une femme arc-en-ciel pour être capable de répondre aux besoins des gens et de la Terre. Aller rejoindre le vert dans sa fréquence est facile pour moi. Toutefois, ce faisant, l’incapacité de mon ex-conjoint à venir me rejoindre dans mon jaune a commencé à me manquer. J’ai pu le faire par curiosité, ouverture et amour, mais à la longue, je me suis sentie restreinte sur certains plans de qui je suis jusqu’à en arriver à un point où je ne pouvais plus « ne plus être moi ». La coupe débordait. J’ai essayé de vider, j’ai réussi à mettre de l’amour dans chaque pelletée de la démarche de changement que mon âme avait choisi de faire, avec de la compassion, surtout de mettre de la paix dans le processus de transition.
Je n’ai pas réussi à amener l’autre dans l’ouverture réciproque à l’amour inconditionnel, puis au développement de cet amour, à la fusion des deux êtres dans la relation couple et famille. J’ai failli à cet endroit, parce qu’un couple, ça se danse à deux, et que je ne peux pas assumer l’ouverture à la place de l’autre. Je me pardonne d’avoir entamé ce genre de relation, qui était fermée dès le départ. J’ai expérimenté le fait de ne pas pouvoir changer ce qui est malgré mon bon vouloir. La leçon a porté car elle influence maintenant mes choix, qui consistent à opter pour des échanges dans l’ouverture, créant automatiquement un magnétisme favorable aux rapprochements des âmes, la chimie de l’amour.
C’est toujours une question de maturité : ai-je suffisamment d’amour pour accepter ce qu’il en est? Et m’adapter tout en étant réellement moi-même… à travers l’autre! Voilà le secret d’une relation, du moins à la lumière de ce que j’en comprends à la suite de mon expérience.
La fermeture n’est jamais un signe positif. Quand ça stagne, ça bloque. J’ai plus de facilité à accueillir la réalité que de m’obstiner ou de m’entêter contre elle. Je sais qu’en agissant ainsi, je me retrouve toujours perdante. À un moment donné, ramer à contre-courant ne nous dit plus rien.
Le poids des responsabilités joue aussi un rôle capital au sein du couple. Malheureusement, avec les aléas de la vie, ça passe subtilement loin derrière dans nos priorités. Et ça contribue au naufrage.
La maturité génère également une communication véritable. Si le climat est trop chargé en émotivité, c’est inévitable, la catastrophe devient imminente.
L’amour, c’est l’ouverture à la lumière, là où tout est fluide, facilement compatible, où les talents grandissent, où la joie de vivre se multiplie au contact de cette création commune.
Je transportais deux de mes quatre enfants tout à l’heure, et le sujet s’est présenté. Mon garçon me dit : « Maman, t’aime mieux être seule qu’en couple toi. » « Non, ai-je répondu. J’aime le couple véritable. J’attends mon tour simplement. » On a poursuivi avec la coordination de la garde partagée, la synchronisation de nos horaires pour la semaine à venir. Mon garçon est mieux chez son père d’abord en raison d’un problème d’humidité dans l’immeuble où je vis et que je gère quotidiennement, et ensuite parce que sa vie sociale et sportive tourne autour de la ville où habite son père. Et voilà qu’il affirme soudainement que je suis responsable de cette dualité qu’il vit d’être partagé entre deux maisons, et que je n’avais pas à faire éclater la famille. À ses yeux, j’étais devenue une égoïste profonde qui ne tient pas compte du ressenti des membres de la famille. Il a raison. C’est l’une des rares fois où j’ai tout misé sur la voie de cœur, sur la direction qu’il souhaitait prendre, de concert avec l’âme, ma paix intérieure, et du développement de son bonheur dans ce monde.
Le niveau d’émotion chez mes deux enfants a monté, et ils se sont mis à m’accuser de si, de mi. Je suis restée calme, rassurez-vous, et j’ai tenté de limiter les pots cassés.
« C’est le timing de l’âme », que je leur ai servi en guise de réponse! Ce n’est pas Julie qui a décidé de mettre fin au mariage, c’est l’âme qui a placé le sentiment parfait pour prendre la direction nécessaire à ce virage de vie. J’ai juste accueilli et accepté ce qui en était. Pourquoi? Parce que j’ai vite compris, dans la vie, qu’une décision prise par le mental ne rend pas justice au plan de vie pas plus qu’elle n’honore le cœur. On se manque de respect quand on n’écoute pas sa vérité profonde, et ce, peu importe ce que l’on traverse.
J’ai tout fait (homonyme : j’étouffais) pour que cela fonctionne pour que ce soit bien, mais j’ai peu d’astuces dans mon coffre à outils pour contourner la fermeture, qui freine et décourage l’initiative et les solutions. J’ai vu mon ex sombrer dans un sentiment d’impuissance et finir par s’y trouver confortable. Je n’ai pas trouvé la clé pour l’aider. J’ai accepté, lâché prise, et me suis référée à mon centre, à qui j’ai confié le plein pouvoir décisionnel. Il n’était plus question qu’un choix passe par la tête dorénavant, et c’est toujours le cas depuis.
Nos enfants étaient jeunes quand l’idée du divorce s’est imposée, car l’aînée n’avait que 4 ans. Secrètement, je trouvais cela parfait, car je me disais que les conséquences seraient moins désastreuses que s’ils avaient été adolescents, par exemple. Je ne dis pas qu’ils n’ont pas vécu consciemment cette période, mais il y avait moins de résistances mentales à ces âges, et que l’adaptation s’en est vue facilitée. Ça reste de l’émotion non dénaturée, en accord avec leurs choix de vie aussi, dans leur plan d’âme. Ils ont choisi des parents non compatibles et séparés pour pouvoir se réaliser et comprendre deux styles de vie différents et complémentaires à leur évolution. Parce que s’ils avaient voulu atterrir dans une famille où règne l’harmonie, il aurait fallu qu’ils en choisissent une entourée de rose. Ce qui manquait dans notre couple. En effet, ce n’était pas rose, l’expression parle beaucoup!
J’ai réalisé qu’ils essaient toujours de comprendre quelque chose à la famille. Ma réponse a été très claire et concise : je ne pouvais rester dans une union où je ne pouvais pas être entièrement qui je suis. Et j’ai fait tout ce que j’ai pu pour que ça fonctionne. Plus tard, j’ai médité et rejoint leurs âmes pour qu’elles puissent faire le plein de paix en eux, face à leurs thèmes de vie, et notamment la séparation de leurs parents.
Le lendemain, j’en ai parlé à ma plus vieille. Elle m’a dit de ne pas m’en faire pour elle. « C’est clair que papa et toi êtes différents et mieux chacun de votre côté. » Disons qu’elle a une approche plus empathique dans sa conception philosophique et que ça lui va très bien, sur les plans de l’équilibre et de la compréhension de la vie en profondeur.
J’avoue que le divorce m’a ramenée à mes priorités de vie, qui se sont précisées pendant le mariage. J’ai réalisé que je me suis donné un cadeau en me libérant de la charge familiale à temps plein. La réduire de moitié a été bénéfique pour me permettre de retrouver du temps et de l’espace en moi. À vouloir plaire et aider mon mari, et en n’étant pas totalement libre d’être moi sans le froisser, je me suis blessée profondément, parce que c’est un gros thème dans mon livre de vies, et que je devais apprendre à redresser la situation proprement. Je ne suis plus capable de me restreindre. Alors oui, j’aime mieux être et vivre seule que d’être mal accompagnée, comme le dit la formule consacrée. J’éprouve un grand bonheur de pouvoir me permettre ce genre d’expérience, dans cette vie, qui en réconcilie plusieurs antérieures par la même occasion.
On apprend avec les expériences. Je cultive les ouvertures du cœur et c’est devenu non négociable. C’est le terrain que je souhaite entreprendre pour ma vie et le legs que je souhaite transmettre à mes enfants.
Je me suis dit qu’il vaut mieux être une mère heureuse et aimante qu’une malheureuse qui finit par développer une maladie incurable. Cela dit, la semaine où mes enfants ventilent leurs parents leur est très bénéfique également même s’ils semblent ne pas le savoir tout le temps. Ils ont l’avantage d’avoir des parents présents à eux quand ils sont là, et qui se réalisent quand ils ne sont pas là. C’est le fun l’équilibre, d’avoir deux demeures, deux fêtes, deux tout quoi!
Je leur ai également rappelé que je viens d’un milieu où les parents se sont sacrifiés parce qu’ils avaient des enfants. Résultat, un couple qui se chicanait souvent et qui n’était pas heureux. En tant que témoin de ce manque d’amour chronique, il était hors de question pour moi de reproduire ce schème avec mes enfants.
J’en ai profité pour glisser à mon garçon le conseil de prendre de ma sagesse découlant de cette expérience, soit de refuser d’entrer dans une union pour une raison autre qu’un choix de cœur véritable sous peine d’en vivre les inévitables répercussions négatives.
J’ai terminé en précisant que j’aime leur père tel qu’il est et que je l’admire beaucoup, puisque je le reconnais dans qui il est. L’amour ne change pas entre les âmes, et si un jour il accepte de vibrer le jaune et le rose, ça pourra toujours changer la donne. La maturité n’est pas là encore, en tout cas pas au point où ça pourrait modifier le parallèle des possibilités. Pendant ce temps, c’est le caractère qui tape dans le karma, et les blessures. Je suis à respecter l’évolution des gens sur Terre, à les accompagner là où ils sont rendus. Voilà la véritable sagesse. J’ai la responsabilité de ce que j’ai construit et je l’adapte à ce que je peux entreprendre, dans l’équilibre.
Conseil en terminant : illuminez vos regrets et dites-vous que vous avez essayé (si c’est le cas bien sûr) pour éviter d’en avoir d’autres, en restant dans une relation qui ne vous convient pas. #libertéd’être #aimépourquivousêtes #ouverture #accueil #amourinconditionnel
Soyez bénis!
Julie L.
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