Retour sur la visite du Pape au Canada
Je vous présente ma chronique vidéo sur le sujet : https://youtu.be/tQR_oCNSwno
Nous avons eu la chance de vivre un moment historique récemment, la visite de François 1er auprès des peuples autochtones. C’est définitivement une très bonne nouvelle, un grand pas de fait pour une réconciliation face aux erreurs du passé.
Il y a tellement d’éléments qui restent sans réponse, certaines communautés des premières nations cherchent encore à comprendre ce qui s’est passé. Que sont les éléments impliqués dans tout ce processus? Eux, qu’est-ce qu’ils ont fait pour réparer la faute? Les soins de santé, est-ce qu’il y avait suffisamment de médicaments pour la tuberculose ou autres maladies?
Nous devons également faire l’effort de regarder la situation, alors que le contexte historique était bien différent de notre compréhension actuelle. C’est enquêter sur les mœurs directives de l’époque, dans un esprit d’assimilation du « sauvage ». Il s’agissait d’une époque plus primitive, marquée par une vision de bâtir l’éducation. On présente des excuses de ne pas avoir bien fait les choses, mais qui sont tous les piliers responsables également? Tout le monde doit se regarder, y compris les parents autochtones. Les enfants étaient-ils très tôt laissés à eux-mêmes? Le rôle des orphelinats, l’implication du gouvernement, de l’église protestante également.
L’essentiel est de connaître la vérité, parce qu’il y a un grand deuil important à faire, mais surtout de passer finalement à autre chose.
Je dois souligner l’admiration que j’ai pour le Pape. Ce n’est pas facile à 85 ans d’avoir un horaire aussi chargé, avec un handicap en plus, c’est un champion. J’ai trouvé qu’il manquait une plage horaire pour être en discussion avec les évêques, avec un discours moderne, réactualisé, parce qu’ils n’arrivent plus à rejoindre les gens. Ils sont dépassés dans leur approche.
En terminant, on ne peut réparer le passé, on ne peut comprendre des mentalités qui n’existent plus, et on ne peut juger ce que l’on ne connait pas. Toutes les occasions sont valables pour grandir et faire mieux, avec la compassion, c’est mieux.
Merci!
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