L’EXTRATERRESTRE QUI FAISAIT DE LA RADIO
(1ère partie)
Qu’est-ce que l’ufologie profonde ?
Depuis que l’ufologie et le paranormal existent, ces deux disciplines ont coexisté en bons voisins, mais sans se parler. Un ufologue n’avait que faire des récits de spectres et préférait un témoin d’ovni vierge d’événements dans lesquels les meubles se déplacent seuls. Pas bon, ça. Et à l’inverse, le parapsychologue, occupé à installer ses micros et ses petites caméras à vision nocturne, n’avait aucune envie de savoir que des ovnis avaient déjà été dans le coin. « M’en fous ! », se disait-il intérieurement.
Ce sont les circonstances très étranges de mon entrée fulgurante dans ces deux domaines simultanément qui m’ont permis de contempler la réalité de cet autre univers, à l’effet qu’il a, tout comme le nôtre, cette fascinante diversité qui fait son charme. Étudier autant les manifestations paranormales qu’ufologiques devint donc mon combat, et bien que plus souvent sollicité par un champ que l’autre, je n’ai jamais dissocié les deux. J’ai fini par appeler cela la « nouvelle ufologie » et maintenant je donne ce nom d’ufologie profonde à cette approche, et c’est le nom de la collection d’ouvrages qu’on retrouve chez Louise Courteau et que j’ai le plaisir de diriger.
Tous les auteurs et auteures qu’on y retrouve jusqu’à maintenant ont vécu amplement les deux aspects de l’ufologie profonde à un point tel qu’il m’arrive de me demander si certaines rencontres exogènes ne sont pas à l’origine de soudaines capacités métaphysiques chez le témoin.
Il y a deux univers très distincts l’un de l’autre. Tout ce dont il sera question dans cet ouvrage, touche une réalité toute autre que la classique, celle de tout le monde, au quotidien, et qui à tout coup veut absolument expliquer mon monde, mon univers, par des hallucinations, des fantaisies de l’esprit, des sécrétions cervicales, bref du matériel de dingues et de tarés ou de fabulateurs professionnels. Je commence, à 71 ans, à trouver ça pesant ! Je vais donc vous parler de cet autre univers, sans condom, pas de masques, et tel que c’est. Dans mon langage parfois cru, familier, mais direct au point.
Donc, il existe deux univers et possiblement plusieurs autres, mais il y en a au moins deux que je connais. Il y a d’abord le nôtre, que nous partageons avec quelques milliards d’individus, et avant mes seize ans, on me l’aurait demandé, je vous aurais répondu que je ne vois pas comment il pourrait y en avoir un autre. Que pour ça, je suis tout à fait le premier à dire que personne n’est obligé de croire ou de savoir qu’il en existe un autre, ce n’est pas essentiel, mais comme on m’a introduit très jeune dans cet autre univers, avec pour mission d’en causer toute ma satanée de vie, je ne vais certes pas mettre des gants blancs et le bec en cul de poule pour vous épargner, alors oui, ça va saigner.
Il existe un autre univers, très différent, et il l’est, et très peu de gens savent ou croient qu’il existe. Je ne l’ai pas découvert la semaine passée, mais en 1966, donc à 16 ans, et cette expédition in terra incognitae a complètement bouleversé toute mon existence, de pied en cap et encore à ce jour. On m’a remolécularisé ! Il s’en est suivie une conséquence majeure, assortie d’une garantie de cinq décennies ! Et ça continue !
Cette nuit-là, j’ai vécu un événement d’ordre paranormal spectaculaire dont l’effet magistral va s’étaler sur 55 ans, et puis j’ai vécu trois autres expériences tout aussi intenses dans une fourchette de trois ans environ. Je n’ai jamais encore rencontré quelqu’un qui partage avec moi cette série inédite. Il n’y a rien à faire, rien à dire, rien à tenter : ces événements se sont bel et bien produits dans ma réalité, dans ma vie, alors que j’étais en pleine possession de tous mes moyens physiques et mentaux, sain d’esprit, éveillé, conscient, et alerte. C’est à prendre ou à laisser et forcément, la nature humaine étant ce qu’elle est, plusieurs vont piétiner mes allégations, ce qui est normal. Moi-même, j’aurais pu vivre un incommensurable déni, mais il m’aurait torturé, puis anéanti, alors j’ai accepté d’intégrer à plein volume toutes ces conséquences, et ce encore aujourd’hui. La meilleure décision de toute ma vie.
Ce faisant, j’ai donc parcouru cet autre univers mais faut pas s’énerver, je n’ai fait qu’effleurer sa magie; oui, je privilégie ce mot, même s’il semble disproportionné ou inadéquat. J’ai été enrobé par son mystère, je me suis nourri de son énergie et je le fais encore. Je n’ai pas agi sottement, cela dit ; j’ai tout fait pour comprendre. J’ai analysé, contre-analysé, pour m’expliquer, démystifier, ramener à la normalité mes propres expériences de sorte qu’elles réintègrent mon premier univers et perdent ce fini mystifiant, mais en vain. De la poudre magique, ça ne part pas au lavage !
Cet autre univers a trois caractéristiques. Il existe. Il est colossal. Il est fait de magie. J’ajoute qu’il existe, sans doute depuis toujours, qu’il est colossal et sans doute infini, et qu’il est fait de magie, mais non de fantaisie. Arthur C. Clarke a dit un jour que « Toute science incomprise est aussitôt associée à de la magie. » Alors, me répéter cent mille fois que c’est faux et impossible, ne rendra jamais mes expériences fausses et impossibles, sinon dans la tête des obtus, et je ne peux rien faire pour la tête des obtus, et la mienne va très bien, merci !
J’ai une mission en marche depuis 1966
J’ai compris très tôt que le reste de ma vie allait être consacré à dévoiler certains aspects de cet autre univers, et c’est ce que je fais depuis le 21 décembre 1966, et c’est ce que je vais vous révéler ici dans cet ouvrage, plus et mieux que je ne l’ai jamais fait auparavant. Ça va sentir le d’sours de bras ! Et au travers de toute cette innommable existence exotique, j’ai fait de la radio dans les plus grands réseaux privés du Québec, à titre d’animateur d’affaires publiques, de 1969 à 2008, et j’étais foutument mieux payé pour le faire que je ne l’ai été pour ma mission. J’étais l’extraterrestre qui faisait de la radio.
Un futur sans avenir
Le premier événement qui s’est révélé le plus important et le plus conséquent s’est produit à une époque au cours de laquelle mon futur n’avait aucun avenir, parce que menant une existence sans promesses. Je me disais à 16 ans, que si un jour j’allais faire quelque chose de ma vie, je serais probablement le seul à le savoir. Mes performances scolaires étaient si basses que les correcteurs d’examens se penchaient pour ramasser mes notes. Ma mère me disait même que si j’arrivais un jour à me trouver un emploi d’emballeur chez Dominion[1], ce serait une bonne nouvelle. Je haussais les épaules avec une moue d’ado signifiant : Pis, après ? Ça peut être emballant ! Plus pourri que ça, tu doubles. Je l’ai fait deux fois d’ailleurs, et mon Secondaire V fut une offrande de type charité chrétienne du Ministère de l’Éducation qui, à cette époque, faisait quand même passer les cancres.
Suite à l’anneau lumineux qui, telle une auréole de saint est venu se placer sur ma tête par une nuit de décembre 66[2], je suis devenu à 17 ans le second ufologue au Québec, deux ans après Henri Bordeleau[3]. J’ai atteint ce statut sans aucune formation ou connaissances au préalable, avec une facilité obscène et à la stupéfaction générale de tous mes proches qui ont rapidement renoncé à comprendre, craignant très sérieusement un profond déséquilibre mental. Un jour, j’ai sollicité une opinion de mon père sur un de mes livres et je l’ai reçu en plein visage ! Le seul moment du cinéma québécois qui m’a rappelé ce climat hostile et toxique entretenu par mes parents, est lorsque Zachary est confronté par son père sur son homosexualité dans le film Crazy[4]. Je n’ai pas aimé ce film, beaucoup trop près de mes émotions familiales de l’époque.
Le 22 décembre 1966, je ne fais rien de ma peau, je n’ai aucune ambition, je suis comme un champ de mines, mais qui seraient toutes désamorcées, je suis comme un quai de gare où plus aucun train n’est attendu, je suis timide, malingre et solitaire, et brutalement, soudainement, deux semaines plus tard, à partir du 4 janvier 1967, j’organise des conférences avec des spécialistes et on parle de moi à la radio, à la télévision et dans les journaux.
Les profs de l’Université Laval m’invitent en conférence, et 1967 devient donc l’année charnière qui va extraterrestrialiser toute ma vie et me retourner comme un gant et, fait à noter, personne n’est « derrière moi », comme on le dit souvent quand un jeune performe hors normes dans un domaine ; aucun parent, aucun adulte, j’étais le seul maître à bord. Y’en a eu du monde, mais pas derrière moi. Avec moi ! Et une tonne contre moi ! Il est vrai de dire que j’ai été magistralement soutenu par de puissants mentors, mais comme ils ne viennent pas d’ici, ça pose problème à ce point-ci du livre de vous les présenter.
Dans les jours qui suivent, le 4 janvier, je mets sur pied la SRPM, Société de Recherches sur les Phénomènes Mystérieux, et ce faisant, j’attire l’attention de tout le monde, par mes propos enflammés sur les ovnis et les extraterrestres. Comme déjà mentionné, je vais vivre deux autres expériences majeures, qui pour ceux et celles qui l’ignorent, sont à ce point folles et impossibles, que même ceux qui me croient se demandent comment ils font. Parce que moi, je n’y croirais pas. Sérieux !
Hé, pensez-y ! Me faire injecter des connaissances hallucinantes à la tonne sur un sujet dont j’ignore tout de A à Z par l’intermédiaire d’un anneau lumineux posé sur ma tête et duquel vont s’extraire des languettes qui vont s’attacher sur le pourtour de mon crâne, et faire de moi un expert en moins de deux semaines, puis, contacté deux fois par signaux lumineux des extraterrestres, oui c’est de cela dont il est question, leur formuler une requête très précise à chaque fois, obtenir une réponse physique et mesurable à chaque fois dont une, immédiate et avec témoins. Je vais vous demander de croire ça, de plonger dans un bain d’acide, alors que vous nagez calmement dans l’eau calme et claire de votre monde au ph équilibré ? Alors que je ne le ferais pas dix secondes si c’était votre bouquin ? C’est mon challenge !
Et tout cela m’a propulsé comme une Saturne V dans un univers fabuleux pour les cinquante années et plus qui ont suivies. Tout en étant animateur d’affaires publiques à la radio. J’étais l’extraterrestre qui faisait de la radio.
C’est ainsi que j’ai traversé le miroir d’Alice[5] et le pion a pris du grade ! Pourquoi moi ? Ouais, pourquoi pas Neil Armstrong, Isaac Asimov, Einstein, ou Kennedy ? Parce que poser cette question-là, c’est penser en Terrien, et je ne pense pas en Terrien dans ces cas-là. Vous connaissez l’histoire du papillon grandiose qui essaie de faire comprendre à la chenille dégueu, qu’il y a autre chose que de se traîner le cul dans la vie ? Elle lui tourne le dos et crapahute son camp de là, en maugréant sur le nombre de crétins finis qu’on peut rencontrer dans une vie !
J’ai été choisi, parce qu’il faudra vous faire à l’idée que c’est ce dont je parle, pour des raisons qui s’expliquent quand on ne vient pas d’ici. Je ne vois pas d’autres explications à cela. Un jour, ce sera plus clair, mais pour le moment, c’est le deal ! On a façonné un petit gars de 16 ans, très ordinaire, en un porte-étendard pour le phénomène extraterrestre en lien avec les humains. Playball, mon grand ! T’es un kid, mais tu vas jouer pour les Mets !
Le plus incroyable pour moi, est que j’ai pu, malgré cela ou, attention, grâce à cela, vivre une vie normale, travailler à la radio, me marier, avoir un enfant, divorcer comme tout le monde, vivre avec la même femme depuis 25 ans en ce jour, prendre ma retraite, voyager dans le monde, conduire une bagnole, faire de la moto, du ski, bon Dieu, une vie normale plus que normale, comme tout le monde. Et pourtant j’étais vraiment l’extraterrestre qui faisait de la radio.
Tout ce que j’ai écrit dans ma vie, à part ma liste d’épicerie, des cartes postales niaiseuses et des mots tendres à mes blondes…quand j’étais jeune…est un composite de mon essence et de la leur[6]. Est-ce que ça veut dire que tout ce que j’écris est la Vérité absolue ? Absolument pas. Comment pourrais-je avoir l’audace de vouloir bannir toutes les religions[7] et en créer une moi-même ? Mais je sais que je pointe dans la bonne direction. Oh que oui, mais on parlera de ça plus loin!
Au-delà, pendant 50 ans, j’ai été nouvelliste, reporter, puis animateur d’affaires publiques dans plus de 10 stations de radio au Québec dans les trois grands marchés de Montréal, Québec, et Ottawa Gatineau.
En tant que nouveau lecteur, vous serez appelé à une très grande ouverture d’esprit, car dans le terrier du lapin d’Alice, plus rien n’est pareil, les animaux et les cartes à jouer parlent, ce qui vous en conviendrez, ne fait aucun sens. Mais pour moi, ce n’est pas un problème, l’extraterrestre ça s’apprend très vite. Vous noterez aussi, au passage, que j’ai parfois un humour tordu. Cela s’explique par le fait que je prends ma vie très au sérieux. Mais pas ma personne. J’ai souvent le goût de faire le bouffon. J’ai beau leur dire que ce n’est pas ce que les gens pourraient attendre d’un gars choisi pour …enfin… pour ça, mais ça ne semble pas les avoir arrêtés, ou même ralentis. Ils sont toujours là ! Yep ! Ok c’est parti !
J’ai encore à dire !
Ce gars-là est une zone sinistrée.
J’ai déjà raconté des aspects de ma drôle de vie dans Ce dont je n’ai jamais parlé, Métamorphoses, l’Ère nouvelle publiés chez Québec Livres, mais là c’est très différent. Je l’ai fait comme un journaliste qui rapporte un évènement, comme un enquêteur qui fait son rapport. J’ai même fait très attention de ne pas trop laisser libre cours à l’émotion réelle ressentie, de peur de…de quoi je ne sais pas, mais je ne voulais pas me montrer émotif. Sur le ton de la confidence, comme si le lecteur et moi étions très confortablement installés dans un lounge feutré avec des canapés et des divans à bouffer, une bouteille de Saint-Julien Gruaud Larose 89, je vais m’ouvrir comme jamais je ne l’ai fait, dans aucun de ces livres.
Bref, j’ai encore à dire sur cette vie incroyable qui m’a poussé vers le mystère : celui des ovnis, des extraterrestres, des phénomènes paranormaux et de la métaphysique[8] et pas qu’un peu.
Je ne veux y mettre aucune auto-censure, aucun filtre et certes pas d’eau dans mon rouge, parce que moi j’ai le vin jaseur, ça me faire dire ce qu’autrement j’évite de livrer ! En réalité, je vais vous raconter l’endroit et l’envers d’un décor space out dans lequel j’ai évolué alors que très jeune déjà, il était évident que j’allais être un drôle de phénomène.
Ce sont des évènements impossibles qui se sont déroulés dans mon environnement alors que j’étais conscient, éveillé, parfois même avec des témoins ou des preuves physiques à l’appui, mais je ne pense pas que vous allez croire tout ce que je vais vous raconter. J’aimerais le penser, mais je sais à quel point certains aspects de ces évènements sont tout simplement impossibles à ingérer, car ils imposent de ce fait l’existence d’un autre univers et c’est beaucoup demander.
J’aurai 70 ans quand ce bouquin va paraître. C’est vieux, en tout cas, ça commence à l’être, on ne va pas se raconter des histoires, en minaudant non non non, c’est encore jeune, non ça ne l’est pas ! Alors j’espère que ledit lecteur assis devant papi va se rendre jusqu’à la fin, parce que son côté rationnel va se faire brasser jusqu’aux petites heures du matin. Je suis né pour ça !
J’ai parlé du ton de la confidence parce qu’il y a des trucs dans ce livre dont je n’ai jamais vraiment parlé avec autant d’ouverture, et je le fais maintenant, parce que si j’accepte d’être jugé, et je le serai, que ce soit au moins sur ce qui est vrai et authentique, sans aucunes supputations possibles et surtout dans le contexte. En d’autres termes, je ne vends pas cette maison avec du home staging pour vous séduire et vous éviter de voir la vraie personnalité de ceux qui y vivent. Pas de ça ici. Ce sera ma maison, telle qu’elle est tous les jours, avec mes vieux meubles, et son allure comme c’est depuis des décennies, donc pas de fioritures, pas d’effets de toges, pas de grandes envolées, pas cette fois, et pas d’agent immobilier, c’est sur ce ton-là, avec l’haleine chargée de cet excellent pinard que j’écris ce bouquin.
Pourquoi ? Parce c’est complètement en-dehors du cadre de la normalité telle que déterminée par les gens en général, les gens de la presse et les gens de science qui pourraient être tentés de me lire. Personnellement, si j’étais l’autre gars assis dans le lounge qui écoute le vieux avec en sourdine Diana Krall qui pousse The Look of Love, je me balancerais la tête, un doigt sur le menton en me demandant sérieusement s’il a toute la sienne, s’il l’a toujours eue et comment diable des trucs aussi débiles peuvent arriver à du monde normal, dans le monde normal dans lequel on vit depuis toujours. Probablement que je finirais par me retirer poliment, en lui laissant la facture, le laissant délirer sur ses histoires avec…des extraterrestres. Franchement, je me dirais, ce gars-là est une zone sinistrée !
Je suis très conscient du choix que le lecteur devra faire. Croire ou ne pas croire. J’en suis conscient parce que toute ma vie, j’ai vécu ce dilemme face au sens à donner à mes propres expériences car si tous mes sens ont capté le déroulement de chacune d’entre elles, on ne m’a jamais remis de motifs ou d’objectifs précis pour « l’après. »
Les contactés ; pas sûr pas sûr ! Je ne suis pas Georges Adamski.[9] Pas du tout, je ne suis pas non plus Howard Menger moi, à tu et à toi avec de grands blonds vénusiens, style Lucius Malfoy[10] qui viennent me voir dans mon garage. Ah non, ça c’est Arthur Matthews et je ne suis pas Whitley Strieber et certes pas Raël non plus, le frangin de Jésus avec son ovni en bois rond au Canada qui fait des rencontres douteuses dans des volcans éteints pour emporter le contrat de bâtir une ambassade pour Aliens. Tous ces gens portent le même titre ufologique depuis les années 50 ce sont des contactés par opposition à ceux qui disent avoir été enlevés, soit les fameuses Rencontres Rapprochées du 4e type, et qui vont souvent se décrire comme des victimes, appuyés en cela par le chercheur Budd Hopkins qui fut toujours convaincu que nous étions en danger dans cette histoire, à l’inverse du Docteur John Mack qui voyait dans ce phénomène une sorte d’intervention[11] comme on le dit en médecine, auprès d’une humanité souffrante.
Qu’importe, je n’ai pas eu l’honneur d’être présenté officiellement à ces Frères de l’Espace comme ils sont appelés très souvent, ou ces Envahisseurs, selon l’école de contactés, moi, je n’ai eu aucune rencontre du genre. Et en tant qu’ufologue, enquêteur, chercheur, je me permets d’afficher un scepticisme résilient face à plusieurs, pas tous, de ces contactés parce que j’ai des yeux, des oreilles, un pif et du jugement et ces gens-là, sont les seuls à avoir retiré une tonne d’argent après s’être avancés. Ce n’est pas négligeable comme indice. Des livres vendus par millions ou à la rigueur par centaine de milliers, ce qui au passage est loin d’être mon cas n’ayant évidemment pas la cape rouge et les collants bleus du « contacté typique ». Il y en a trop de ceux-là et simultanément, pas assez et après une analyse très rigoureuse, je trouve le mode de contact avec des extraterrestres auquel ils font référence, tellement humain, tellement de chez-nous, mais aussi tellement cinéma, roman, que pour être très franc, ça sent l’arnaque à plein nez. Je ne me fais aucune illusion, certains diront exactement la même chose sur mes expériences sauf que moi je sais qu’elles sont vraies.
Mais je n’ai pas le droit de prétendre que les leurs sont des arnaques parce qu’en agissant de la sorte, je donne du mou aux septiques imbuvables qui l’affirment depuis toujours et font de l’amalgame en pleine démesure comme d’hab. Dans les faits, je reste toutefois très prudent. Je n’ai rencontré en personne, aucun d’entre eux, sauf Arthur Matthews, qui évidemment étant du Lac Beauport à Québec était accessible pour moi.
Je n’ai pas été impressionné une seconde, ma résonance était à zéro, aucune émotion ne se dégageait de cet homme qui a longtemps prétendu que Nicolas Tesla lui-même était allé vivre chez-lui et qu’un énorme vaisseau s’était posé dans sa cour. Ce n’est pas l’invraisemblance à priori de tout cela qui m’indispose, mais ce qu’il dégageait en le racontant.
Quand on lui parle, quand on lit son bouquin The Wall of Light, il s’en dégage une formidable fragrance baptiste évangéliste, que je connais fort bien,[12] sa sœur était Révérende pour tout vous dire et les voisins de Matthews que j’ai connus, m’ont tous dit la même chose ; il était connu au Lac Beauport pour ses écrits meurtriers dans un journal local contre la cigarette d’une part, mais sur un ton religieux quasi extrémiste. Le gars était un fanatique qui aurait fait un excellent Shaw Moore ![13]
Je l’ai revu en 1981 lors d’une rencontre avec des officiels de l’Institut de Métaphysique Appliquée et une fois encore, c’était sa religiosité fanatique qui ressortait et sur laquelle il surfait avec en bonus des expériences dites extraterrestres. Cela dit, il était aussi connu pour de mystérieuses expériences sur de l’électricité à distance, ce qui ne prouve rien, mais démontre qu’il y a une certaine corrélation avec Tesla. Je ne sais pas et je ne saurai jamais si tous ces contactés disent vrai ou pas, il m’arrive de penser qu’ils ont vécu des rencontres spectrales[14] qu’ils transposent dans leur réalité ce qui serait alors une toute autre histoire. À titre d’exemple, plus loin, je vous raconte ce qui m’arrive avec une asiatique spectrale qui me fait vivre ma première relation sexuelle assortie d’un phénomène paranormal de haut niveau. J’aurais pu perpétuer cette présence très inusitée avec mon imagination, en faire ma « copine de Vénus » et charger la mule à l’extrême, m’inventer des petits-enfants aux yeux bridés ! Ce que je propose est que Matthews ait vécu une série de rencontres spectrales, c’est à dire une série d’expériences extra-dimensionnelles, réelles, authentiques, mais se déroulant dans un espace-temps autre que celui de son champ, sa grange et sa maison ou alors en ces mêmes lieux mais dans un espace-temps parallèle et qu’il aurait choisi par la suite de rendre palpable, matériel et dans notre dimension, histoire de faire passer le message, non par malice, ou dans le but de commercialiser son expérience, mais simplement pour que ce soit, plus crédible ! Il m’arrive de le penser.
Le sérieux et la résilience des propos de Georges Adamski qui dit avoir voyagé avec des Vénusiens et avoir observé des forêts sur la Lune [15]suggère fortement une expérience spectrale. Je ne serais pas surpris que ces contactés aient choisi de terraformer leur aventure, convaincus que s’ils ne le faisaient pas, les gens croiraient aussitôt qu’ils ont rêvé tout cela. Possible même qu’ils aient observé ce comportement de la part de leur auditoire restreint, amis, proches etc et que voyant le peu d’intérêt soulevé par leur histoire à caractère onirique, ils l’ont modifié, intentionnellement et peut-être aussi sans s’en rendre compte ? Je demeure donc ouvert à cette alternative à l’arnaque parce que ce n’est pas ce que dégageait Matthews.
D’autres dimensions ? La science quantique y pense très sérieusement.
L’idée d’une possible existence viable en d’autres dimensions n’est plus du seul département des contes de fées, des films de fiction et de l’imagination d’auteurs éclatés. Ce revirement est d’ailleurs tellement récent que la très grande majorité des gens ignorent seulement qu’il se soit produit. J’ai souvent parlé du docteur Michio Kaku mais il y en a d’autres qui, malheureusement, n’ont pas tous ce besoin de partager leurs conclusions par la vulgarisation, ne serait-ce que leur questionnement.
Juan Martin Malcadena, est un physicien quantique argentin devenu presqu’une légende dans son milieu. En 1997, il s’est demandé [16] si notre univers n’était pas un hologramme. Personne n’y a vraiment prêté attention. Or récemment, il semble qu’une équipe de chercheurs du Japon aurait validé par des simulations, la proposition de Malcadena selon laquelle notre univers serait une sorte de projection d’un univers ayant un plus grand nombre de dimensions. Selon eux, notre univers serait en quelque sorte la surface d’un univers plus vaste. Or, cette théorie de l’hologramme réconcilierait la théorie de la gravité d’Albert Einstein avec la physique quantique. Étienne Klein, un physicien Français dit que cette théorie rejoint celle des supercordes. [17] En général, cette théorie considère dix dimensions. Notre univers ne serait donc que la projection d’un autre cosmos existant dans une sorte de projection, un hologramme. Klein reconnaît et j’en suis fort aise, que la théorie en question donne le vertige avec ses six dimensions supplémentaires. Mais si la théorie ou comme le jargon de ces messieurs le veut, la conjoncture holographique de Malcadena se confirmait, cela voudrait effectivement dire que notre univers serait une sorte de portion observable d’un univers plus vaste qui lui est non observable. On voit le nôtre mais pas le plus grand. La Terre et le Ciel ???
Que la théorie de Malcadena soit ou non validée n’a aucune fichue importance ! Elle démontre surtout que ce ne sont plus que nous, les zézotérisses qui discutons de ces choses. Des gens de science, d’une science moderne, sophistiquée et audacieuse traitent d’un univers à multiples dimensions comme les initiés des mystères anciens, le font depuis des millénaires ![18]
Parmi les contactés, mes seules exceptions notables pour moi sont Betty Andreasson, Linda Cortile-Napolitano, Jean Miguères et Roseline Pallascio[19], non pas que les autres sont des faux ou des canulars, grands dieux, qui suis-je pour affirmer une telle chose, mais ceux-là ont ma confiance, tout simplement. Leur histoire, aussi incroyable et extraordinaire soit-elle, n’a pas ce côté très irritant des Space Brothers, des Envoyés de l’Espace chargeant l’humain d’une mission grandiloquente et le plus souvent irréalisable. Et bien sur il y a la mienne !
Je suis un homme bien ordinaire a qui on a demandé de remplir une mission, celle de faire connaître, comme des centaines d’autres, l’existence d’un tout autre univers. Cela s’inscrit dans un plan immense, colossal et mon rôle est tout petit, je ne suis pas prophète, guru, je n’aime pas l’expression contacté, j’ai un job à faire. Je sais que je vais en dire pas mal plus dans ce bouquin parce que l’essentiel y sera comme par exemple répondre à la fameuse question : pourquoi ces visites, furtives, cachés et vous dire que tout cela est lié à notre évolution mal foutue depuis le début, à des circonstances qui ont mené à la création de cet espèce de parc animalier dans lequel nous sommes et qu’on appelle la Terre, et que pas nous, pas encore, peut-être nos enfants, moi je pense plus loin, nos petits- enfants, verront la fin du programme parce qu’on a un foutu problème sur les bras, insoluble et pourtant il faudra le résoudre. Nous sommes 5 milliards de trop sur une planète qui ne peut en faire décemment que pas même deux. Et bientôt nous sommes 6 milliards de trop et en 2100 nous serons 14 milliards de trop.
Je ne m’attendais pas à ca ! Parce que jamais personne n’en parle, mais à laisser des milliards des nôtres se vautrer dans les déchets et l’eau croupie pour se nourrir et s’abreuver est considéré par ces Messieurs comme un crime extrêmement grave contre le principe même du mot humanité. Nous ne sommes pas même considérée globalement comme une civilisation, alors comme dirait mon garagiste, ca va mal en shop en estie . !
[1] C’est ça quand on naît en 50 : plein de noms de commerces qui n’existent plus. Thrift, Steinberg, W.E Begin, etc.
[2] J’ai soigneusement travaillé sur la séquence de mes écrits, alors n’allez pas tout gâcher en sautant des chapitres ! Merci.
[3] Il le devint après avoir fait une stupéfiante observation dans le ciel de Montréal en 1965. Nous avons travaillé ensemble à distance quelque temps, puis nos chemins se sont séparés. Il est décédé en 1986.
[4] 2005 un film de Jean-Marc Vallée
[5] Alice in Wonderland par Lewis Carroll en 1865
[6] Je parle des extraterrestres, alors habituez-vous parce que ce sera comme ça jusqu’à la fin !
[7] Les Religions c’est assez ! Quebec-livres 2018.
[8] Et de la radio. Ce sont eux qui m’y ont emmené et non l’inverse.
[9] George Adamski,est né en Prusse en 1891.Il a émigré aux États-Unis par la suite et va s’éteindre en 1965 dans le Maryland. Il prétend être non pas un enlevé mais un contacté par des extraterrestres en novembre 1952, un Vénusien, du nom d’Orthon, près de Desert Center en Californie. Il écrira plusieurs livres : Flying Saucers Have Landed (co-écrit avec Desmond Leslie) en 1953 (Les soucoupes volantes ont atterri, 1954), Inside the Space Ships en 1955 (À l’intérieur des vaisseaux de l’espace, 1979) et Flying Saucers Farewell en 1961 (L’Adieu aux soucoupes, 1985).
[10] L’un des méchants s’opposant à Harry Potter.
[11] Pris dans le sens anglophone du terme : un acte destiné à empêcher la détérioration d’une crise en marche.
[12] Il y avait plusieurs d’entre eux impliqués dans le mouvement I*AM que j,ai fréquenté de 1978 à 1982.
[13] Le révérend de la petite ville de Beaumont du film culte des années 80 : Footlose
[14] J’explique ce qu’elles sont en long et en large dans Révélations spectaculaires sur les Faits Maudits.
[15] En 1953 certains ont sans doute cru à cette histoire de forêts sur la lune.
[16] The Large N Limit of Superconformal Field Theories and Supergravity.
[17] Trustmyscience.com
[18] Cf Les Divergents 2019
[19] J’inclus tous mes témoins qui ont vécu une RR-4 typique dont Louis, Michelle du NB, Sisi bref tous ces gens dont j’ai parlé longuement dans mes ouvrages.
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