julie-caron-entrevue

Entrevue avec Julie Caron

Julie Caron est une dame fort sympathique et dévouée. C‘est facile avec elle, on rit! Elle s’investit à fond dans ce qu’elle entreprend, ça c’est une grande qualité qu’elle a. Quand on manque d’équipements, c’est important d’aller s’outiller pour être plus autonome. Être capable de mieux se redéfinir à chaque fois, souvent dans une version plus agréable, plus calme. Ça ne sert à rien de prendre panique. On se dit attention. On prend une distance et on grimpe l’arbre pour regarder plus haut.

Les artistes sont tourmentés s’ils n’ont pas intégré la fantaisie et le laisser-aller pour entreprendre un sentier de création qui est imperturbable. Ça demande d’être bien ancré dans ce qu’on choisit d’être. S’autoriser de vivre chaque moment avec le moins d’insécurité possible et d’imprécisions. C’est ce qui amène la solidité de l’œuvre et sa continuité.

C’est un honneur de recevoir la belle Julie pour ce numéro. Petite anecdote. Quand je conçois la revue, je scanne en énergie ce qui en est. En février 2019, je savais déjà que c’était Julie qui était mon numéro de novembre pour le mois de décembre. Je ne lui ai pas dit tout de suite. J’ai attendu sept mois avant de lui écrire. Ç’a été simple. C’est facile avec Julie. On pourrait dire aussi qu’elle est d’adon. Je la qualifie de Femme Extraordinaire et je la confie, pendant que j’écris cet article, à Jackie Kennedy pour qu’elle aide à remonter vers soi, encore plus grandiose, dans son univers et dans le nôtre commun en même temps.

Qu’on l’aide aussi à restructurer ses idées. Je lui souhaite le prince charmant, celui qui donne un boost de lumière et qui l’amène à prendre son envol. Elle, dans toute sa lumière, guérit. Je sais, c’est privé, mais Julie a une bonne ouverture et grande sensibilité pour se découvrir avec courage et revenir à sa créativité.

Dans l’entrevue, nous parlons de l’univers de l’humour, ses hauts et ses bas, de certaines réalités auxquelles les artistes de ce milieu font face. J’ai bien aimé sa comparaison avec le classement des joueurs de hockey, qu’il y avait différents paliers d’humoristes, dont ceux qui se rendent dans les hautes ligues, jusqu’aux millions de dollars.

Il y a du potentiel chez Julie. Je lui souhaite sincèrement de se faire confiance et d’innover vers sa splendeur, comme elle est habituée de le faire déjà. Pour qu’elle transparaisse dans son œuvre/art.

Son premier spectacle a reçu quatre nominations aux Oliviers. Son humour n’attaque personne. Elle soulève les différences qu’il peut y avoir dans un couple. C’est très drôle et rafraîchissant. En tout cas, ce l’était en 2005. Elle avait écrit son womanshow avec son conjoint de l’époque. Il était aussi comme son gérant. Lorsqu’elle s’est séparée dans les années 2010, elle a mis l’humour de côté quelque peu. Elle s’est permis de réaliser d’autres rêves.

Parallèlement, elle recycle le cuir et les fourrures pour les transformer et leur redonner une nouvelle vie. Une entreprise qui répond aux besoins personnalisés de ses clients. Par exemple, un manteau de fourrure que la mère avait et, à son décès, les enfants décident d’avoir un accessoire chacun avec une partie.

Je vous invite à regarder l’entrevue en version intégrale sur ce lien : https://youtu.be/fpIFZTRpvTs

Version courte : https://youtu.be/RnGnt08UZ6E

Extrait d’un numéro de Julie :

https://www.youtube.com/watch?v=P9w9oTBXhS4

Entrevue: Julie Caron

 version intégrale

Entrevue: Julie Caron

Version courte