La mort est une autre lumière

On a demandé un jour à un sage brahman quelle était la chose la plus surprenante dans tout l’univers. Sa réponse fut la suivante : bien que chacun de nous peut voir tout le monde mourir autour de soi, on est quand même certain que nous allons nous-même échapper à la mort; telle est la chose la plus surprenante dans l’univers.

Un autre jour, un grand guide spirituel a été approché par un homme d’affaires prospère. En passant près du monastère du maître, ce riche commerçant eut l’idée de demander une bénédiction pour la protection de sa famille, ce qui lui fut accordé avec joie et les deux hommes purent se rencontrer. Le maître dit au commerçant : « Je comprends que vous désirez que je bénisse votre famille, alors voici, écoutez bien. Votre arrière-grand-père meurt, ensuite votre grand-père meurt. Puis votre père meurt, suivi de votre fils qui meurt également. Enfin votre petit-fils meurt. Voilà ma bénédiction. » Affolé, l’homme d’affaires s’insurge : « Comment! Je vous demande de bénir ma famille et vous prophétisez la mort de tout le monde! Je ne comprends pas! » Alors le sage répondit : « Dans ce monde de mort, chacun doit passer par la dissolution du corps physique. Ce qui est né doit mourir et ce qui est mort doit renaître. Mais pour un père de famille, un fils ou une fille qui meurt avant lui est un grand malheur. Et un père qui quitte son corps avant que le grand-père quitte le sien est cause de beaucoup de chagrin. Mais si tout le monde disparaît dans l’ordre du temps et dans l’ordre des choses de ce monde, en harmonie avec la durée de vie qui est allouée à chacun, alors il s’agit là d’une véritable bénédiction. »  

En réalité, concevoir que nous allons mourir tôt ou tard est une proposition sans aucun fondement réel. Personne ne meurt vraiment. À l’instant de la dissolution du corps physique, le principe vital qui l’animait revêt un corps nouveau, l’ancien devenu aussi inutile qu’une vieille auto; l’âme vivante se défait du corps comme on se défait de vêtements usés pour en revêtir de neufs. C’est ce que confirme la Bhagavad Gita, la référence millénaire en matière de métempsychose. Selon les guides spirituels de tous les temps, le phénomène de la mort n’arrivera jamais. Lorsque cette conviction se développe dans notre logiciel intellectuel, nous commençons à envisager qui nous sommes en réalité. Que nous y croyons ou non, et que nous soyons juif, catholique, hindou, musulman ou sans religion n’a que peu d’importance. La vie, la nôtre, est vivante et ne cessera jamais d’être. L’âme est indestructible, seuls les corps matériels qu’elle emprunte sont sujets à la destruction.

Que nous arrive-t-il alors à l’instant de la mort? L’âme vivante prend un nouveau corps aussi naturellement qu’elle est passée, dans le précédent, de l’enfance à la jeunesse, puis de l’âge adulte à la vieillesse. La mort n’est qu’un autre changement de corps. Cette réalité toute simple a été supprimée à dessein dans les programmes d’éducation du monde moderne décadent. Pourtant, toutes les civilisations qui nous ont précédés connaissaient parfaitement les tenants et les aboutissants de la survivance au-delà de la disparition des corps. Les hindous, les Tibétains, mais aussi les Birmans, les Parsis, les Égyptiens, les Grecs, les Romains, les Hébreux, les Mahométans, les Africains et les Amérindiens, tous ces peuples savaient que la mort n’est pas la fin. Que nous est-il donc arrivé, à nous peuples de l’OTAN, esclaves nonchalants de Big Tech et de Big Pharma, pour que nous ayons perdu la resouvenance de nos vies antérieures? Est-ce parce que nous sommes devenus des analphabètes de la thanatologie, ou l’étude de la mort, que nous avons peur du néant?

Lorsqu’on examine la définition de la mort clinique dans les dogmes quasi religieux de la médecine « légale », on constate qu’elle se contente de décrire seulement la fin du corps physique, comme si l’homme n’était constitué que de matière. Comment font les médecins pour ne pas remettre en question la naïveté d’une telle définition? N’ont-ils vraiment jamais eu d’expérience extracorporelle? L’équilibre psychique de la société occidentale a été désagrégé par la croyance en un matérialisme pragmatique auquel consentent encore, sans trop y réfléchir, de nombreux spéculateurs de plateaux télé qui font pourtant profession de spiritualisme plus ou moins à la mode. Mais par bonheur, les choses sont en train d’évoluer rapidement, car de plus en plus d’êtres humains dans le monde savent que la mort est une autre lumière; non pas parce que quelqu’un leur en a parlé ou qu’ils l’ont lu dans un livre, mais parce qu’ils l’ont vue directement.

En fait, les matérialistes radicaux, qui rejettent parfois violemment le concept selon lequel quelque chose de conscient survit à la mort, sont de grands « croyants », car leur conviction ne repose sur rien de tangible. En effet, rien ne prouve que tout s’arrête après la mort du corps. À l’opposé, les millions de personnes dans tous les pays du monde qui ont expérimenté des sorties hors du corps, des communications avec des esprits défunts, des projections astrales de l’enveloppe subtile ou des expériences de mort clinique consciente le savent : nous, les êtres vivants, sommes toujours vivants, nous ne mourons pas quand le corps physique « rend l’âme » et qu’il retourne aux éléments qui le constituent. De par sa constitution, tout être vivant est doté de plusieurs corps : le corps physique, le corps subtil et le corps spirituel. Le premier est similaire à une machine constituée des cinq éléments matériels, la terre, l’eau, le feu, l’air et l’éther. À l’instant de la mort, c’est lui qui meurt. Le corps subtil, quant à lui, est constitué du mental, de l’intellect et de l’égo. Il ne meurt pas avec le corps physique. C’est pourquoi le docteur Jean-Jacques Charbonier, co-auteur d’une thèse de doctorat en médecine prouvant que nous sommes bel et bien dotés d’une conscience totalement indépendante du cerveau, explique dans son ouvrage de référence sur la conscience extraneuronale que « la personnalité du défunt est inchangée après la mort terrestre. » C’est pourquoi la mort ne nous rend pas sage pour autant. La chute dans l’absolu néant, comme le croient les existentialistes, n’aura pas lieu non plus. Notre conscience intuitive extraneuronale ne meurt pas quand le cerveau meurt.

Avant toute autre chose, nous sommes appelés à connaître notre identité constitutionnelle dans l’espace-temps. Nous sommes tous des êtres de dignité galactique, des êtres de bon sens et d’intentions; nous sommes des êtres de désirs. Nous portons en nous un objectif et notre existence tend vers un but universel. Notre vie a un sens cosmique, notre existence a un objet, une fin en soi. La seule chose qui pourrait vraiment très mal aller serait de perdre notre dignité d’être immortel, d’oublier que nous sommes des atomes de conscience vivante faisant partie intégrante des énergies qui émanent de la Grande Conscience d’un Tout Complet présentant de multiples aspects, aussi bien personnels qu’impersonnels. Oublions le concept dépassé des dogmes des religiosités refermées sur elles-mêmes, cela n’a pas grand-chose à voir avec la réalité de la vie immatérielle. Les politiques totalitaires des différentes religions corporatives et leurs bureaucraties liberticides ne font que trop souvent nous empêcher de voir l’essentiel : nous sommes vivants et nous le resterons à jamais.

La pire des choses serait de l’oublier, et c’est précisément ce qui se passe quand on croit qu’on va mourir et que nous commençons à être contrôlés par la peur de mourir. Cette peur est une angoisse illégitime, une sorte de schizophrénie à l’échelle planétaire. Les religions nous font peur avec leurs damnations éternelles génératrices d’angoisses inutiles. Nul ne sera jamais éternellement condamné, sauf s’il le désire, car tout vient de nous-même tant il est vrai que l’enfer est un renfermement sur soi. Nous sommes notre propre rédempteur, libérateur et sauveur. En outre, les gouvernements agonisants font tout pour nous confiner dans la peur de la mort, par un virus, par le climat, par la pollution, par la terreur, le déploiement des campagnes de vaccination, les armes biogéniques, la tyrannie sanitaire, la censure, la désinformation des médias grand public, la propagande unipolaire, les menaces de guerres, les épidémies, le crime, l’effondrement financier, les pandémies, les pénuries, la famine, et j’en passe. Ils n’arrêteront jamais, car les dirigeants corrompus nous contrôlent par la peur.

N’ayons donc pas peur; sachons que ne peut être anéanti ce qui pénètre le corps tout entier. Rien ni personne ne pourra jamais détruire l’âme impérissable. Malgré les apparences trompeuses de l’identification au corps, nous sommes cette âme et nous ne connaissons ni la naissance ni la mort. Vivants, nous ne cesserons jamais d’être. En tant que partie de l’Infini, nous n’avons jamais eu de commencement et nous n’aurons jamais de fin. Nous sommes insolubles, inaltérables. Seuls les corps développent un cancer ou une quelconque maladie dite « mortelle ».

À l’instant de la mort, nous prenons le large, nous nous échappons de la prison de chair et d’os, nous quittons ce corps que nous avons cru être. Que se passe-t-il ensuite? Dès que notre moi immortel se sépare de son incorporation mortelle, nous prenons conscience que nous ne ressentons ni panique, ni chagrin, ni peine, ni douleur. Nous flottons pour un court instant au-dessus du corps qui était le nôtre une seconde auparavant.

Ensuite, selon notre niveau de conscience, selon notre état d’endormissement ou d’éveil, nous « épluchons » les couches du corps subtil composé de l’égo, du  mental et des mémoires subconscientes qui sont comme tatouées dans la matière éthérique. Nous lâchons prise complètement par rapport à l’enveloppe charnelle. L’effet est immédiat : toutes les souffrances corporelles disparaissent instantanément. Le moment le plus crucial arrive ensuite : nous devenons les spectateurs de la vision panoramique de toute la vie terrestre que nous venons de quitter. Tout y passe, le meilleur comme le pire. Les moindres détails sont révisés, visionnés comme dans un film. Nous réentendons chaque parole, nous refaisons chaque geste, nous repensons chaque pensée, ressentons chaque désir. Tout défile devant les yeux du corps subtil comme sur un écran de 360 degrés. C’est alors que nous nous rendons compte à quel point nos actions précédentes ont pu être absurdes, dénuées de sens, loufoques, insensées et souvent ridicules, voire cruelles.

Ensuite, ce qui se passe est plus grave : nous « devenons » littéralement chaque personne que nous avons rencontrée durant la vie terrestre qui vient de s’achever. Souvent, c’est là que les choses se gâtent. Ça fait mal parce que nous devons ressentir et subir les résultats et les réactions, les sentiments et les émotions, les douleurs de tout ce que nous avons fait subir aux autres êtres vivants, qu’ils aient fait partie du règne humain, animal ou végétal. Heureusement, cela se passe également pour tout le bien que nous avons pu faire et tout le bonheur que nous avons pu apporter aux autres. Personne ne nous juge. Simplement, nous prenons la pleine responsabilité de notre vie, en pleine conscience, en pleine lumière de la vérité. Nous ne pouvons plus rien cacher. Tout est révélé. Nous sommes notre propre tribun.

Avec un tel mécanisme mémoriel infaillible, la conclusion que nous pouvons en déduire serait de porter attention aux raisons qui nous font agir durant notre existence. En effet, ce n’est pas ce que nous faisons qui compte le plus, mais c’est l’intention, la toute-puissance de nos motivations les plus secrètes, l’énergie qui nous pousse à agir dans un sens ou dans un autre. Si les infirmières qui piquent les aînés en toute connaissance de cause avec du Rivotril à 10 mg ou du Midazolam à dose létale dans les CSHLD se rendent compte qu’elles devront elles-mêmes en ressentir les effets mortels, alors elles ne le feront plus. Si les journalistes des médias grand public qui mentent effrontément pour de l’argent saisissent la réalité de la mort et comprennent les conséquences antisociales de leurs actes, alors ils deviendront d’intègres éditorialistes. Si les escrocs industriels comprennent qu’ils se détruisent eux-mêmes par leur malhonnêteté, ils n’escroqueront plus personne. Si les dirigeants prennent conscience qu’ils devront subir eux-mêmes les tortures psychologiques ainsi que les violences policières qu’ils font subir aux populations, alors ils changeront de direction et travailleront pour la paix et l’harmonie au lieu d’être rongés par le désir du pouvoir totalitaire.

Les règles en thanatologie sont strictes et non négociables. La vie est simple, il suffit de ne pas faire subir aux autres ce que nous ne voulons pas que les autres nous fassent subir. La règle d’or est encore d’actualité. J’aimerais en être convaincu moi-même, car être conscient de cette loi cosmique n’est pas suffisant. Il est surtout nécessaire de l’appliquer, ce qu’hélas nos traumatismes générationnels et conditionnements culturels ne nous permettent pas toujours de faire vu les possibilités extrêmement limitées de notre libre arbitre. On fait de son mieux et comme on peut. Il s’agit d’intégrer cette vérité au plus profond de nous-même, et c’est souvent le travail de toute une existence, et même de plusieurs vies. Le processus est graduel. Faisons simplement en sorte d’agir pour le bien de tous, dans la perspective d’un destin plus noble, plus grand que notre petite personnalité centrée sur elle-même.

Lorsque je regarderai le panorama de ma vie, je prierai sans aucun doute très sincèrement, non pas Dieu comme on pourrait le penser de prime abord, mais je prierai les personnes à qui j’ai pu faire du mal, consciemment ou pas. Ce n’est pas à Dieu de nous pardonner. Ça c’est déjà fait. Étant situé au-delà du bien et du mal, Dieu pardonne déjà de toute éternité, aucun souci à se faire de ce côté. Mais c’est aux personnes que nous avons trahies, à qui nous avons menti, que nous avons insultées, offensées, meurtries, voire violentées; les gens que nous avons mal traités, ignorés, mal soignés, trompés, envers qui nous avons mal agi pour une raison quelconque ou comme poussés par les forces psychiques qui nous influençaient. C’est à ces gens-là que nous devons demander pardon, et leur demander comment réparer les pots cassés. Tant qu’il est encore temps. Tant que nous sommes encore incarcérés dans ce corps de matière.

Lorsque nous regarderons le panorama de notre vie, nous ressentirons aussi tout le bien que nous avons pu faire sur la Terre. Nous revivrons au centuple la paix partagée, la charité, l’amour donné gratuitement, la gentillesse, les bonnes intentions, l’écoute, l’empathie, la compassion, la sympathie, la chaleur humaine, toutes formes de bénévolat, toute aide apportée aux autres, ainsi que toutes les paroles bienveillantes que nous avons pu échanger avec des amis ou avec les membres de notre famille. Nous ressentirons tout le bonheur que nous avons pu apporter aux autres, les êtres humains, mais aussi envers nos frères les animaux. Et envers nos amies les plantes également, car elles sont vivantes elles aussi et ressentent les bonnes paroles et les bons sentiments qu’on leur offre.

Conservons notre structure d’énergie vitale du mieux que nous pouvons, car elle nous est offerte par la Source de toutes les énergies. Gardons notre dignité d’être divin quoi qu’il arrive, malgré les épreuves, les chagrins et les peines, malgré les propagandes, les médiocrités et les horreurs qui défilent sur nos écrans de télévision. Et que devient la peur de la mort dans tout cela? Elle n’a plus lieu d’être. Comment pourrions-nous avoir peur de quelque chose qui ne se produira jamais? L’angoisse face à la mort n’aura plus aucune réalité à l’heure de notre dernier souffle, à la dernière seconde, quand nous verrons la lumière bienveillante de l’amour absolu nous accueillir. À cet instant, toute notre vie se condensera en une seule fréquence; cette ultime vibration déterminera notre avenir ainsi que les conditions heureuses ou malheureuses de notre prochain corps. Ce sont les pensées, les souvenirs de l’être à l’instant de quitter le corps qui déterminent sa condition future. Ces pensées sont principalement déterminées par la somme des actes et des désirs de notre vie entière. La question est donc de savoir comment mourir dans la condition mentale voulue.

Si seulement on pouvait comprendre que rien de ce qui nous arrive n’est négatif. Les séparations, les fiascos, les naufrages, les défaites, mais aussi les succès, les triomphes, les réussites, toutes ces comédies existentielles représentent immanquablement des occasions de grandir en conscience dans l’évolution infinie vers la désintégration du mal en nous et la résurrection de l’amour absolu. Toute souffrance est génératrice de croissance. Telle est la fonction première du mal. C’est encourageant. Rien dans la vie n’arrive par hasard. Tout a une signification profonde, surtout les tragédies, les catastrophes, les accidents, les maladies et tous les drames que l’existence nous fait subir. Ce sont des épreuves, des marches sur l’escalier qui mène vers la libération de toutes nos fausses conceptions de la réalité.

Les scientifiques matérialistes cherchent à nous convaincre que la mort existe. Mais ce n’est qu’une demi-vérité. La mort est le passage dans un nouvel état de conscience, un changement de dimension à l’intérieur duquel nous sont proposées toutes les possibilités de grandir vers une fréquence infinie, vers un degré d’amour transpersonnel, transformationnel, non duel, non local, non linéaire, de grandir vers un service de dévotion spécifique propre à chacun, et finalement vers le chant vibratoire des noms divins qui nous délivrera définitivement de la conception narcissique de la lutte pour l’existence dans la matière. Les pulsions d’exploitation se transformeront en désirs de dévouement.

Maintenant, nous devons donc revoir notre copie, comme on dit à l’école. Nous devons revoir et réévaluer chaque acte, désir, pensée, parole, intention, revoir nos priorités, jauger nos motivations profondes, et en estimer les conséquences. Si nous pratiquons l’art de tourner notre esprit vers l’Esprit Suprême, c’est vers cet Esprit que nous irons et ce sera notre destination finale. L’âme n’aura plus à renaître. Sinon, nos actions engendreront et détermineront les corps successifs que nous revêtirons au cours d’une nouvelle réincarnation. Les innombrables changements de corps que l’âme immortelle effectue au cours de ses multiples incarnations ne font que suivre la courbe de ses désirs, qui sont alors pour elle d’irrévocables catalyseurs.

Notre vie sur cette planète Terre n’est en fait qu’une grande école par laquelle nous devons passer pour évoluer; ce n’est qu’une étape. Nous devons apprendre certaines leçons, certaines choses uniques à chacun; et il nous est demandé de sortir victorieux de toutes les épreuves qui nous sont proposées. Tout cela ressemble à un immense jeu de piste tragicomique. D’après la science védique, la lumière de l’après-mort jaillit de la Source transcendantale de toutes les énergies. Elle prend son origine dans une dimension qui n’a rien à voir avec les fréquences matérielles ou psychiques. Personne ne peut la manipuler, la contrôler ou la détruire. C’est ce qui enrage les démons et c’est ce qui enchante les amoureux de l’amour inconditionnel. Chacun choisit son camp pour évoluer au mieux de ses capacités. L’âme peut, par un acte volontaire, soit plonger au cœur de l’illusion en s’identifiant au corps de matière qu’elle anime, soit au contraire se définir comme énergie spirituelle. Selon qu’elle penche vers l’une ou l’autre de ces possibilités, elle acquiert un corps correspondant à ses inclinations.

L’Esprit Suprême est à l’origine de la conscience et se situe en tant qu’observateur de chacune de nos actions. Rien ne lui échappe, car il est immanent, présent au cœur de chaque atome. Son souffle sacré nous donne la possibilité d’agir comme bon nous semble, entièrement librement, mais simultanément il devient le témoin de nos actes. Quiconque, au trépas, à l’instant même de quitter le corps, se souvient de lui seul, atteint aussitôt sa dimension divine. Même si le mal nous enseigne au même titre que le bien, et même si le bien et le mal ne sont que les deux faces d’une même médaille, la lumière de la Transcendance vibre éternellement dans une sphère où l’illusion, la déprime, les comportements de démission, le fait d’être désappointé, l’intolérance, la rébellion envers les choses divines, le suicide, la négativité ou le mensonge n’existent pas. Seuls règnent le pardon et la bienveillance. Cette lumière nous aide à pardonner l’impardonnable afin de pouvoir nous libérer des nœuds qui enserrent le cœur et surtout de comprendre les raisons secrètes des erreurs commises. Le processus est régénérateur et représente un immense soulagement.

Cette lumière nous aime, elle ne fait que nous aimer. Elle ne nous juge pas puisque l’amour ne peut juger. Elle ne fait que nous aider à comprendre que nous faisons partie intégrante de la Source infinie et que notre rôle est de la servir, c’est-à-dire de l’incorporer en lui étant utile d’une manière ou d’une autre. Le Seigneur de la Lumière Infinie est un Être très personnel, pas du tout impersonnel ou distant, pas du tout abstrait ou hautain comme on pourrait se l’imaginer selon l’imagerie judéo-chrétienne. Ce n’est pas un Dieu vengeur, mais un Être de bonté absolue. Les âmes saintes qui l’ont rencontré le décrivent comme Quelqu’un de bien concret, proche de nous, simple, rieur, particulièrement joueur, très amical, joyeux, chaleureux, familial, très accueillant et même amoureux. Son sens de l’humour est paraît-il inépuisable. Son Corps infini d’éternité, de bonheur et de conscience reste inconcevable même pour les êtres libérés.

Le Seigneur de l’amour est parti à la recherche des âmes perdues parce qu’il les aime. Il est aussi très beau et son sourire est magnifique. Étant toujours accompagné de sa contrepartie féminine, il fascine infiniment toutes les âmes qui l’approchent. C’est un Être de bienveillance vivante et de joie aimante. Sans parti pris, il se manifeste sous les traits sous lesquels nous l’aimons. Il apparaîtra comme le néant pour celui qui croit au néant. Un protestant ne verra pas Marie, bien évidemment, mais un catholique la verra. Un dévot du Christ verra Jésus. Un dévot de Krishna sera accueilli par l’entourage de Krishna et ainsi de suite. Tout est proportionnel à notre état de conscience. En effet, comment pourrait-on trouver la Divinité si nous ne la recherchons pas? Plus on l’ignore et plus elle nous ignore. Plus elle compte pour nous et plus nous comptons pour elle. Il ne s’agit jamais de discrimination, mais de réciprocité. Nous sommes simplement attendus par les êtres qui ont eu pour nous le plus d’importance. On attire à soi les entités auxquelles on pense constamment.

Chaque personne construit sa propre réalité, son propre rayonnement spirituel ou matériel. On peut être guidé, conseillé, initié, instruit, toutefois personne ne peut faire le chemin à notre place. Tout prend un sens nouveau alors, la vie comme la mort. Notre corps physique n’est pas nous; aussi utile et merveilleux soit-il, il n’est qu’un habit de chair, une formidable machine à forme humaine qui contient le trésor des trésors, cette partie divine que nous sommes éternellement. Chacun voit les choses selon ses propres conditionnements. On fait des choix, mais tout se passe comme si nos choix étaient déjà prévus, comme s’ils se trouvaient prédestinés par nos choix antérieurs. Notre libre arbitre n’est pas là pour comprendre les choix que nous avons faits, ceux que nous faisons ou ceux que nous ferons. Notre libre arbitre est juste là pour tenter de comprendre pourquoi on fait ces choix, mais également pour essayer d’appréhender quelles sont les influences qui nous forcent littéralement à les faire. Ça veut dire quoi? Est-ce que cela signifie qu’on ne voit pas plus loin que les choix qu’on ne peut pas comprendre? Oui, c’est en plein ça! Parce que nous n’obtenons pas l’au-delà que nous imaginons ou que nous croyons mériter; nous obtenons uniquement l’au-delà que nous portons dans notre cœur.

La mort est une autre lumière. Mais quelle est donc cette lumière qui grandit de façon si violente et si douce, au point que l’âme se sente arrachée à elle-même et attirée vers quelque chose qu’elle ne comprend pas encore? Soudainement, elle se sent renouvelée, transfigurée, et elle éprouve une sensation de bien-être qu’elle ne peut exprimer par des mots. Son esprit exulte, son intelligence devient limpide, son cœur s’illumine, et il lui semble qu’elle se trouve dans le jardin féérique de tous les bonheurs. C’est précisément à cet instant qu’elle prend conscience que l’ascension ne s’arrête pas ici; elle sait désormais que la mort est une nouvelle incandescence.

 

 

 

 

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