Quelques citations de Neale Donald Walsh
Cette chronique rend hommage à un des plus grands sages de ce monde. Grâce à son éditeur francophone, Les Éditions Ariane, nous avons l’autorisation de pouvoir partager certains extraits de La trilogie complète Conversations avec Dieu. Un gros merci à Marc Vallée président-fondateur des Éditions Ariane.
« Tu ne peux rien créer (ni une chose, ni un objet, ni un événement, ni aucune expérience d’aucune sorte) qui soit hors du plan de Dieu. Car le plan de Dieu est que tu crées tout ce que tu veux : la moindre chose. C’est dans cette liberté que repose l’expérience de Dieu en tant que Dieu, et c’est l’expérience pour laquelle je t’ai créé. Ainsi que la vie même. »
« Le mal, c’est ce que tu appelles le mal. Mais même cela, je l’aime, car ce n’est que par ce que tu appelles le mal que tu peux connaître le bien. Ce n’est que par ce que tu appelles l’œuvre du diable que tu peux connaître et accomplir l’œuvre de Dieu. Je n’aime pas plus le chaud que le froid, le haut que le bas, la gauche que la droite. Tout est relatif. Cela fait partie de ce qui est. »
« Tout est « acceptable » aux yeux de Dieu, car comment Dieu pourrait-il ne pas accepter ce qui est? Rejeter une chose, c’est nier son existence. Dire qu’elle n’est pas correcte, c’est affirmer qu’elle ne fait pas partie de moi – et c’est impossible. »
« Cependant, retiens tes croyances et reste fidèle à tes valeurs, car ce sont les valeurs de tes parents, des parents de tes parents, de tes amis et de ta société. Elles forment la structure de ta vie, et les perdre serait défaire le tissu de ton expérience. Toutefois, examine-les une à une. Révise-les à la pièce. Ne démantèle pas la maison, mais regarde chaque brique et remplace celles qui semblent brisées, qui ne soutiennent plus la structure. »
« Tes idées sur le bien et le mal ne sont que cela, des idées. Ce sont les pensées qui fournissent la forme et créent la substance de qui tu es. Il n’y aurait qu’une raison de les changer, de les retoucher : dans le seul cas où tu ne serais pas content de qui tu es. »
« Toi seul peux savoir si tu es heureux. Toi seul peux dire de ta vie : « C’est ma création (mon fils), en laquelle j’ai mis toute ma complaisance. » »
« Si tes valeurs te servent, retiens-les. Mets-les de l’avant. Lutte pour les défendre. Mais cherche à lutter d’une manière qui ne nuise à personne. Il n’est pas nécessaire de blesser pour guérir. »
« Je n’ai pas dit que vos valeurs sont mauvaises, mais elles ne sont pas bonnes non plus. Ce ne sont que des jugements. Des affirmations. Des décisions. La plupart ont été prises par quelqu’un d’autre. Tes parents, peut-être. Ta religion. Tes professeurs, tes historiens, tes politiciens. »
« Parmi les jugements de valeur que tu as incorporés dans ta vérité, tu en as émis très peu toi-même, à partir de ta propre expérience. Pourtant, c’est pour l’expérience que tu es venu ici – et à partir de celle-ci, tu es venu te créer. Tu t’es créé à partir de l’expérience des autres. »
« S’il existait un seul péché, ce serait celui « de te laisser devenir ce que tu es en raison de l’expérience des autres ». C’est pourtant le « péché » que vous avez commis. Vous tous. Vous n’attendez pas de faire votre propre expérience, vous acceptez l’expérience des autres comme un évangile (littéralement). Puis, la première fois que vous rencontrez l’expérience véritable, vous superposez sur cette rencontre ce que vous pensez déjà savoir. »
« Si vous n’aviez pas fait cela, vous auriez peut-être une expérience entièrement différente, une expérience qui donnerait tort à votre maître ou source originelle. Dans la plupart des cas, vous ne voulez pas donner tort à vos parents, à vos écoles, à vos religions, à vos traditions, à vos textes sacrés, alors vous niez votre propre expérience en faveur de ce qu’on vous a dit de penser. »
« C’est dans votre attitude par rapport à la sexualité humaine qu’on en trouve le meilleur exemple. Chacun sait que l’expérience sexuelle peut être l’expérience physique la plus tendre, la plus excitante, la plus puissante, la plus vivifiante, la plus régénératrice, la plus stimulante, la plus affirmative, la plus intime, la plus unificatrice, la plus divertissante dont soient capables les humains. Ayant découvert cela de façon expérientielle, vous avez choisi plutôt d’accepter, à propos du sexe, les jugements les opinions et les idées qu’ont promulgués les autres – qui ont tous un intérêt dans votre façon de penser. »
« Ces opinions, ces jugements et ces idées étaient en contradiction directe avec votre propre expérience, mais parce que vous avez peur de donner tort à vos maîtres, vous êtes tous convaincus que votre expérience était mauvaise. Par conséquent, vous avez trahi votre propre vérité à ce sujet, et les résultats en sont désastreux. »
« Vous avez fait la même chose en ce qui concerne l’argent. Chaque fois, dans votre vie, que vous avez eu un supplément d’argent, vous vous êtes merveilleusement bien sentis. Vous avez merveilleusement apprécié de le recevoir et vous avez apprécié de le dépenser. Il n’y avait rien de mal là-dedans, rien de mauvais, rien d’intrinsèquement « mauvais ». Mais on vous a tellement inculqué les enseignements des autres à ce sujet que vous avez rejeté votre expérience en faveur de la « vérité ». »
« Ayant fait vôtre cette « vérité », vous avez formé autour d’elle des pensées qui sont créatrices. Vous avez ainsi créé autour de l’argent une réalité personnelle qui l’écarte de vous, car pourquoi chercheriez-vous à attirer ce qui n’est pas bon? »
« Étonnamment, vous avez créé cette même contradiction autour de Dieu. Tout ce que ressent votre cœur à propos de Dieu vous dit que Dieu est bon. Tout ce que vos enseignants vous disent à propos de Dieu, c’est que celui-ci est mauvais. Votre cœur vous dit que vous pouvez aimer Dieu sans peur. Vos enseignants vous disent qu’il faut craindre Dieu, car c’est un Dieu vengeur. Vous devez vivre dans la peur de la colère de Dieu, affirment-ils. Vous devez trembler en sa présence. Toute votre vie, vous devez craindre le jugement du Seigneur, car le Seigneur est « juste », vous rappelle-t-on. Pardieu, vous serez en difficulté lorsque vous affronterez la terrible justice du Seigneur! Par conséquent, vous devez « obéir » aux commandements de Dieu, sinon… »
« Surtout, ne posez pas de questions logiques telles que : « Si Dieu voulait une stricte obéissance à ses Lois, pourquoi a-t-il créé la possibilité qu’elles soient violées? » Vos enseignants vous répondent alors que Dieu voulait que vous ayez le « libre choix ». Mais où est la liberté de choix quand le choix d’une chose plutôt que d’une autre entraîne la condamnation? Où est le « libre arbitre » quand ce n’est pas votre volonté, mais celle d’un autre, qu’il faut accomplir? Ceux qui vous enseignent cela feraient de Dieu un hypocrite. »
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