Certitude ou fiction ? (16e partie)

En 2010, je publiais chez Québec-Livres un ouvrage intitulé Certitude ou fiction ?faisant allusion au phénomène ufologique. Ayant récupéré mes droits, j’ai accepté de le confier à Julie afin qu’elle en publie le contenu ici sous forme de chroniques.

J’ai révisé quelques passages, mais essentiellement tout ce qui est là demeure contemporain au niveau de ma pensée.

Après bientôt six décennies d’étude et d’enquêtes minutieuses auprès des faits rapportés par de nombreux témoins de différentes anomalies, je vous invite à découvrir le fascinant processus de réflexion qui amène les gens à prendre une position ferme sur tout sujet et particulièrement sur tout sujet qui… n’existe pas.

Herbert Shirmer

Notre prochain témoin, déjà enquêté par les experts de la Commission Condon, est Herbert Shirmer, un policier de 32 ans de Ashland dans le Nebraska. Il est 2h30 du matin, ce 3 décembre 1967, et Shirmer est en patrouille. À une intersection située en zone rurale, son attention est captée par une structure métallique importante avec des feux qui s’allument en alternance. Shirmer croit avoir affaire à un lourd camion de transport accidenté ou en panne. Il éclaire le camion avec ses phares en se dirigeant vers lui.

Il est stupéfait ! Le camion n’a rien d’un camion. Il le décrira comme un objet ayant la forme d’un ballon de football avec, à son pourtour, des ouvertures ovales lumineuses. Ces « feux » s’allument à un rythme accéléré. L’objet est d’apparence métallique polie et posé sur trois pieds. Il utilise le projecteur de son véhicule. L’objet s’élève en émettant un bruit de sirène laissant échapper des flammes.[1] Il disparaît à très grande vitesse et va se positionner dans le ciel, se confondant avec les étoiles.

Il est 3h00 du matin. Shirmer a perdu 20 minutes. En faisant son rapport au poste, il constate également qu’il ne sent pas bien du tout. Il éprouve un mal de tête carabiné et on note une rougeur sur son cou. Les médias s’emparent de l’affaire. Comme c’est très souvent le cas lorsque des témoins d’anomalies de ce genre acceptent de parler aux journalistes, le traitement médiatique est abusif et reproduit, de manière spectaculaire uniquement, les éléments les plus extrêmes sans tenir compte du contexte exact de l’observation ou de l’expérience vécue.

Il y a quelques années de cela, un journaliste nous demandait si, un jour, les extraterrestres établiraient un contact avec nous. Notre réponse exacte fut : «  Nous pensons que d’ici cinq à dix ans, nous en saurons beaucoup plus sur eux. » Le titre de l’article, qui portait sur plusieurs autres aspects techniques du phénomène, devint : « SELON CASAULT, LES EXTRATERRESTRES VONT SE RÉVÉLER MASSIVEMENT DANS CINQ ANS ! » Vivre avec ce genre de déclaration n’est pas de tout repos et cet exercice maladroit, fruit d’un jaunisme évident de la part d’un reporter ou d’un titreur en mal de gloriole est malheureusement trop fréquent. Le cas de Shirmer ne fut pas différent et l’image qui ressort des découpures de journaux de l’époque laisse croire que des monstres de l’espace vont envahir la planète le week-end suivant.

Heureusement, malgré tout ce cirque, Roy Craig et John Abren de la Commission Condon se rendent à Ahsland. Ils sont impressionnés par la sincérité et la crédibilité du témoin. Il est convoqué à Boulder au Colorado. Le docteur Leo Sprinkle[2] fut mandaté pour effectuer des sessions d’hypnose. Mais ça tourne mal. Le policier se met à révéler des détails ahurissants et le collègue de Sprinkle, qui est présent, ne peut plus en supporter davantage. Il met fin à la session. Il en a le droit, c’est lui qui a passé la commande puisqu’il s’agit de Edward Uhler Condon lui-même! Il aura tout de même la gentillesse de dire au policier : « Nous vous croyons… »

Comme tous les journalistes ne sont pas des clowns, le reporter Eric Norman finit toutefois par en savoir plus long et obtient les détails de la régression. Des êtres d’environ 1m50 sortirent du vaisseau, entourèrent la voiture patrouille et parvinrent, par télépathie, à convaincre Shirmer de ranger l’arme qu’il avait à la main. Un gaz illuminé par une lumière verdâtre fut émis sur le véhicule, on le toucha au cou, le blessant. Il fut alors interrogé sans ménagement sur la centrale électrique locale et les réservoirs d’eau. Shirmer leur dit alors qu’il était policier et, d’une certaine façon, le gardien de cette ville. Ils lui dirent alors que leur vaisseau fonctionnait par électromagnétisme réversible et qu’ils tiraient leur énergie des lignes électriques et de l’eau. [3]

Ils ajoutèrent qu’ils venaient d’une galaxie relativement peu éloignée et qu’ils maintenaient plusieurs bases sur la Terre, un programme d’analyse de la reproduction et que des humains étaient utilisés pour des expériences.

Eric Norman organisa une autre régression hypnotique avec Loring G. Williams à Des Moines en Iowa, le 8 juin 1968. De nombreux détails refont surface, mais ce qui nous intéresse dans ce dossier réside dans les révélations que ses ravisseurs ont faites au policier.

On apprend alors qu’ils nous observent depuis longtemps et que les contacts effectués auprès des humains ont pour but de nous habituer à leur présence, mais également de susciter une certaine perplexité. Ils n’ont pas l’intention d’envahir la Terre, mais… Ce « mais… » est étrange. Plus tard, Schirmer ajoute que les humains n’agissent pas comme ils le devraient, que les enlevés sont le fait du hasard afin d’embarrasser les enquêteurs et les gouvernements. Ces occupants du vaisseau n’ont aucunement l’apparence des Gris.

L’affaire dupont Brooklyn

Budd Hopkins (14) est celui par qui le phénomène des enlèvements extraterrestres fut connu du grand public. Le monde entier savait déjà que Betty et Barney Hill prétendaient avoir été victimes d’un tel enlèvement, mais entre eux et ceux qui allaient suivre, quelques décennies se sont écoulées. Que s’est-il passé ? Moins d’enlèvements ou personne pour en rapporter l’existence ?[4]

C’est alors qu’à la fin des années 80, nous sommes tombés sur le volume Intruders: The Incredible Visitation at Copley Woodspar cet auteur du nom de Budd Hopkins. D’une page à l’autre, faisait surface l’incroyable présomption que non seulement des milliers, mais possiblement des centaines de milliers de gens, étaient enlevés, mais que derrière tout cela, se cachait un agenda très particulier, soit celui de créer une race hybride à partir de la semence des mâles humains en utilisant les femmes humaines comme mères porteuses.

Puis survint, en 1996, Witnessedde Budd Hopkins. Ce récit d’enlèvement est l’un des plus incroyables de tous. Il implique non seulement cette femme, Linda Napolitano dit Cortile pour préserver son anonymat à l’époque, mais apparemment le Secrétaire-Général des Nations-Unies, Javier Perez de Cuellar et ses deux gardes du corps.

Le 30 novembre 1989, Linda Napolitano va se coucher alors qu’il est environ trois heures du matin et que son mari et ses enfants dorment à poings fermés. Ce n’est pas la première fois que Linda est victime d’enlèvements et elle reconnaît les signes avants-coureurs qui sont précisément en train de se manifester : une paralysie du corps tout entier. Elle ne tarde pas à voir l’un de ses ravisseurs, une petite créature grise. C’est tout. Le souvenir suivant est celui du moment où elle se retrouve de nouveau dans son lit auprès de son mari, qui n’a eu connaissance de rien. Le lendemain, elle communique avec Budd Hopkins avec qui elle travaille depuis quelque temps, afin de tenter de faire remonter à la surface des souvenirs de ses enlèvements précédents.

Linda Napolitano est convaincue d’en être victime depuis déjà au moins une dizaine d’années. La transe hypnotique révèle alors que trois et possiblement quatre créatures étaient dans la chambre. Elle se souvient et évoque avec détails le sentiment d’avoir lévité carrément au-travers de la fenêtre de son appartement situé au douzième étage. Ce transport inusité se serait effectué sur ou à l’intérieur d’une lumière très intense et de couleur bleue. D’autres souvenirs refont surface et Linda fait part à l’hypnologue Budd Hopkins des traitements subis, toujours ces fameuses procédures médicales, puis elle retient un détail intéressant, celui d’avoir été ramenée à son lit, mais d’y avoir été relâchée brusquement et non déposée.

Budd Hopkins ne s’est pas jeté dehors de la pièce en hurlant. Ce genre de récit fait maintenant partie, sinon de son quotidien, de toute sa démarche en quête d’informations lui permettant de mieux comprendre la nature et l’essence des enlèvements. À ses yeux, ce récit est normal, typique et n’a rien de particulier.

Bien que très bon enquêteur, Hopkins ne se pose plus la question qui viendrait aux lèvres du premier venu. Il a beau être 3 heures du matin, nous sommes à New-York, alors comment se fait-il que personne n’ait vu ce vaisseau à si basse altitude et ce fameux rayon bleu avec une femme allongée, se déplaçant allègrement d’une fenêtre d’un douzième étage à ce vaisseau en question ? Hopkins ne s’est pas posé la question, ou si peu, parce que personne, le cas échéant, ne vient jamais s’avancer pour y répondre. S’il faut attendre une telle confirmation pour poursuivre les recherches, autant tout abandonner.

Mais voilà. Cette fois, les choses allaient prendre une tournure dramatique que jamais Hopkins n’aurait soupçonnée. Environ 15 mois plus tard, soit en février 1991, Budd Hopkins reçoit une lettre signée Richard et Dan. Ces deux hommes se présentent comme des officiers de police et considèrent que Hopkins est crédible et sérieux à leurs yeux et qu’il est temps pour eux de lui raconter ce qu’ils ont vécu. Ignorants que l’enquêteur travaille sur ce même dossier, qu’il n’a pas rendu public, ils affirment avoir observé une femme littéralement flotter des étages supérieurs d’un building à Manhattan, à proximité du pont Brooklyn et vu cette femme pénétrer dans un vaisseau qui n’avait absolument rien d’ordinaire. Ils ajoutent que cet appareil a ensuite disparu dans les eaux de l’East River. Ils précisent ne pas vouloir s’identifier, mais aimeraient bien savoir si lui, Hopkins, n’en saurait pas davantage sur le sort de cette femme, tout en indiquant être demeurés sur les lieux près d’une heure, en espérant voir l’appareil refaire surface, mais en vain. Rappelons que ces deux hommes ont communiqué avec Hopkins parce qu’il est connu à New-York pour ses recherches ufologiques et non parce qu’ils étaient au fait que Linda était un de ses sujets.

Dans son ouvrage, Hopkins prend alors le temps d’expliquer en long et en large, avec moult détails, toute l’opération permettant à ces deux hommes d’entrer en contact avec Linda sans que leur identité ne soit révélée. D’ailleurs, celle-ci est profondément bouleversée d’apprendre que des témoins ont vu la scène et accepte avec joie de les recevoir.

Hopkins est très minutieux et tient à rendre compte de chaque détail entourant la suite des événements. Le lecteur patiente et finit par apprendre que Richard et Dan ne sont pas des officiers de police, mais des agents des Services Secrets. Ce soir-là, ils étaient chargés de la protection rapprochée d’un personnage très important. Hopkins l’aurait rencontré plus tard, mais l’homme refusera toujours de confirmer publiquement son aventure. Mais ce personnage serait nul autre que Javier Perez de Cuellar. Hopkins apprend alors que la limousine dans laquelle se trouvaient le personnage politique et ses deux gardes du corps s’est immobilisée sans raison apparente, tout près de l’immeuble occupé par Linda, à cette heure précise.

Mais les choses prennent une tournure dramatique et, finalement, les deux hommes des Services Secrets kidnappent clandestinement Linda Napolitano, à deux reprises, en avril et en octobre 1991 et lui font subir une série d’interrogatoires extrêmement serrés. Ils sont convaincus qu’elle n’est pas d’iciou qu’elle collabore avec ces êtres venus d’ailleurs. Plus tard, Linda Napolitano dira que le comportement de ces deux hommes était celui de gens extrêmement nerveux, au bord de l’hystérie. Notez bien qu’à ce point, aucun élément de cette affaire n’est encore rendu public.

Puis, outre Richard Dan et présumément le Secrétaire-Général des Nations-Unies, voilà qu’en novembre 1991, Budd Hopkins reçoit une lettre et des dessins d’une retraitée, Janet Kimble, dont le moteur de sa voiture a mystérieusement calé alors qu’elle franchissait le pont de Brooklyn vers 3h du matin. Elle a vu toute la scène sur l’immeuble de Linda qui se trouvait à environ 400 mètres de là. Les lumières du pont se sont éteintes et les autres voitures qui s’y trouvaient ont également été immobilisées. Tout semblait figé. Mme Kimble prétend avoir vu l’ovni, les extraterrestres et une femme flottant jusqu’à l’engin. Les dessins de l’événement effectués par ce témoin et par l’un des agents des Services Secrets correspondaient sur de nombreux points.

Un cinquième témoin requérant l’anonymat fit également parvenir à Hopkins la lettre suivante : « À exactement 3h15, j’avais parcouru environ un tiers de la route traversant le pont et la voie était libre devant moi, mais les phares et le moteur de ma voiture se sont éteints d’un seul coup. J’étais certain de me faire rentrer dedans, mais en regardant par le rétroviseur, j’ai vu les phares de tous les véhicules présents s’éteindre également. Exactement comme moi, ils ont roulé lentement sur leur élan et se sont arrêtés. L’éclairage du pont s’est éteint aussi et tout est devenu sombre autour de nous.

La lumière a changé de forme, d’un ovale long à un rond parfait. Elle s’est placée sur un des buildings tout près. Je ne l’ai pas reconnu sur le coup. Puis, le rayon lumineux descendant jusqu’à la route a balayé la façade, de sorte que j’ai pu voir les deux grilles d’environ 15 pieds de haut. C’était les deux grilles du complexe de Cherry Street, le seul accès donnant sur la cour intérieure.

J’ai sans doute regardé ce building des milliers de fois. Comment pouvais-je douter ? Le rayon lumineux est passé de nouveau le long du bâtiment central, puis s’est dirigé vers le haut pour s’arrêter à la hauteur du dernier étage, éclairant la partie inférieure d’une double fenêtre. À droite, se trouvait une autre fenêtre, plus petite, probablement une fenêtre de salle de bain. Le rayon blanc-vert est devenu lentement plus intense.À ce moment-là, je ne sais pour quelle raison, j’ai regardé dans mon rétroviseur quand là, le ciel s’est illuminé d’un coup.

Entre-temps, une douzaine de personnes était sortie de leur véhicule en panne. L’éclair a illuminé les silhouettes et le pont. Quelques-unes d’entre elles ont commencé à crier, pleurer et à réagir comme des oiseaux pris en cage, tandis que d’autres restaient là, complètement abasourdies et regardaient vers le building. C’était surréaliste et ça m’a foutu une frousse terrible.

J’ai pu voir trois créatures grises dans des combinaisons très sombres, en position triangulaire et au milieu, une femme ressemblant à un ange, en chemise de nuit blanche et aux cheveux noirs. Ses longs cheveux« flottaient » comme si elle avait été dans l’eau et donnaient l’impression d’être attirés vers le haut.

Suite à ces évènements, je me souviens que les personnes présentessont retournées dans leur véhicule, elles ont mis le moteur en marche et ont continué leur chemin, comme si de rien n’était. Elles ont dû penser la même chose que moi : Quelle que soit l’origine de ce que nous avions vu, cela allait sans aucun doute passer sur tous les canaux de télévision le lendemain! »

Une autre femme viendra accréditer cette version, mais ajoutera à l’étonnement et à la stupéfaction de Hopkins, qu’un enlèvement collectif de plusieurs dizaines, sinon de centaines de personnes, s’est produit cette nuit-là. Une fois de plus, il est essentiel de rappeler que toutes ces personnes ignoraient complètement que Hopkins était au fait de la situation.

Les deux agents secrets Dan et Richard, ainsi que leur protégé, ont également été enlevés. Ils vont l’admettre à Hopkins plus tard. Ils se sont retrouvés tous les trois avec Linda sur une sorte de plage où Linda creusait dans le sable avec une toute petite pelle, voire une espèce de cuillère. Linda serait allée leur parler, disant qu’elle travaillait avec les extraterrestres.

Hopkins n’arrive pas à tout comprendre et se demande comment il se fait que l’épisode de la plage et la rencontre avec le haut dignitaire et ses deux gardes du corps n’aient pas été divulgués sous hypnose. Il ne parle pas à Linda de cette dernière lettre de Dan et Richard. Une régression ultérieure fera le point et Linda racontera alors, presque mot pour mot, sa rencontre sur la plage avec les trois hommes, sans savoir que Hopkins est maintenant déjà au courant.

Linda se retrouve dans un endroit fortement éclairé, elle a froid et ne porte qu’une chemise de nuit. Elle entend un bruit qu’elle n’arrive pas sur le moment à identifier. Un peu plus tard, elle se rend compte que le bruit qu’elle entend est celui des vagues. Les Gris qui l’accompagnent possèdent de petites boîtes en forme de cube qui diffusent une lumière étrange. Linda se retrouve à creuser le sable avec cette sorte de cuillère, elle dit chercher certains minéraux et leur donne des noms compliqués tout en énumérant le rôle que jouent ces minéraux sur l’environnement. C’est alors qu’elle aperçoit trois hommes assis sur le sable. Elle se fait la remarque qu’ils ne sont pas vêtus pour la plage, ils sont tous trois en costume. Elle se lève, se dirige vers eux, trouve un poisson mort sur le sable, le prend dans ses mains et le brandit sous le nez des trois hommes en les sermonnant sur la protection de l’environnement et sur les dangers pour notre planète. Elle se sent très triste et en colère à la vue de ce poisson mort.

Linda se montrera très perturbée à la suite de son propre récit. Dans ce qu’on pourrait appeler son moi de tous les jours, elle ne connaît absolument pas ces termes scientifiques qu’elle a accolés aux minéraux, et le rôle qu’ils jouent sur l’environnement. Elle sera également très surprise de son comportement : elle ne pourrait jamais prendre un poisson mort dans ses mains. Elle a une sainte horreur des poissons et n’y touche pas, « à moins qu’ils soient déjà en filets! »

Linda était préoccupée par une bosse sur son nez. Des radios avaient fait apparaître un petit objet cylindrique qui, nul ne pouvait dire comment, s’était logé dans son nez. Fin octobre 1991, elle s’est réveillée le visage maculé de sang séché. Prise de panique, elle appela Budd Hopkins qui lui conseilla d’effectuer d’autres radios. Sur cette seconde série de clichés, l’objet n’apparaissait plus ! On peut supposer que l’objet a été retiré cette nuit-là.

Alors qu’elle se faisait examiner par une ORL, à cause de cette bosse sur le nez qui l’inquiétait, celle-ci lui a demandé à quand remontait l’intervention qu’elle avait subie au nez. « Je n’ai jamais été opérée !» fut sa réponse, n’ayant jamais subi d’intervention chirurgicale au nez. Obstinée, la femme médecin lui fait remarquer qu’elle a pourtant une cicatrice à l’intérieur de sa cavité nasale et va jusqu’à perdre patience lorsque Linda soutient tout aussi fermement n’avoir jamais été opérée à cet endroit.

Nous avons donc un enlèvement présentant des traces physiques, observé par plusieurs témoins indépendants les uns des autres, qui ne connaissaient aucun détail de cette affaire, et qui rapportent les mêmes faits. Un homme politique est impliqué dans cette histoire et sera lui-même enlevé.

Tant de témoignages visuels et matériels provenant de tant de sources différentes devraient suffire, mais il y aura toujours quelqu’un quelque part, pour affirmer que tout cela n’est qu’un gigantesque scénario proprement inventé de toutes pièces par Budd Hopkins. Et par Linda Napolitano, ne l’oublions pas, qui existe vraiment et qui après un certain temps, cessa de se faire appeler Cortile et livra sa véritable identité.

Tout n’a pas été rapporté dans ce résumé sommaire, mais vous devrez ajouter aux conspirateurs, menteurs et fomenteurs de canulars, ses deux fils Steven et John, son mari Steve qui a rencontré l’un des agents des Services Secrets, Richard en l’occurrence, Janet Kimble, Lisa Bayer, l’ORL de Linda qui a produit les rayons X, un policier qui a pu identifier Linda lorsqu’elle fut enlevée par Richard et Dan, Cathy Turner et son amie Francesca qui ont observé une puissante lumière illuminer la cour intérieure le soir de l’enlèvement de Linda, et la liste se poursuit.

Le rejet foudroyant de toute cette affaire est forcément la seule attitude que puisse adopter celui ou celle qui rejette systématiquement le phénomène des enlèvements, le phénomène des ovnis et toute autre forme d’anomalie sur la base suspecte que puisque rien de tout cela ne peut exister, rien de tout cela ne peut s’être produit et donc tout est faux. Nous sommes déjà peu disposés à respecter cette position indéfendable, mais que jamais ces même gens ne viennent en plus nous servir des leçons en matière de rigueur scientifique, cela serait plutôt risible, non ?

La suite au prochain numéro …

Référence et documentation

(14) HOPKINS, Budd. Auteur de nombreux ouvrages sur les enlèvements. On peut prendre connaissance de son œuvre sur www.intrudersfoundation.org ou mieux encore via le site www.amazon.com.

[1] Ce détail paraît incongru. La très grande majorité des objets observés sont silencieux ou n’émettent qu’un bruit faible et ne dégagent pas de flammes. Mais il n’est pas unique.

[2] Lui aussi du Colorado,  il deviendra éventuellement un intervenant majeur dans l’étude du phénomène des enlèvements.

[3] Plusieurs chercheurs croient que les vaisseaux qui se déplacent dans notre atmosphère ne sont pas ceux qui servent aux déplacements sur des distances considérables.

[4] En matière d’informations sur ce type de phénomènes, le Québec est une terre aride et infertile. Le  cynisme collectif est considérable. Il existe bien quelques rares ouvrages locaux, mais pour en apprendre davantage, il est essentiel de se tourner vers les États-Unis, la France, l’Angleterre, le Brésil et le Japon.

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