Un démon nommé Bazarin
Il fût un temps où les rythmes de la nature, l’abondance de sa source nourricière, la magie de la naissance de la vie et le pouvoir de la cocréation faisaient partie intégrale des valeurs des sociétés matriarcales. Plusieurs initiations christiques avec la Déesse mère étaient coutumes et l’harmonie régnait sur la Terre. Tout était basé sur le respect de chacun, peu importe le règne auquel ils appartenaient (animal, végétal et autres).
La Terre elle-même apparaissait comme un être vivant, qui avait le pouvoir absolu sur la vie et la mort et elle était honorée pour ça. Les femmes donnaient la vie tout comme elle : elles étaient donc respectées comme étant le prolongement de la Source. L’apparition de la Grande Déesse Mère portait l’énergie sacrée du feu, car elle était issue du soleil, comme en Inde, ou dans la culture allemande ou celtique. La Lune représentait les Dieux masculins comme Shiva en Inde ou Osiris en Égypte.
Les femmes étaient considérées comme l’Incarnation de la Déesse Mère, possédant son pouvoir créateur, et elles étaient l’Instrument de son pouvoir dans le monde. Elles pouvaient donc communiquer avec l’invisible. Elles étaient chamanes, prêtresses, guérisseuses et magiciennes. Tout avait un caractère sacré et elles présidaient à la Conscience Religieuse, qui donnait naissance aux fondements culturels de la Société. Elles étaient le lien entre les hommes et l’invisible.
Vint un jour où l’homme réalisa qu’il avait un rôle important dans la conception de la fécondité. Son rôle de protecteur de la déesse ne lui convenait plus, il voulait avoir son pouvoir. Pour y accéder, l’homme créa un Dieu mâle Mardouk (en Mésopotamie il y a 6000 ans), qui avait tué sa Mère pour s’emparer du pouvoir et du sacré qu’elle détenait. La génèse biblique demandait alors à l’homme de dominer et d’exploiter la nature, donc ses forces vives et celles de la femme aussi. C’est alors que la Grande Déesse est devenue le pâle reflet de la Lune. Elle sert maintenant à servir l’homme et à enfanter son fils.
L’homme créa également d’autres dieux à son image, justifiant ainsi la prise de son pouvoir sur l’univers matriarcal, le rendant ainsi capable de tuer pour une bonne cause et de manipuler qui de droit pour arriver à ses fins. La féminité (la personne comme ses vertus) est associée à l’oeuvre du diable et constitue donc une menace au pouvoir de l’homme. C’est alors que la mythologie se transforma et rendit la femme responsable de la chute de l’humanité, comme Ève qui fût bannie de l’éden.
Ils ont eu beaucoup à faire pour éradiquer l’ancien culte : les bûchers ne suffisaient pas, ils ont utilisé la ruse pour intégrer quelques femmes à vénérer comme la Vierge Marie.
Pour sept femmes qui travaillent sur elles-mêmes en spiritualité, il y a seulement un homme qui fait le même cheminement. Les hommes sont faciles à manipuler pour les êtres de l’ombre. Il y a d’ailleurs un démon nommé Bazarin, qui très habilement a manipulé plusieurs générations de femmes, pour réduire inlassablement l’influence de celles-ci sur la Terre. Il ressemble à un lézard, dont la peau est recouverte de cloques pustuleuses. Il aime la jalousie qu’un humain éprouve, car c’est une émotion capable de tout, jusqu’à l’autodestruction de la race. Il est sur Terre pour une seule raison : réduire l’énergie et la force des femmes. Depuis des siècles, son maître Arès veut reprendre le contrôle de la planète, mais à chaque fois, le lien étroit d’une Mère et ses enfants l’ont empêché de réussir. Par chance, l’Amour d’une femme peut même réussir à faire dévier certains hommes de leur destin le plus sombre.
Leurs premières stratégies consistaient à faire retourner la force physique de l’homme contre les femmes. Elle passe par la violence innée des hommes. Par la peur, ils réduisent les femmes à l’ombre d’elles-mêmes. Car même si elles sont libres, elles seront esclaves de leurs pensées par la solitude, car la violence anesthésie la raison et les déroutent de leur centre intérieur.
Bazarin avait donc élaboré un plan d’attaque en cinq points. Pour réduire l’influence des femmes il avait :
- Utilisé la force physique des hommes et la violence, pour apeurer les femmes;
- fait en sorte que les femmes ne trouvent plus d’hommes intéressants;
- prôné l’égalité entre hommes et femmes pour décourager la famille;
- estauré le mythe de la beauté; et,
- encouragé les plus jeunes des filles à la sexualité sans jamais trouver l’amour.
Nous sommes tombés dans le jeu des ténèbres et nous avons perdu notre lien conscient avec notre divinité. Rien ne peut exister sans notre croyance, puisque nous sommes les créateurs ici. Les influences célestes sont toujours là, mais pour qu’elles agissent sur la Terre, elles doivent résider dans nos coeurs. En ne reconnaissant plus le divin qui est en nous, nous perdons la direction et nous dépérissons au point de succomber aux jeux de la violence. Nous devons retrouver un sens à notre vie, avant que le gouffre des ténèbres ne nous anéantissent tous, avec ces guerres de plus en plus destructives.
Le déséquilibre entre le masculin/féminin à débuté il y a plus d’un millénaire, alors que le philosophe présocratique Héraclite D’Éphèse (surnommé l’obscur, 540-480 av. J.C.), cessa de promouvoir la polarité du masculin et du féminin, pour valoriser la filiation patriarcale. Son influence fût désastreuse pour l’équilibre terrestre. Il privilégia uniquement la vision rationnelle et matérialiste. Depuis, nous avons perdu la vision de l’ensemble, pour ne voir que l’aspect dogmatique et religieux.
Le Chi est la force naturelle qui remplit l’univers. Il est le courant d’énergie vitale. Il nous parvient du vent, de l’eau, de l’énergie solaire, des ondes lumineuses et de la musique, ainsi que de toutes les vibrations sonores. Le mouvement du Chi est la dynamique de la vie. Par le rejet de l’énergie féminine, nous souffrons beaucoup. La filiation patriarcale a érigé tant de divisions entre nous, sans considérer l’approbation de la Terre Mère. Il en résulte l’isolation, la dualité, l’étroitesse d’esprit et l’obsession pour la technologie, au détriment du coeur et du mépris la nature. Nous avons choisi la division du travail pour manipuler et contrôler. Le travail de tous ceux qui oeuvrent pour et avec la terre font face à du dédain et du jugement, dégradant ainsi les efforts de ceux qui sont à l’écoute et qui tentent d’y remédier.
Les attributs du patriarcat sont basés sur l’aliénation des plus faibles, comme les enfants, les femmes, les vieillards (sages) et tout ceux qui respectent la terre. Ils sont fiers d’inventer des bombes intelligentes, d’agresser tout ce qui les contrarie avec autant de brutalité, provenant de la faiblesse de l’homme, dont l’ombre a su tirer profit, en réduisant l’influence des femmes. Même les femmes fortes ont une défaillance : elles cherchent des hommes à la hauteur, qui sont invisibles à leurs yeux. Les femmes hésitent devant le rôle de mère et éprouvent même du mépris pour cette noble tâche.
Les garçons surprotégés, efféminés, incapables de décider, de s’engager, ne réussissent pas à séduire les femmes fortes. La solitude, le désespoir et l’ennui atteignent les femmes des pays prospères. Les divorces, suicides, maladies reliées au stress, le désarroi, les génocides, la pornographie, le meurtre, la pédophilie, les guerres, la domination, la pollution, la surconsommation des ressources naturelles, les dépressions, voilà ce qui constitue les valeurs du patriarcat moderne. Nous devons premièrement sauver les garçons, afin de soutenir ces femmes qui vont changer le monde ; les sensibiliser à comprendre l’énergie féminine.
Leur plan B, plus d’actualité pour viser la femme moderne, se déroule particulièrement bien. Depuis plusieurs siècles, Bazarin a fait beaucoup pour confronter le pouvoir matriarcal : cela n’a jamais donné les résultats escomptés, puisque plusieurs d’entre elles deviennent compétitives et relèvent le défi. Ils ont appris qu’il y avait une petite brèche, qu’il ne faut donc pas les confronter, qu’il est préférable de laisser les femmes s’épuiser tout simplement. Leur réserve d’énergie est limitée et leur glande thyroïde ne tient plus le coup. La beauté de cette capacité, pour les ténèbres, d’accomplir plusieurs choses en même temps, c’est leur incapacité à profiter du moment présent. Cette capacité les empêche de se ressourcer lorsque nécessaire. Elles ne pensent qu’à la prochaine responsabilité, la prochaine exécution, le prochain défi et surtout retrouver le sommeil réparateur qui ne vient jamais. Elles sont incapables de puiser à même Gaïa l’énergie nécessaire quotidiennement, elles grugent dans leurs réserves jusqu’à l’épuisement le plus complet. Bazarin a peu à faire, nous nous détruisons sans son aide, sans les interventions musclées d‘antan, le progrès.
Robert.
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