Respecter l’autre dans son évolution!
Je vous dirais qu’après avoir réglé les besoins de base à notre quotidien, une des plus grandes leçons de notre vie se résume à devenir amour inconditionnel, ce qui nous permet de nous détacher du drame. L’Amour comporte une responsabilité pour celui qui l’émet : accepter que cet Amour soit libre, au-delà même de ce qu’il provoque chez les autres. La communion est issue dans l’ouverture du cœur et de la place que nous lui faisons pour qu’il se ventile. C’est ce qui nous amène à notre prochaine prise de conscience. En prenant le temps de bien l’accueillir, la compréhension de ce qui en est apparaît sympathiquement, ce qui nous amène à prendre la décision de… Ainsi, on ne le regrette jamais, car la voie du centre est juste et nous amène à poursuivre notre mission avec présence.
Certains le savent, mais j’ai entamé récemment la série d’ateliers de groupe sur la nouvelle énergie des Rayons que je reçois et transmet à des participants conscients et désireux de cheminer dans la légèreté. Récemment, nous avons vu la puissance des Rayons Argentés. Ils ont la faculté de dénuder tout ce qui est faux et illusion, de mettre fin à des relations toxiques, et de remettre à l’ordre ce qui est croche ou manque de transparence. Les ruptures relationnelles peuvent arriver sous ces influences.
Comme je suis aux premières loges pour la construction de l’atelier, cela agit beaucoup sur moi. Je vis de grandes transformations énergétiques grâce à la poussée de chacun des rayons et ça se répercute très rapidement dans ma vie.
Je suis rendue au stade où j’ai tenté d’utiliser la communication du cœur pour redresser les situations familiales, j’ai prié beaucoup, envoyé énormément, beaucoup, de lumière sur les descendances, sur chacun des membres. La thématique familiale, je l’ai travaillée dans plusieurs recoins de ma conscience et des karmas. J’en ressors avec une très grande sagesse et compréhension supérieure. En d’autres mots, j’y ai donné tout l’amour que j’ai pu, au-delà même de ce que je pouvais, en expansionnant chaque palier pour aller au prochain… J’ai fait tout mon possible et encore plus, mais ça ne paraît pas nulle part! Personne de ma famille ne sait à quel point je les ai aidés, de l’autre côté de la matière. Je ne m’attends pas à une reconnaissance spéciale de leur part, mais un jour ils me béniront lorsqu’ils auront réalisé tout ce que j’ai fait pour eux. Et ce jour arrivera peut-être quand ils seront face à leur conscience en fin de vie, entre deux dimensions.
J’ai accepté ça! J’ai dû faire un deuil de mon idéal de relations familiales malheureusement, parce que je me retrouvais constamment déçue de leur part et ils n’en avaient pas conscience. Même si on prend le temps de dire les choses, trop souvent elles ne sont pas bien reçues.
Bref, je me suis résignée, et je l’ai fait en beauté. J’ai réussi à descendre un message clair, respectueux, précis, avec gentillesse, droiture et compassion, expliquant qu’il y a un manque de maturité dans l’attitude de certaines personnes qui coupent les ponts de communication et qui boudent pendant des années, en gardant leurs vieilles crottes sur le cœur, et en ne les dépassant jamais. Elles en gardent le souvenir que j’ai dit qu’elles étaient des « pas fins » et que ça ne se dit pas à quelqu’un de faire preuve de compassion. Avec ma paix, je les ai insultées. C’est pour ça que je finis tout le temps déçue. Je l’ai appris par ma grand-mère qui, elle non plus, n’est pas rendue là. Elle écoute et porte crédit à ce que ses enfants disent. Je reste la bête noire de la famille, quand c’est moi qui illumine tout pour tout le monde.
Je me suis tannée de ces années de fausseté; j’ai débarqué. Oui, je me suis soustraite de la famille de mon père, puis celle de ma mère, par manque de compassion, d’écoute, de respect, de maturité et de communication. Quand j’ai un problème avec quelqu’un ou quelque chose, je le règle tout de suite. Je me retrouve dans deux familles qui ne règlent rien, ou qui communiquent difficilement, entraînant des modifications comportementales à cause de nombreux non-dits. C’est ça qui est toxique.
J’ai avisé mes parents que cette année, pour le temps des Fêtes, je viens, mais pour le minimum, donc je ne viens pas s’ils sont là. Pourquoi? Parce que ça fait des années que ça traîne et que ce n’est pas la veille que ça va se régler.
Je prônais la solution à ce qu’on se rassemble spécifiquement pour vider les abcès. Personne ne suit car personne ne voit qu’il y a des problèmes à régler. Je l’ai fait en méditation de mon bord, et la vision que j’ai eue, c’est qu’ils se mettaient ensemble pour me faire un procès de leurs egos, refusant de voir leurs responsabilités dans ce qu’ils ont créé. Je ne m’en sors pas. Je suis dans une réalité où finalement, je suis mieux de marcher seule et de faire de mon mieux avec mes enfants pour que les problèmes de communication n’arrivent pas.
Sois vrai, dis-le gentiment avec tout ton amour, et tu avanceras dans ta vie, même si les autres ne sont pas vrais ou rendus là, ou capables de te rejoindre. Ma spécialité est la paix, tout ce que je prône et ma manière d’être vont en ce sens. C’est incompréhensible pour moi de passer pour celle qui fait de la chicane. Je suis pour des solutions pourtant, mais c’est à mon désavantage quand l’autre ferme la ligne et ne veut pas échanger.
Au moins, je me dis que je suis celle qui se libère et qui est heureuse complètement dans la vie parce que je m’assume et que je suis bien, dans le respect de tout évidemment. Quand ça perturbe, ça vient de l’autre qui ne s’assume pas et qui se morpionne dans sa fuite et son chagrin. Je bénis tout! Qu’est-ce que tu veux!
Mon sentiment d’appartenance à la famille est immense et plus haut que les membres de ma famille peuvent le concevoir. Alors, je respecte qu’ils ne sont pas capables d’aimer au-delà de leur ego.
Joyeuses Fêtes! Même si ça s’annonce tranquille chez nous…
Julie L.
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