francois chénier

Entrevue avec François Chénier 

Présentation de l’invité du mois : François Chénier

C’est un artiste qui, selon moi, gagne à être connu. Il a un grand talent, une très belle personnalité, un cœur immense. Je lui souhaite sincèrement de continuer à influencer plusieurs générations par son œuvre et ses réalisations.

Juste chez nous, il a laissé sa trace. Deux de ses rôles sont près de nos cœurs. Ma plus jeune fille a beaucoup aimé la série Subito Texto, dans laquelle il joue le directeur d’école, M. Prud’homme. Mes enfants ont été aussi influencés par le coup de cœur énorme que maman a eu par rapport à Radio Enfer. Ça fait 20 ans que ça passe à la télé, et je les écoute à chaque fois. Je n’ai pas acheté les coffrets dvd de l’émission, mais c’est sur ma liste. Je veux garder ça à vie, et faire profiter mes petits-enfants de ce classique.

François Chénier nous donne des nouvelles de ses anciens collègues de Radio Enfer, où ils sont rendus aujourd’hui. Il a avancé aussi qu’il y avait eu des réunions pour un Radio Enfer 2. Je me suis surprise à souhaiter dans mon cœur une suite à cette émission avec les mêmes comédiens et de les amener dans la même dynamique, mais au niveau du travail, au lieu d’une polyvalente avec des nouveaux comédiens.

Je fus surprise qu’il n’ait pas été approché par une station de radio pour animer son émission. Ça aurait pogné. Il a touché tellement de générations en tant qu’animateur vedette. En ce qui me concerne, ça m’a influencée puisque j’animais la radio au secondaire et en 2015 je suis allée chercher mon cours d’animation radio professionnelle pour avoir un diplôme reconnu dans le domaine.

J’ai trouvé ça super intéressant de m’entretenir avec François Chénier. On a parlé de ses débuts, de comment il a failli ne pas avoir le rôle de Cat Charest au profit de Charles Lafortune. Comment il a rencontré sa femme, la comédienne Catherine Lachance, alias Judith dans Histoire de filles, via Guy Jodoin qui les a présentés l’un à l’autre. Ils sont ensemble depuis 26 ans et ont eu deux beaux ados. On a parlé de son gars pendant l’entrevue, mais pour sa fille, il a dit hors-ondes qu’elle est une grande chanteuse de jazz et qu’il avait une grande fierté de sa fille.

C’est ma plus jeune fille qui filme l’entretien. M. Chénier a été très généreux. Il a accepté qu’elle m’accompagne pour qu’elle le rencontre. Il a pris une photo avec elle, lui a signé un autographe. Il a répondu à ses questions.

Il a un parcours professionnel bien garni. Nous n’avons pas pris le temps de faire le tour de tout, tout, tout ce qu’il a fait, mais ses aptitudes au cinéma, à la télé, au théâtre, à l’improvisation sont bien définies. Cependant, on découvre d’autres talents chez François. Il joue du piano, cuisine, écrit une pièce de théâtre, qu’il réalise aussi. Il aime la pêche, surtout d’y aller seul.

J’ai réalisé quelque chose. Dans mon coin tranquille dans les Laurentides où j’habite, il n’y a pas d’aéroport. On a fait l’entrevue à l’extérieur chez François à Montréal. Il y a un avion qui passe aux 10 minutes au-dessus de nos têtes pendant l’entrevue. Je n’ai pas eu le réflexe d’en parler en ondes, mais je suis curieuse : Comment on s’habitue aux passages des avions fréquents?

Prenez le temps de regarder ce qu’il a accompli. Vous allez voir une grandeur, un homme qui s’assume. C’est cette confiance qui fait la différence avec un autre artiste. Il est modeste, mais il a quand même gagné un prix pour son jeu.

Merci François. Nous avons bien aimé te rencontrer. Merci d’avoir partagé des trucs avec nous. Bonne continuation sur ta route.

Julie L.

Crédit photo page couverture : Marie-Ève Larente

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