Une journée entière dans les dédales administratifs de la machine

Je bénéficie d’un soutien gouvernemental dans le cadre de mon entreprise. Je suis vraiment dans la gratitude qu’un tel programme existe parce que ça m’aide véritablement et que ça fait partie de la construction de mon succès, comme une bonne assise à la culture de tous mes projets.

Cela dit, je me suis rendu compte des imperfections du programme, quand je me suis retrouvée avec une charge sur les épaules qui ne m’appartient pas.

J’ai décidé de poursuivre mon évolution proprement. Je la construis dans la droiture, je la poursuis de la même façon. Je fais face à une gigantesque structure gouvernementale dans le but de passer un réseau de lumière bleu cobalt et d’arriver à tirer mon épingle de mon jeu sans que ça fasse trop mal.

Dans mon cas, c’est la partie administrative gouvernementale qui pose un problème, alors que je conteste le raisonnement mathématique par lequel la machine arrive au résultat de me créer une dette. Par ailleurs, sur le plan législatif, je réclame que l’Assemblée nationale mette à jour ses barèmes touchant le travailleur autonome, car sa réalité n’est pas respectée, particulièrement dans le contexte pandémique et ses conséquences, notamment l’inflation.

Je me suis retrouvée seule face à un monde, et je me suis dit que je frapperais à plein de portes simultanément, tout en préparant des solutions de remplacement parce qu’il est hors de question, de façon très catégorique, que Julie Leblanc paie pour un système archaïque, lourd, lent et bureaucratiquement infernal au nom d’une société qui a du mal à s’adapter aux réalités actuelles.

Bien franchement, il m’a fallu une journée entière à porter mon message aux personnes administratives concernées (l’agente, sa patronne, la directrice régionale, l’agent de la contestation, l’agent qui sera en poste pour la prochaine année (parce que ce n’est jamais la même personne qui s’occupe de ton dossier), sans compter ma députée, le bureau de la ministre concernée, ainsi que le DCRP (organisme pour l’amélioration du système gouvernemental).

J’ai été tellement sur mon axe dans ce dossier que j’ai en plus bénéficié de l’aide d’un ancien ministre provincial, qui m’a guidée à faire passer mon message et ma situation dans la machine gouvernementale.

Je suis vraiment bénie d’être aussi bien accompagnée dans une bataille que j’ai décidé de livrer pour la justice sociale. Parce que le système n’est pas conçu pour permettre au travailleur autonome de générer des revenus. C’est mal vu, on le pénalise. On comprend pourquoi le travail au noir existe.

Je ne veux pas lutter contre le système, je souhaite seulement qu’il s’assouplisse pour qu’on continue à aimer ce qu’on fait, et à bien l’accomplir. C’est plus sage et ça contribue du même coup à la cause de l’ensemble des travailleurs autonomes. J’avais demandé d’arrêter l’hémorragie de la dette ainsi créée le temps que le projet de loi soit ajusté, et de passer dans le processus des contestations. Ça a été neutralisé.

Je sais que ce ne sont que les premières marches, mais je suis résolue à aller jusqu’au bout du changement véritable, même s’il faut du temps. C’est ce qui explique les plans « B ».

Je vous tiens au courant.

Merci.

Soyez bénis!

Julie L.

 

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