Le trager c’est?

Il y a souvent confusion entre le Trager et les points trigger. Si je dis ça d’entrée de jeu, c’est qu’une amie me confiait récemment que ça ne l’intéressait pas. Et quand je lui ai demandé pourquoi, elle a répondu qu’elle ne voulait qu’on appuie sur des points sensibles, voire douloureux, de son corps. Or ça n’a rien à voir, car il s’agit de deux extrêmes en matière de soins corporels.

Donc, si vous m’avez suivi, voici… Qu’est-ce que le Trager? Comment le décrire? En fait, c’est aussi facile que d’expliquer le goût d’une pomme. Décrire une sensation n’est pas aisé pour ne pas dire impossible. Tout bêtement, je dirais que la meilleure façon est d’y goûter, ce qui ne peut évidemment pas se faire par écrit. Alors je vais essayer d’y aller d’exemples simplistes, car toute comparaison serait, au départ, vouée à l’échec.

Techniquement, la plupart du temps, la perception du massage va de pair avec l’utilisation de l’huile alors que le Trager n’en requiert pas. La technique peut même être pratiquée avec les vêtements. Ah oui? En fait, c’est une approche très différente de ce qui est habituellement perçu comme un massage, et c’est pourquoi nous disons qu’il s’agit d’une approche.

Donc, c’est quoi? Il s’agit de mouvements, de bercements, d’élongations douces et progressives. Les mots sont bien pauvres pour décrire le Trager. Permettez-moi des comparaisons bien simplistes et imparfaites. C’est comme une auto prise dans la neige alors que je n’ai pas de pelle. J’écrase l’accélérateur? Ben non, je vais caler; alors je fais quoi? Je me balance, et peu à peu j’agrandis, j’allonge l’espace et je me fraie un chemin vers la liberté. Par ses bercements, le Trager s’apparente aux vagues de la mer, et ces vagues apaisent le système nerveux. Le Trager, c’est réapprendre, retrouver sa propre liberté de mouvements, et je dis bien SA propre liberté de mouvements.

Nous ne tentons pas d’appliquer une norme, nous désirons accompagner la personne qui reçoit vers sa liberté de mouvements. C’est ici une approche d’écoute, comment ça peut être plus libre, plus souple, plus léger. Et le corps nous envoie des signaux, il répond aux mouvements proposés par le praticien. Et là commencent une complicité, un accompagnement, voire une danse autour de cette table de soins. Ce mode de communication, le Dr Trager, M.D., lui a donné le nom de « hook-up ». Cette communication est très respectueuse dans le but de cheminer vers un état de mieux-être qui, ultimement, avoisine la paix.

Différentes recherches cliniques ont démontré les effets de cette approche sur le système nerveux. Les bienfaits sont remarquables dans le cas de la maladie de Parkinson, bien que cela ne la guérisse pas, il se produit un apaisement notable.

Récemment, j’ai été interviewé lors de la chronique « Histoire de massos » dans le groupe Facebook « Ensemble ». Vous trouverez le lien ci-après.

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