POUR QUEL VIRUS ALLEZ-VOUS VOTER ?
La pandémie aura eu raison de l’efficacité de nos gouvernements en temps de crise. On dit d’ailleurs dans tous les cours de gestion, dont ceux que j’ai suivis chez COSE, que le leadership se divise en deux : en temps de paix et en temps de guerre (ou en temps de crise). C’est Churchill qui le démontra en étant considéré comme le meilleur premier ministre à vie du Royaume-Uni pendant la guerre et le pire dès la paix revenue.
C’est normal. D’ailleurs un PDG et un général, bien qu’aux mêmes niveaux, n’opèrent absolument pas de la même manière. Qui voudrait d’un ti-mononcle prêt à négocier devant une tasse de thé avec un ennemi déterminé à nous faire exploser en mille miettes ?
Dès son élection, ayant voté pour lui, Trudeau a commencé à me fatiguer. Mais quand je l’ai vu passer l’Halloween en Inde avec le kit parfait du politicien ridicule, j’ai hurlé ! Puis vint la covid. Les mesures, le masque et surtout sa spécialiste-santé qui rend tout le monde malade. Non, non, non et non. Terminé. Jamais je ne pensais qu’un jour, je m’ennuierais de Harper !
Je ne me considère ni de gauche ni de droite; je pense incarner le centriste parfait. Je m’oppose à des mesures trop gauchistes quand elles favorisent la médiocrité et je m’oppose à des mesures trop droitistes quand elles massacrent notre liberté.
Je suis favorable à l’aide sociale, mais pas pour un gars de 35 ans en santé qui vient d’un milieu d’abus du système, comme c’est trop souvent le cas; je parle de style « bougon ». Je suis favorable à l’immigration, n’étant aucunement xénophobe, mais je favorise une intégration harmonieuse sur le plan de la langue et de la culture. Nous, on considère les coquerelles comme de la vermine et on en n’élève pas pour en faire de la bouffe !
Le gouvernement Trudeau est grandement responsable, avec sa politique de maternage dans l’absolu, de la grande difficulté que bon nombre d’entreprises ont vécue tout l’été pour du personnel saisonnier. Cueilleurs, plongeurs, manœuvres, etc. qui ne sont pas les jobs payantes du siècle, j’en conviens, mais que lui a remplacées par la PCU.
La pandémie m’aura fait découvrir que la politique est une affaire trop sérieuse pour être gérée par des politiciens. Le plus grave problème du système électoral, et on le voit aux États-Unis, sont les mesures électorales adoptées immédiatement après que les élections sont terminées. Que ce soit dans quatre ans ou plus tard, on s’y met tout de suite. Il faut avoir eu deux mandats pour être pensionné !
L’intérêt réel de la population ne compte absolument pas, mais attention, on a tendance à dire que les systèmes non capitalistes et très socialistes, voire communistes, sont les meilleurs. Ah oui ? Vous n’avez pas oublié les malheurs quotidiens des millions de Soviétiques, ceux actuels de Cuba et de la Corée du Nord !
Il n’y a pas de système idéal. Les anarchistes sont d’accord avec moi, mais je ne suis pas d’accord avec eux, donc la gestion d’une nation, qu’importe l’essence et la nature des mesures adoptées, ne conviendra jamais. Mais derrière ce constat d’échec se cache une très grande vérité. Il est terriblement vrai que nous avons le gouvernement que nous méritons, car il sera toujours à l’image du peuple, que ce soit un gouvernement tyrannique ou démocratique.
Le choix que nous aurons aux urnes est le choix que nous nous donnons. Alors, si on trouve que nos gouvernements sont cons et que cela s’avère fondé, prière de ne pas oublier que nous le sommes tout autant !
Jean Casault
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