Mal de « bloc »…

C’est une grosse préoccupation dans une vie, et on y touche dans chaque incarnation. Tout ce qui vit sur Terre doit se poser quelque part. Avoir sa place concerne tous les règnes dans l’équilibre de ce monde. Être précisément à cet endroit et y demeurer, avec un sentiment naturel de se sentir chez soi, est un défi actuellement très difficile.

Il y a plusieurs égrégores énergétiques de dépressions, alimentés par beaucoup de gens insatisfaits de leurs conditions de vie, car un foyer dysfonctionnel rend les gens malheureux. Le problème vient du déséquilibre qui existe quand il y a abus et négligence. Tout se base sur le respect, et c’est le manque de confiance appuyé par des faits qui rend la base difficile à assurer. C’est un manque de succès, de gratification envers la vie, et c’est basculer dans toutes sortes de directions dont plusieurs vont de travers. Beaucoup de « cochonneries » ne tournent pas rond dans la tête de plusieurs personnes, et les preuves ne manquent pas.

Mon entourage préféré est celui de personnes organisées dans leurs choix et qui respectent l’environnement et les autres. Ils se trouvent dans l’équilibre de la vie, heureux et harmonieux. C’est ce que je suis. Mais cet état ne prédomine pas dans la société, et j’avoue ne pas avoir réussi à trouver une rue quelque part qui porte cette vibration.

Au lieu de ça, j’ai des voisins du « sixplex » qui fument de la drogue sur leur balcon, devant leurs enfants, l’un d’eux se balançant et marchant à l’extérieur du balcon en se tenant sur la rampe, au premier étage. Je peux vous en raconter bien d’autres. Ma plus que décennie en appartement est riche d’exemples douteux desquels j’ai été témoin, fertiles en envahissements, en immaturité de tierces parties, en chaos organisationnel du propriétaire sans compter les spécimens à qui il loue.

Quand je dis que ça ne tourne pas rond dans le marché immobilier, c’est que le système des loyers est très lourd, et certains propriétaires véreux profitent de cette lacune pour faire preuve de mauvaise foi. Ça accentue l’écœurement d’entamer une procédure légale pour essayer de redresser un peu les choses.

Entre autres exemples, celui du stationnement commun est problématique. Il manque d’espace, et l’endroit est entouré d’un ravin non sécurisé. Je pourrais continuer en disant qu’il n’est ni éclairé ni organisé (lignes absentes, aucune numérotation, etc.). Trois unités sont concernées par le problème. Un locataire ne pourra rien faire, car il est déjà dans le trouble avec le proprio, notamment pour le non-paiement de son loyer. Un autre suggèrera des solutions surprenantes, par exemple briser ceci ou cela pour que ce soient finalement les autres qui se chargent de résoudre le problème. C’est carrément mal intentionné, et on le voit dans les six solutions que cela implique. Et il y a moi, la sagesse et l’équilibre dans tout ça, qui propose une solution pour que ça avance, parce que ça fait longtemps que ça traîne et que le problème a déjà entraîné de nombreuses conséquences. J’ai également les pattes très blanches, il n’y a rien à dire sur mon cas.

J’opte toujours pour une discussion à l’amiable, et je suis favorisée parce que je me suis beaucoup entraînée à être capable de trouver des solutions harmonieuses à n’importe quel problème. Mais je ne peux pas me charger du bout que l’autre ne veut pas faire.

C’est ainsi qu’en dernière extrémité, la loi reste le seul recours valable pour communiquer avec quelqu’un de négligent, procrastinateur, et qui t’évite en plus parce qu’il sait que tu le prends sur le fait, encore et encore.

Je suis rendue à me dire que le propriétaire veut que je l’amène pour une troisième fois devant la Régie du logement. Ne nous attardons pas sur la lenteur du système et les complexités administratives parce que j’en aurais long à dire aussi à ce sujet. Je vois l’hiver approcher, et compte tenu de toutes les complications qu’on vit déjà sans neige, la froide saison annonce tristement une réalité que je n’ai pas envie de traverser une neuvième année de suite. Lui, c’est parce qu’il ne règle pas. Il espère s’en sortir en laissant le temps prendre de l’espace et que ça tombe tout seul. Quand ça fait huit ans que la porte d’entrée ne fonctionne pas bien, à un moment donné, c’est assez. Elle ne va pas se remplacer toute seule. Et ce n’est pas exagéré.

Ce qui est malheureux dans tout ça, c’est qu’il y a beaucoup à faire pour redresser la situation de déséquilibre entre propriétaires et locataires, parce qu’il y a de l’abus d’un côté comme de l’autre. Je veux dire que je me souhaite fortement un(e) proprio de bonne foi, comme moi, ou un montant alléchant qui me permettrait de me procurer mon autonomie et de m’éloigner. Une personne qui n’aura pas un signe de dollar chromé, entouré d’un cerveau, à la place du cœur. Quelqu’un de responsable et qui s’occupe bien de ses affaires.

Soyez bénis!

Julie L.

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