Arrivez-vous à pardonner?

Je vous parle aujourd’hui d’un sujet facile à organiser. On pardonne généralement selon la gravité de l’erreur. Plus la blessure est grande, plus ça fait mal, on ne passe pas à un autre stade dans notre vie. C’est éreintant tout ça! Un combat qui ne finit jamais. Quand la base est trop pleine, ça creuse et ça défonce les limites comme du magma qui se propage dans les égouts. Il n’y a plus rien qui peut se construire dessus, et on se demande si ce qui est déjà construit va rester intact.

On dirait que pardonner signifie : je ne t’en veux pas d’avoir été con. Je suis blessé de ça, mais… On apprend à se définir. Ça reste des questions sans réponses jusqu’à ce que quelqu’un ose l’ouverture. Si les deux parties s’ouvrent, c’est parfait : la libération est totale et karmique. Le problème, c’est que rares sont les personnes qui font leur bout de chemin en conscience et qui prennent la responsabilité de leurs actes. On est souvent face à des manques d’amour, où l’autre n’accepte pas qui il est, et fait du sabotage dans son ego. Voilà qui fait du dégât dans un environnement!

Quand une personne se ferme, elle coupe la transmission qu’elle a avec sa connaissance, avec l’âme, et régresse dans son évolution, car elle choisit la voie de la culpabilité, qui sera générée et transmise ad vitam æternam, et ce, pour tout ce qui touche à l’infini.

Vaut-il la peine de se rendre jusque-là pour apprendre à reconnaître ses erreurs?

Cela devient de la haute maîtrise dans sa vie. Oui! Des gens n’ont pas été honnêtes dans leur vie. Oui! Ces comportements ont eu des répercussions sur la conscience collective. Est-on prêts à digérer tout ça? La bêtise humaine, voilà un sujet important qui aura besoin de compassion et de compréhension à un très haut degré. On n’a pas le choix d’y répondre de cette façon même si l’autre n’ose même pas reconnaître ses erreurs, ni s’en excuser d’ailleurs, car pour lui, tout est normal.

Ces personnes, j’aimerais les fuir et ne jamais avoir à les côtoyer. Mais il arrive souvent qu’on n’ait pas le choix. On se console au moins d’y avoir fait un apprentissage. Cependant, la prochaine fois que je vois un propriétaire immobilier qui a un cerveau à la place du cœur, avec un gros signe de piastre chromé au centre, j’aurai le choix de ne pas signer de bail avec lui. Je peux comprendre que pour lui, l’argent passe bien avant l’empathie et la considération humaine, mais je trouve tout de même désagréable de devoir me battre pour faire respecter mes droits.

Je suis tannée de tout ça. On me demande de mettre 200 % d’empathie pour illuminer là où il n’y en n’a pas chez l’autre. L’abus demeure, car une méfiance s’est développée. C’est ce qu’on appelle le prix de l’apprentissage. Je lui pardonne dans mon cœur et lui souhaite la bienveillance d’être et d’entreprendre de réparer les torts causés par ses actes. C’est à ce moment que l’injustice fait son apparition étant donné que l’autre ne fera pas son bout de chemin. Après des années à connaître quelqu’un, ce n’est pas tomber dans l’illusion de penser que cette personne va changer parce que tu lui dis la vérité et que tu espères un revirement de conscience bienfaiteur. On moins j’aurai essayé. Si ça peut provoquer un changement.

Il y a trop de combats dans la vie. J’en suis saturée. Je veux juste vivre la paix. Mais est-ce possible sur terre? Je m’y entraîne le plus que je peux, chaque jour. C’est difficile, car ça ne reste pas fixe longtemps. Il y a toujours des nuages qui se pointent à l’horizon. Me semble que la vie pourrait être autre chose que d’essayer de préserver sa paix.

Arrêtez de me tester. Juste des portes qui peuvent s’ouvrir afin que ça ne puisse que bien aller. J’y crois qu’on peut l’installer si au moins on arrêtait de se faire bousculer par tous les empêcheurs de tourner en rond qui tentent de nous déstabiliser. C’est comme ça que la haine est entretenue, voilà pourquoi on doit se battre pour affirmer ses limites, pour se faire respecter.

Transcender ses blessures représente tout un défi, c’est la voie de la sagesse que l’on emprunte quand on est riche en termes de considération humaine et d’équilibre psychique. L’important est d’avoir trouvé le moyen et réussi à livrer son message dans toute sa simplicité. Ce que l’autre lit, entend, voit ou interprète ne m’appartient pas, et l’objectif est que la personne consciente mette ce karma à zéro, face à elle-même et à son cœur. Étant donné que je vois les énergies, je sais lorsque ce processus de prise de conscience s’active chez l’autre. C’est alors que je lâche prise et que je me retire pour que la vie suive son cours. Ça ne m’appartient pas, mais j’offre à l’autre ma disponibilité au moment où il sera prêt à régler des choses.

La question que je me pose est de savoir pendant combien de temps j’attends avant de « charger au front » et l’exposer à un châtiment légal… Je suis patiente, mais de moins en moins. En réalité, je me protège, c’est ce que j’appelle être aux aguets.

Mais je lui pardonne.

Julie L.

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