Certitude ou fiction ? (8e partie)

En 2010, je publiais chez Québec-Livres un ouvrage intitulé Certitude ou fiction ? faisant allusion au phénomène ufologique. Ayant récupéré mes droits, j’ai accepté de le confier à Julie afin qu’elle en publie le contenu ici sous forme de chroniques.

J’ai révisé quelques passages, mais essentiellement tout ce qui est là demeure contemporain au niveau de ma pensée.

Après bientôt six décennies d’étude et d’enquêtes minutieuses auprès des faits rapportés par de nombreux témoins de différentes anomalies, je vous invite à découvrir le fascinant processus de réflexion qui amène les gens à prendre une position ferme sur tout sujet et particulièrement sur tout sujet qui… n’existe pas.

Chapitre 3- Être sceptique et être un sceptique … Nuance ! (suite)

La cécité volontaire

Le scepticisme obtus est non plus une manœuvre pour faire progresser la connaissance, mais une attitude malsaine, sournoise et sans aucune éthique. Ce n’est rien d’autre qu’une parade de l’esprit, souvent maladroite, pour se protéger, protéger ses grands Livres qui constituent la seule Réalité, tout comme les plus fanatiques vont protéger les Écrits Saints de leur religion, la seule Vérité qui soit, depuis le Coran, la Torah et la Bible.

Cette cécité volontaire est habituellement appuyée par la complicité de l’élite de notre société qui, par son indifférence teintée de mépris, discrédite entièrement la question des anomalies. Nous avons vu pourquoi en établissant le lien entre les émotions et le rejet. Observant tout ce manège, sans trop en être conscient, les milieux journalistiques de tout acabit se tiennent donc loin de ce domaine afin d’éviter d’être contaminés par le virus mortel du discrédit total qui frappe immanquablement toute personne qui s’aventure un peu trop en avant dans ce type de recherches.

Bref, nous sommes coincés. Les non-croyants sont les plus forts et ils ont gagné. Non seulement ils n’ont pas à y croire, mais il est souhaitable pour eux qu’il en soit ainsi. C’est dangereux et malsain pour leur cote de crédit auprès des gens qui observent leur comportement. Il est bien connu que la très grande majorité des témoins de phénomènes d’observations d’anomalies et tout autant ceux qui effectuent des recherches finissent par être l’objet de moqueries, de railleries cruelles, mais au surplus, tout ce qu’ils peuvent raconter par la suite est directement relié à leurs aveux. Leur crédibilité est entachée à jamais.

Les éphectiques

Le mot scepticisme signifie simplement une incrédulité ou un doute systématique. Chez les Grecs, les pyrrhoniens adoptaient la doctrine du scepticisme selon laquelle l’esprit humain ne peut atteindre aucune vérité générale. Ils pratiquaient donc la suspension de leur jugement pour lequel ils se sont accolés le terme d’éphectiques.

Le scepticisme existe-t-il dans la pensée scientifique ? Nullement. Pas un homme de science ne peut se permettre de suspendre son jugement sur toute vérité générale ou spécifique. Le doute par contre, tel qu’énoncé par René Descartes, est un état d’esprit démontrant une incertitude, c’est-à-dire qui n’est pas une certitude. Montaigne (4), considéré comme le fondateur du scepticisme moderne au 16 ième siècle, a exercé une influence considérable sur Pascal et René Descartes. Le principe défendu par Montaigne est que la connaissance universelle ne peut être atteinte par un sujet singulier et que dès lors, le jugement doit être suspendu.

Nous sommes prêts à considérer que la connaissance universelle ne peut être atteinte par un sujet singulier, mais il faut reconnaître la progression de la connaissance au fil des siècles. Cette progression illustre qu’une suspension indéfinie du jugement aurait immobilisé la connaissance jusqu’à frôler l’obscurantisme. Nous estimons donc qu’à défaut d’atteindre la vérité suprême dénuée de toute interprétation singulière, il est essentiel de faire avancer la connaissance, dussions-nous changer de parcours à chaque instant. La notion du doute illustrée par Descartes est donc valable puisque c’est le doute qui intervient dans la modification des parcours du savoir et certes pas l’arrêt sur place de la démarche, par un scepticisme immobiliste. Ne pas être certain n’est pas un acte de négation, mais un questionnement actif en attente d’une certitude. L’homme de science ne vit que pour la certitude sans laquelle il ne créerait rien.

Nomades sans domicile fixe

Bien honnêtement, le scepticisme, comme philosophie de vie, est à notre avis une doctrine d’affaissement entre deux chaises ; il s’agit bien plus de l’incapacité de formuler un jugement que cette idée un peu confortable de le suspendre pour plus de convenances. Par contre, sans être un sceptique de confession, il est sain et naturel d’être sceptique d’occasion. Particulièrement sur le terrain. Ce n’est pas sous prétexte qu’un homme croit en l’existence des anomalies qu’il doit penser que toute observation est légitime et crédible. Un enquêteur profondément convaincu de l’existence du phénomène extraterrestre peut devenir très sceptique face à un témoin en particulier. Vous avez noté ici qu’il peut devenir sceptique. Par contre, cette possibilité devient une attitude constante chez celui qui choisit d’être un sceptique.

C’est la nuance : être sceptique et être un sceptique. Aussi banal que cela puisse sembler, il existe un monde entre « Je suis sceptique » et « Je suis un sceptique ».  Ces derniers répondent à la définition de Kant (5) : « des nomades sans domicile fixe ». Or, l’étude des anomalies n’étant ni une science, ni une philosophie, ni un incident de parcours, mais bel et bien une réalité subtile et indivisible de notre réalité matérielle, il s’agit bien là d’un domicile fixe et largement étendu pour ne pas dire sans limites.

Les extrêmes sont dans tout. Les croyants ont leurs fanatiques qui finissent par croire tout et n’importe quoi sans se poser de questions et foncent tête baissée dans une aventure aussi nouvel-âgiste que romantique. Ce sont les naïfs, les crédules, les gullibles[1]. Ils sont comme des éponges qui absorbent n’importe quel liquide sans même se poser de questions. Nous en avons déjà parlé.

Les sceptiques ont leurs fanatiques qui finissent par nier tout et n’importe quoi, sans se poser de questions et freinent systématiquement devant toute proposition nouvel-âgiste. Ce sont les incrédules, les debunkers[2]. Ils sont comme de véritables pierres sur lesquelles aucun liquide n’a de prise sans même se poser de questions. Les deux extrêmes partagent la même faille.

Ces gens, que les Américains appellent debunkers, se font un devoir quasi professionnel de dénigrer, de noircir tout témoignage et tout témoin d’anomalies, souvent même, pas toujours, sans avoir consacré une minute de recherche. Par définition, ces gens disent : « Posez-moi n’importe quelle question sur ces phénomènes inexpliqués et la réponse sera toujours NON »[3]. Le dénigrement n’a pas davantage de place au sein de notre société que la naïveté maladive de certains. Quant au scepticisme de fonction, il n’est d’aucune utilité et se fait rôtir à l’équateur des idées, là où stagnent le non vrai et le non faux. C’est une philosophie ! Une de plus ! Rien d’autre.

Par contre, le doute cartésien est fondamental dans l’étude et la recherche des éléments physiques pouvant déterminer l’authenticité d’un phénomène ou d’un événement. Lorsque tous ces éléments sont réunis, on peut alors émettre une hypothèse et proposer même une théorie, ce qui est, en soi, la beauté de l’esprit scientifique. Lorsque, alors, l’intuition se marie avec la raison, dans une grande alliance des plus grandes forces de l’esprit humain, il se crée une synergie presque magique qui permet à l’homme d’affirmer sa conviction profonde. Sans être d’une valeur universelle et infinie, cette conviction force l’esprit à se dépasser et à considérer cette conviction comme une escale, un domicile temporaire jusqu’à l’atteinte éventuelle de sa véritable destination.

Cette conviction est fluide et s’adapte à l’évolution des composantes. Nous revenons au docteur John E. Mack qui, avant sa rencontre avec l’auteur Budd Hopkins, était profondément convaincu que les extraterrestres n’étaient qu’un fantasme issu de l’imaginaire des gens. C’est en faisant autre chose que marmonner le même discours insipide, donc en y regardant de plus près, que son opinion s’est modifiée et s’est adaptée à l’évolution des composantes de ces nouveaux témoignages. 

Il a accepté graduellement l’idée qu’il en soit autrement et a repris le processus du début : doute, recherche de nouveaux éléments, élaboration d’une hypothèse puis d’une théorie et finalement une nouvelle conviction. Il a repris le train après avoir séjourné quelque temps dans cette escale de son cheminement. C’est pour cette raison qu’il discutera de ses propres convictions par la publication d’un ouvrage grand public.

Voilà comment fonctionne un esprit humain avide de connaissances et qui ne craint pas de s’exposer aux risques inhérents à toute recherche. Se tromper, découvrir, mais quoiqu’il advienne, connaître l’enthousiasme et la passion de la recherche et ne jamais y mettre un terme sous les feux de l’émotion, de sorte qu’un jour, l’esprit en quête atteigne sa destination finale… Quelle est cette destination finale ? Le sceptique répondra qu’elle n’est pas accessible, le cynique par contre s’amusera à considérer qu’elle se situe peut-être au point de départ, là où rien n’existe. La destination finale est à l’intérieur de soi, là où repose toute la connaissance, accessible par autre chose que la raison seule et pure. C’est évidemment un lieu sacré que méprisent les tenants du rationalisme pur.

Ian Crawford est astronome et physicien à l’Université College London de Grande-Bretagne. Il évoque la raison principale pour laquelle il est peu probable qu’une civilisation extraterrestre puisse un jour nous visiter. (6) Dans un premier temps, il cite les arguments de Michael H. Hart (7), un confrère, qui affirme que le programme SETI aurait fonctionné si des extraterrestres civilisés existaient quelque part.[4] Crawford répond à cela que SETI est trop restreint dans son balayage et le nombre de fréquences utilisées, pour que cet argument ait une valeur quelconque. Nous sommes d’accord avec lui. Le second argument de Hart est que la Terre n’ayant pas été envahie, cela suggère qu’il n’existe pas de civilisations extraterrestres ! Hart explique que le voyage interstellaire est impossible. Il ajoute que certains facteurs culturels et sociaux empêcheraient ces civilisations d’envahir la Terre et que, de toute façon, ces civilisations sont extrêmement rares, voire absentes !

Crawford n’est pas entièrement d’accord avec son confrère. Dans un premier temps, les travaux de Eugene, Mallove, Grogory, Matlof et John Wiley démontrent qu’il est parfaitement envisageable de mettre au point des stratégies de propulsion permettant d’atteindre 10 à 20 pour cent de la vitesse de la lumière. Ceci dit, Crawford croit donc qu’avec une technologie du genre, une civilisation peut coloniser chacun des systèmes solaires de la galaxie en 10 millions d’années. Crawford analyse donc le troisième argument de Hart à l’effet qu’une civilisation extraterrestre se détruirait bien avant de coloniser les autres. Crawford veut bien croire tout cela, mais puisque notre propre civilisation ne s’est pas détruite et pourrait très bien ne pas le faire, cet argument est faible. Le seul point qui fait dire à Crawford qu’il n’y a pas de civilisations extraterrestres ou qu’elles sont très rares, repose sur la formation de la vie dans l’Univers.

La vie est apparue sur Terre il y a 4 milliards d’années et la Terre est âgée de 4.5 milliards d’années. Le fait, souligne-t-il, que la vie soit apparue si rapidement suggère que cette étape soit relativement facile à franchir pour la nature. Par contre, l’apparition de formes de vie multicellulaires s’est produite après 3 milliards d’années, ce qui signifie que l’apparition d’une forme de vie plus complexe qu’une simple bactérie est considérablement plus difficile. Il ajoute que l’apparition de l’homme étant survenue plus tard, il est raisonnable de dire que le nombre de civilisations extraterrestres n’a aucun rapport avec le nombre de planètes ayant entretenu la vie. Elles doivent être extrêmement rares. Sinon totalement absentes, aurait-il pu ajouter.

Il existe 200 milliards d’étoiles dans notre galaxie sans parler du nombre de planètes. Une seule d’entre elles abriterait une forme de vie intelligente : la Terre. La nature, comme l’indique Crawford, aurait donc réussi une seule fois l’exploit en quelque 20 milliards d’années (estimation du Big Bang). En excluant pour le moment l’existence d’autres galaxies et même d’autres univers (Dr. Michio Kaku), nous voici donc en face d’une affirmation très sérieuse et qui, à notre avis, est tout aussi lourde de conséquences que d’affirmer qu’il existe de nombreux systèmes peuplés.

Notre interrogation repose sur l’unicité de l’exploit. La nature n’a pourtant pas cette réputation puisqu’elle se renouvelle sans cesse. La vie est autonome et constitue le but ultime de l’univers ; il suffit de déclencher des conditions précises pour que la vie primitive se forme et tous les exobiologistes s’entendent là-dessus, Hart et Crawford inclus.

Ce qui alimente la controverse est le temps considérable que prend cette vie primitive pour passer d’un stade unicellulaire aux stades multicellulaires. Crawford et Hart croient que longueur de temps signifie difficulté de croissance. N’est-ce pas là une vision très humaine d’interpréter le rendement pourtant mécaniste d’une nature qui en a vu d’autres ? La nature semble ne pas être impressionnée par le temps. Le perfectionnement de la vie unicellulaire en une vie multicellulaire est un processus très long, mais est-il pour autant difficile et donc peu probable ? Nous pensons que non.

Comment réagirait ce scientifique s’il avait devant lui, pour la première fois de sa vie, le gland d’un chêne ? Il planterait ce dernier dans la Terre et patiemment attendrait les résultats. La nature abandonne au processus préétabli dans ce gland, le soin d’engendrer plus tard un arbre gigantesque et puissant. Il n’existe aucune notion de difficulté dans ce processus. Il va de soi que ce gland pourrait être détruit, pourrir dans le sol, être endommagé dès que la première tige se formerait, se faire abattre après un an ou deux par l’éclair d’un orage, mais l’hostilité du milieu n’empêche nullement la Terre de comporter des millions de ces arbres sur un échantillonnage encore plus considérable de glands.    

Le chêne n’en est qu’un exemple. La formation d’un glacier est lente, la formation d’une planète, en l’occurrence, est extrêmement lente, l’apparition de la vie est relativement lente, approximativement 0,7 milliards d’années, et bien sûr l’apparition d’une forme de vie complexe est très lente également. Nullement est-il question ici de difficulté, comme si la nature devait faire un effort surnaturel. Le diamant est sans aucun doute le meilleur exemple puisqu’il provient d’une forme primitive de carbone sans propriétés notables, qui après un temps excessivement long sous l’effet de la pression, se transforme en une forme de carbone identique, mais avec des propriétés remarquables (allotropie.)

Cet exploit, cela en est un, illustre une fois de plus que la nature n’est pas handicapée par le facteur temps et qu’il ne constitue nullement un facteur de difficulté. Quant à l’homme, si on s’en tient à des considérations entièrement dépouillées de toute intervention dite spirituelle ou autre, il est en soi le diamant du carbone primitif, c’est-à-dire une sorte d’évolution fabuleuse d’un produit simple et vulnérable en une forme beaucoup plus complexe, mais certes pas non existante. De la même façon que nous sommes loin d’avoir extrait ou même découvert tous les diamants qui existent sur cette planète, il est permis de spéculer que d’autres pierres précieuses de vie s’ébattent ailleurs dans l’univers, d’autant plus qu’il est entièrement inexploré, si peu sondé et si peu connu. Malgré nos prétentions technologiques, nous sommes comme les citoyens d’un immense pays qui n’auraient exploré que le premier étage de leur  propre maison et à peine celle du voisin, clamant dès lors être les seuls payeurs de taxes au monde !

Nous croyons profondément que la nature cherche à créer la vie et qu’en fait cela constitue son rôle. La vie est sa plus extraordinaire réalisation et si l’homme est le pinacle de cet incroyable édifice qu’est l’univers, elle ne s’est certes pas contenté d’un exemplaire unique sur une petite roche perdue dans un amas de milliards de galaxies. Cette spéculation, cette croyance, car cela en est une, vaut toutes les autres, dont celles de messieurs Crawford et Hart. Ce sont là des sceptiques, mais qui heureusement ont la dignité d’articuler leurs arguments avec plus de classe que certains autres qui balaient d’un geste méprisant la moindre tentative de se comprendre entre gens sérieux.

En conclusion, sur ce point et pour y revenir une fois de plus, dès qu’une personne sceptique émet une non-croyance, elle se définit comme croyant une non-réalité. En d’autres termes, une personne qui dit «  Je ne crois pas aux anomalies » exprime une croyance : « Je crois que les anomalies n’existent pas. » Ce faisant, ceux qui ne veulent pas croire, expriment un aspect de leur Recueil, mais en réalité ils essaient de nous vendre l’idée que cela vient de leur Encyclopédie !  Ils disent  : « Nous avons des faits qui prouvent que ces anomalies n’existent pas ! » Ce qui est rigoureusement faux. L’Encyclopédie ne s’intéresse pas aux non-faits, l’Encyclopédie n’a rien à dire sur ce qui n’existe pas. L’Encyclopédie ne peut dire : les extraterrestres, les fantômes, les phénomènes paranormaux n’existent pas. L’Encyclopédie est intègre dans son essence et reconnaît qu’elle n’en sait rien. Elle ne dispose d’aucune preuve concernant la non existence. Elle attend autant de preuves pour déterminer ce qui n’est pas, que ce qui est !

Personne ne peut prouver que les anomalies existent et personne ne peut prouver qu’elles n’existent pas. Les données sont insuffisantes dans un camp comme dans l’autre. Pour y croire ou ne pas y croire, il faut simplement déterminer s’il y a suffisamment de sang sous la porte pour la défoncer. Pour prendre cette décision, encore faut-il se donner la peine de regarder, de porter son regard vers le bas de la porte, de jeter un coup d’œil sur ces documents qui parlent de grand-papa enregistré dans un hôtel le 12 mai 1943 et découvert gisant mort le lendemain.

Mais si on ne veut pas vraiment y croire, alors on proclame haut et fort que l’Encyclopédie a dit que… Or, sur ce point nous le répétons, l’Encyclopédie du monde entier est formelle : il n’existe aucune preuve scientifique de l’existence ou de la non existence de phénomènes paranormaux, d’extraterrestres, de visites extraterrestres et de pouvoirs psychiques ou de vie après la mort. Ou même de Dieu !

Croire ou ne pas croire est une question qui relève du Recueil des Croyances et peut être conditionné par les nécessités exprimées dans le Catalogue des Sensations et des Émotions et pourquoi pas le Cahier de Survie ! Et croire en quelque chose demande autant de preuves que de croire que ce quelque chose n’existe pas !

Un jour, quelqu’un a dit : « Toute déclaration extraordinaire exige une preuve tout aussi extraordinaire. » Cela fut dit dans le contexte de la visite d’extraterrestres sur Terre. Il fut répondu que déclarer que nous sommes seuls dans l’univers ou qu’en cas contraire nous sommes les plus avancés est une déclaration tout aussi extraordinaire dans les circonstances et demande une preuve tout aussi extraordinaire.

Mais en bout de piste, nous sommes rendus au point d’affirmer que les sceptiques purs et durs qui, tout comme Bonnier que nous citions plus haut, clament haut et fort que la recherche scientifique sur les anomalies est une perte de temps puisqu’elles n’existent pas, agissent comme des Talibans qui voient en ces anomalies de gigantesques Bouddhas sur leur territoire sacré et les démolissent avec rage.

La suite au prochain numéro …

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RÉFÉRENCE ET DOCUMENTATION

Chapitre 3- Être sceptique et être un sceptique … Nuance !

(4) MONTAIGNE, Michel de, philosophe français né en 1533. Montaigne : Les Essais, adaptation en français moderne par Claude Pinganaud – éd. Arléa, 2002.

(5) KANT, Emmanuel, philosophe allemand né en 1724. Auteur de nombreux ouvrages dont le plus célèbre est Critique de la raison pure, Chanoine Benoit Pacaud et A. Tremesaygues, traduit avec annotations, allemand/français, nouvelle édition, PUF, 1944.

(6) CRAWFORD, Ian, édition du 5 octobre 1996 du magazine New Scientist. La bibliographie considérable du professeur Crawford est disponible sur www.iancrawford.ca.

(7) HART, Michael H. (1982). Astrophysicien américain. Extra-Terrestrials, Where Are They? co-éditeur Ben Zuckerman.

[1] Des gens qui gobent tout et n’importe quoi.

[2] A l’inverse, ce sont des gens qui font tout pour démolir une croyance. Ce sont des dénigreurs.

[3] De nombreux experts croient que c’est l’attitude qui a dominé les travaux de la tristement célèbre commission Condon sur les OVNIS en 1969.

[4] Des plus malins ont affirmé que la preuve qu’il existe des êtres intelligents ailleurs dans l’univers réside justement dans le fait qu’ils ne nous ont pas contactés !

 

 

 

 

 

 

 

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