Sommes-nous un jour prêts?

Je dirais que ce titre illustre la plus grosse question existentielle à laquelle nous faisons face lorsque la position du statut de célibataire nous apparaît.

Si on est en couple et que c’est devenu insoutenable ou trop inconfortable, la question passe sur notre radar, se pointe sans crier gare. Elle est souvent bloquée par les mécanismes de défense protégeant l’égo insécure, qui n’est pas réceptif aux changements, sauf s’il est en mode survie évidemment, alors qu’il devinera l’urgence d’être prêt à bouger.

Sommes-nous prêts à un nouveau départ, au nom de l’indépendance, de l’autonomie durable et favorable pour l’âme? Avons-nous la souplesse d’accueillir l’inévitable solitude de vie, ou sommes-nous prêts à nous accueillir et à nous remplir de notre bien-être? Choisissons-nous la paix et tout ce qui est favorable à notre union sacrée avec nous-mêmes? Ce que cela implique suit le plan de la logique, ce qui devient le moteur de l’organisation et l’orchestration de cette vie nouvelle qui s’installe tranquillement.

Quand on est célibataire depuis un moment, on devient confortable avec l’idée de ce qui se passe, car si on désespère, on traverse la ligne pour replonger dans l’idylle du couple ou du sexe désordonné, et il y a alors bien des chances que cela devienne assez rapidement dysfonctionnel à nouveau, et ce même si la fréquentation est nouvelle.

Le calme et l’équilibre de sa situation sont les secrets pour traverser sereinement cette période face à soi-même. L’ennui avec cette optique, c’est qu’à la longue, ça peut devenir exaspérant, et l’usure occasionne certaines baisses de moral dues à la frustration, qui risque de devenir chronique malheureusement. Ma solution à cela, Mesdames patientes comme tout, c’est le vibrateur et l’auto-orgasme. Ça nous remplit le réservoir avec lumière et nous donne le courage de continuer à s’accomplir, à se générer de l’amour qui se carbure en force vitale. Une énergie de joie qui nous rend heureuses par nous-mêmes.

Chaque personnes célibataire a ses critères, ses goûts, ce qu’elle aime ou pas, ce qu’elle recherche ou pas. Le célibat est devenu un énorme marché sociétal, un gros bassin de demandes qui se marchandent et se négocient, et où on laisse tomber trop facilement sous le couvercle de la superficialité. Ces contacts ne tiennent souvent qu’à un fil, ce que j’aime appeler des relations passagères karmiques, en espérant que les dommages ne se projettent pas dans le temps ni ne s’étendront dans nos vies.

On passe au suivant très facilement, mais aussi difficilement, car il y a une accumulation d’expériences qui ne fonctionnent pas, et dont les erreurs alourdissent les chances de s’approcher de nos rêves. C’est bien de casser ça à un moment donné, de sortir de la roue. C’est la raison du passage d’évolution, dans sa période de célibat.

Arrive à être bien avec toi, ta situation, ta vie. Améliore tout ce que tu peux sortir pour prendre ta place. Habite-toi enfin!

Le processus de libération d’être prend énormément de temps à s’installer, surtout quand on le vit consciemment. On se ralentit souvent à ne pas vouloir faire bouger les choses, comme des résistances, ou des préférences de l’égo, encore affecté par le rejet ou l’abandon, ou autres habitudes de souffrance.

La loi de l’Amour Unifie. Le Soi est destiné à s’ouvrir totalement, nous sommes ainsi conditionnés dans notre matrice divine. La détermination à se mettre en phase avec son courant universel est assez intense à maintenir, alors mieux vaut être seul(e) pour se concentrer, et surtout pour ne pas se faire détruire par l’autre qui nous détourne de notre objectif de réalisations/matérialisations. Tant mieux pour ceux qui ont de l’aide ou la chance de pouvoir le faire à deux! Vous êtes bénis d’être rendus là. Attention aux dépendances. Le remède se résume à beaucoup d’amour.

Deuxièmement, quand cette période tire à sa fin, et que son plus grand ménage de vie est fait, la question arrive encore : sommes-nous prêts à nous extirper de cette condition? Prêts à prendre le risque de partager ceci avec une personne qui n’est peut-être pas, encore une fois, un bon parti? Prêts à laisser quelqu’un occuper une partie de notre espace de vie, à commencer à intégrer ses habitudes, son horaire, sa famille, sa vie?

C’est là que je me suis dit : non! Je ne suis pas encore prête, même si ça fait plus d’une décennie que je suis célibataire/divorcée.

On dirait qu’à 42 ans, la vie de couple, je l’ai connue sous différentes formes. Il n’y a plus de secret ou de mystère, même de feeling d’une première expérience. On sait ce que c’est, ce que ça implique, ce que ça apporte. Les plus, les moins, les wow!, les tabarnaks… Le jeu en vaut-il la chandelle? Pas selon moi. Aussi simple que ça. Je suis devenue intolérante au compromis de ce qui ne fonctionne pas.

Heureusement, je sais profondément que l’ultime Amour, et son corollaire la compassion, est très puissant et existe. C’est ma quête dans ce monde. J’ai choisi d’expérimenter l’amour en couple le plus grandiose que l’on peut vivre sur Terre, et c’est exactement l’héritage que je souhaite léguer dans cette vie. Comme j’ai le courage de mes convictions, la discipline s’est installée avec sagesse. J’ai la carte-mère de mon essence, qui Sait que nous allons y arriver. Je vis avec la certitude que mon Grand-Plan va se réaliser, se matérialiser. Ça me prend plus de profondeur encore pour gagner en maturité et d’y aller. Ce courage-là va moins vite, parce que j’ai choisi de prendre mon temps, de profiter de la vie et surtout des avantages de ma condition, c’est-à-dire avoir la paix, être et faire ce que je veux sans reproches quelconques.

Il y a certes encore des irritants dans ma vie qui sont sujets à persécution, quand tu le sais d’avance que ça va bousculer, tu peux te permettre de regarder le train passer. Entre autres exemples : la précarité financière, la cigarette, les responsabilités rattachées au fait d’avoir quatre enfants, mon métier de médium, ma communication directe, mes cheveux bleus. Alors je me dis qu’avec le temps, ça va se placer autrement, se régler comme ça vient. Parce que oui! La difficulté vient d’accepter l’autre inconditionnellement, une expérience que je n’ai pas vécue encore! C’est ce que je vise évidemment. Quelqu’un peut-il m’aimer réellement? Voilà LA question. Pour l’instant, disons que je suis également devenue intolérante à tout ce qui est conditionnel dans une relation.

Je vous souhaite la chance d’avoir été sur votre lancée bénie, puisque vous êtes à jour sur vos fondements de couple, ou encore de célibat. L’ultime avantage du célibat est l’autonomie, pour que l’âme puisse mettre en place l’exécution de ses apprentissages sur le sujet, puis de le transformer tranquillement, en ménageant l’égo, heureux dans certaines de ses préférences.

Julie L.

 

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