Briser les tabous à propos du cycle de la femme
(Guérison du féminin sacré blessé)
La guérison des lignées et des schémas familiaux et personnels font partie de ma mission, mais dernièrement, c’est la guérison du féminin sacré blessé qui est très présent dans ma vie actuellement. Je reçois beaucoup de lumière, de codes, de messages concernant la guérison du féminin sacré. Le mien, certes, mais aussi le féminin sacré collectif. Les blessures collectives.
Pendant trop longtemps les femmes ont été abusées, harcelées, bafouées, accusées, maltraitées, violées et tellement plus. Pourtant, cela n’a pas toujours été le cas…
Fut une époque lointaine (et encore certainement dans de rares civilisations qui n’ont pas été persécutées par l’endoctrinement religieux…) où la féminité était célébrée. Les femmes se réunissaient et célébraient les nouvelles femmes de la communauté : les jeunes filles qui vivaient leurs premières lunes vivaient une célébration magique afin d’honorer la venue de leur premier cycle sacré. Elles accueillaient avec amour, gratitude, reconnaissance, joie ce moment où elles devenaient des femmes et où elles pouvaient alors recevoir la vie en elles.
Dès lors, elles savaient que leur corps, que leur utérus allait servir de portail sacré pour une âme qui allait s’incarner, et que par leur utérus aussi, un corps physique serait créé à partir de l’union physique de l’homme et de la femme. Ainsi, une âme et un corps allaient passer par le corps de la femme et la vie prenait alors un tout autre sens pour elle. Ces célébrations devaient être fabuleuses.
Des femmes qui se réunissaient, autour d’un feu, sur le bord d’une rivière ou d’un lac, chantant et dansant en remerciant Gaïa Terre maman, remerciant la lune qui allait maintenant accompagner une nouvelle femme, le soleil qui accompagnerait l’homme qui permettrait à cette femme de porter la vie.
Un autre aspect magique des rituels et des enseignements que les femmes ont longtemps pratiqués, mais qui toutefois ont été bafoués, mal utilisés et pour lesquels les femmes ont été utilisées telles des objets créant une des plus grosses blessures du féminin, ce sont les enseignements des pratiques sacrées.
Dans mon dernier article qui traitait du couple et de la relation sacrée, je vous ai partagé une liste de livres qui parlaient du sujet. Il était question, entre autres, de la relation sexuelle sacrée. Et c’est justement cette notion que les femmes enseignaient.
Il n’était pas question de faire des cours de sexualité. En fait, les prêtresses enseignaient aux filles et aux femmes l’énergie sacrée. Elles transmettaient les savoirs afin de les accompagner dans l’activation de l’énergie sacrée en elles. Ces enseignements avaient pour but d’aider les femmes à se connecter à leur propre énergie personnelle, à se connecter à leur pouvoir créateur ainsi que de leur enseigner que la femme avait la merveilleuse capacité de transmettre cette énergie à l’homme. Ainsi, lorsque le moment était venu, elle allait guider l’homme lors des relations sacrées, autant énergétiques que sexuelles.
Et maintenant, pensez-vous que ce soit encore le cas aujourd’hui? Avez-vous l’impression que la féminité est célébrée? Est-ce que le sujet est ouvert et pleinement discuté ou avez-vous, tout comme moi, cette impression que c’est encore énormément tabou?
Combien de femmes parmi vous ont célébré vos premières lunes, vos premières règles? Est-ce que vous saviez pourquoi vous étiez menstruées? Saviez-vous à quoi ce phénomène servait?
Au début du mois de mai, j’ai pris la décision de me reconnecter à mon cycle sacré. À mon cycle naturel de femme. À partir de là, j’ai fait plusieurs lectures et j’ai pris du temps pour me reconnecter à mon corps et à mon énergie. Mon féminin au naturel. C’est une expérience très enrichissante et aussi très particulière. Je n’avais pas eu de cycle depuis plus de 10 ans en raison de ce que j’utilisais. Alors, juste avant ce nouveau « premier cycle », je me sentais telle une adolescente qui attendait la venue prochaine de ses premières lunes, avec excitation et une légère appréhension en me demandant comment tout cela se déroulerait. Soit dit en passant, j’ai deux enfants qui sont dans l’adolescence.
C’est justement cela qui me faisait me sentir aussi spéciale et aussi perplexe. Car je me souvenais de comment je vivais le tout « avant ».
Maintenant, je vis ces nouvelles lunes comme une renaissance de mon énergie. La naissance du nouveau moi, consciente de ce que je suis, de qui je suis et de l’énergie que je suis. C’est une reconnexion avec mon pouvoir créateur, avec le portail qu’est mon utérus, la dimension sacrée de ma caverne et de ma grotte. Je suis plus consciente de moi-même.
Au cours de ce processus, j’ai vécu aussi cette guérison de mon féminin blessé, ici et maintenant, mais aussi lors des incarnations passées que mon âme a vécues. Et mon âme en a eu, des expériences de vie sur cette terre! J’ai pris conscience que le processus que j’avais amorcé était aussi pour permettre la guérison du féminin sacré collectif.
Et savez-vous vers où je suis allée dans cette guérison? Avoir une discussion magnifique avec une femme extraordinaire sur le sujet de la féminité. Son expérience face à la féminité. Je lui ai demandé pour la première fois si elle savait à quoi ça servait, les menstruations, la première fois qu’elle les a eues, autour de 9 ou 10 ans, à quel âge elle avait compris que le fait d’avoir des règles faisait en sorte que la femme pouvait avoir des enfants (environ 12 ans dans un livre qui parlait du sujet), à quel âge elle avait compris que c’était en faisant l’amour avec un homme (vers 16-17 ans environ, parce qu’elle entendait parler les autres jeunes à l’école).
Il fut une époque où ce sujet n’était pas discuté. Les filles et les adolescentes vivaient leurs premières lunes en pensant qu’elles étaient malades, comme si elles avaient une malédiction; elles ne savaient pas à quoi cela servait et combien de femmes sont devenues enceintes après avoir fait l’amour sans savoir que c’était de cette façon que les enfants étaient « faits »?
Parce qu’à une époque, les femmes ne servaient qu’à faire la progéniture, mais elles ne devaient surtout pas expliquer à leurs filles ce qu’étaient les règles, bien que ces femmes savaient qu’en faisant l’amour, elles tombaient enceintes, mais elles ne savaient peut-être même pas que c’était le fait d’avoir leurs règles qui le leur permettait.
C’est par mon expérience personnelle que je prends conscience à quel point la blessure collective du féminin désacralisé est importante. À quel point notre monde, notre société, a besoin que les femmes se reconnectent à leur énergie sacrée, à leur corps pour pouvoir ensuite renouer avec leur rôle de prêtresse sacrée pour pouvoir enfin enseigner à nouveau les merveilleuses pratiques sacrées et célébrer la venue du cycle sacrée des filles qui deviennent des femmes.
Par le fait même, permettre à la nouvelle génération de briser les tabous sur la sexualité sacrée. Que c’est correct de parler de pénis, de vagin, de seins, de relation sexuelle, bien sûr dans le respect du caractère sacré sans jamais que le sujet ne devienne un sujet de pornographie. Ce sont des parties de notre corps qu’on doit respecter, traiter avec honneur, avec amour. Que c’est correct d’en parler, de ne pas en être gêné, de ne surtout pas en avoir honte et d’enseigner à nos enfants que lorsqu’ils voient à la télé des gens qui « s’amusent » sans que cela ne fasse partie d’une relation sacrée, c’est un manque de respect envers eux-mêmes (mais ce qui est présenté dans les films et les médias est un tout autre sujet…).
Notre société a besoin de prendre conscience que la sexualité est quelque chose qui ne doit pas être exposée sans scrupule, comme on le voit, comme si la sexualité et le corps étaient des objets de vente et des articles promotionnels, car cela ne fait qu’accentuer cette blessure du masculin et du féminin sacrés.
Nous avons tous besoin de guérir afin de permettre la connexion pure avec l’amour infini avec soi, notre âme et notre corps. Pour nous, pour nos parents et pour nos enfants.
Amy-Lee Fillion
Prêtresse de lumière
2023-07-03
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