LE PLUS PRÉCIEUX DE TOUS LES ENSEIGNEMENTS QUE J’AI REÇUS : LA « VIBE »

 

Quand je me suis retrouvé au sein de l’Institut de Métaphysique Appliquée en 1978, j’étais déjà au fait de très nombreux concepts métaphysiques, mais que j’appelais paranormaux. Pour moi, la métaphysique était davantage une appellation similaire à ce que nous dit Wikipédia : 

« La métaphysique est la branche de la philosophie qui étudie la nature fondamentale de la réalité. Elle s’intéresse à des concepts tels que l’être et l’identité, l’espace et le temps, la causalité, la nécessité et la possibilité. Elle comprend notamment des questions sur la nature de la conscience et la relation entre l’esprit et la matière, ou entre la substance et l’attribut. La métaphysique est considérée comme l’une des quatre principales branches de la philosophie, avec l’épistémologie (ou théorie de la connaissance, ou encore gnoséologie en un sens plus large), la logique et l’éthique. »

La métaphysique « appliquée » est tout cela, mais elle dépasse l’intérêt intellectuel de la compréhension et impose à celui qui la pratique une série de techniques afin d’appliquer à soi tout ce qui relève de la métaphysique. Mais c’est foutrement ennuyant si vous n’êtes pas concerné alors je vais passer au cœur du sujet.

Étudiant puis enseignant, je suis allé jusqu’en France pour partager ces concepts; puis, suite à un violent accrochage verbal avec le journaliste  Jean-Claude Bourret à la Maison de la Radio, j’ai brutalement réalisé que je faisais partie d’une secte. Une secte ne se définit pas toujours que par l’enseignement, que je ne vais d’ailleurs jamais répudier, mais par le comportement soudainement suspect des dirigeants. C’est cela qui m’a fait quitter, aussi vite que j’y étais entré, et cela en 1982.  Inutile d’y revenir, ils sont tous les deux décédés et j’ai déjà oublié leur errance. Et je n’allais pas jeter le bébé avec l’eau du bain.

La VIBE

Tout au long de mon séjour, il y a un concept qu’on nous a appris dès le début et qui est revenu cent fois sur le métier. Puisque plusieurs cours étaient en anglais, tout comme plus de 50% des participants, plusieurs mots anglais me sont restés et n’ont de sens que dans cette langue. Et le mot vibe n’est autre que la contraction du mot vibration.

Assez curieusement, je me suis rendu compte que la vibe pouvait être associée à un concept du cinéma et je parle ici de la célèbre Force de la série de films Star Wars (que je refuse de traduire par  « La Guerre des Étoiles », car le titre anglais correctement traduit devrait plutôt être « Les Guerres de l’Étoile » faisant allusion à l’immense sphère de l’Empire capable de détruire une planète en quelques secondes).

Donc, dans un sens philosophique encore plus profond, la vibe serait une sorte d’énergie présente partout. En nous et tout autour de nous et savoir l’utiliser sans nécessairement devenir un « Jedi » est tout à fait possible. Certaines personnes le font naturellement et nous les appelons le plus souvent des sensitifs et autrefois des médiums, un terme du 19e siècle trop réducteur et qui signifie «  parler avec les morts ». Les sensitifs sont sensibles à la vibe plus que les autres, c’est tout. Ne me demandez pas de preuve, la science n’est pas rendue là, n’a pas la technologie pour détecter la vibe et encore moins la mesurer, alors on oublie ça. À ce jour, seules les capacités psychiques de l’animal sont capables de la ressentir. Avez-vous lu mon article sur la télépathie avec les animaux ? La vibe est au cœur de mon propos, même si je n’utilise pas ce terme.

Vous l’utilisez aussi !

Hier soir à La Voix (2 avril 2023 à TVA), il y avait en particulier deux jeunes personnes l’une après l’autre et qui se faisaient compétition pour remporter la demi-finale. Je ne vais pas les nommer, ce n’est pas une critique d’art et spectacles que je rédige.

Sans en indiquer le sexe, je vais parler de candidats. Donc, le premier candidat se lance. Voix magnifique, il bouge bien, tout y est, la technique vocale, le timing, la respiration et la salle est emportée et les propos des coachs sont dithyrambiques.

Je regarde Hélène qui sait très bien aussi ce qu’est la vibe et nous disons exactement la même chose. Pas de vibe ! Rien. C’est vide.

Saviez-vous que les antiquaires les plus recherchés dans le monde de l’art sont capables de distinguer un vrai vase Ming d’un faux sans s’en approcher, à une vingtaine de pieds ? Le vrai Ming a une charge historique qui dégage une vibe qu’eux seuls sont en mesure de reconnaître même si elle est invisible, inodore, incolore, etc.

Ce candidat nous a donc laissés froids. Comme si rien ne s’était passé et j’avais hâte que ça finisse.  Puis, le deuxième monte sur scène, mais nous n’avons pas besoin de sa prestation. Dès que ce candidat est visible à la caméra, le choc vibratoire est comme un rayon de soleil qui réchauffe après avoir été refroidi par le précédent et sa performance ne fait que le confirmer. La vibe est puissante, constante, envahissante, elle déclenche des émotions incroyables et un grand artiste, c’est ça ! Et rien d’autre. C’est ce qui explique un très grand nombre d’entre eux et d’entre elles.

Mais comment une vibration peut-elle ainsi passer au-travers des lentilles de caméras, du filage câblé pour atteindre mon téléviseur plasma et me transmettre cette énergie ?

Pour la même raison que cette vibration n’est pas physique. Elle se répercute sur une sorte de substance psychique extrêmement subtile qui lie tout ce qui existe.

Dans mon Journal du Capitaine Snowbird, je vous raconte que la Mère m’a déjà dit que si je voulais lui parler, c’était beaucoup plus agréable pour elle de m’entendre faire les deux pieds dedans et non au sec sur la plage. Je ne vais pas insister sur mes conversations avec Elle, vous allez finir par me prendre pour un vrai cinglé, mais il a été dit aussi que peu importe où je me trouve dans le monde, si je me place les deux pieds dans son jupon de dentelles et lui dit bonjour, elle en sera ravie. La vibe, c’est ça.

La vibe, c’est aussi le rapport que les animaux ont avec nous. Ils ne sauraient pas différencier un vrai Ming d’un faux, mais comme leur préoccupation première est la survie, ils peuvent ressentir si la personne, ou l’autre animal, a des intentions mortelles à son endroit. À distance. J’ai vécu cela avec un ours noir, debout et à six pouces de mon visage, en tournant le coin du cabanon à poissons du Gîte où je travaillais comme guide de pêche. Honnêtement, je pense que le dialogue fut : « Oups, ok, désolé de t’avoir fait sursauter. Moi, je m’en vais dans le camp ». Et lui de me dire : « Ça tombe bien, moi je retourne dans le bois ». Mon fils m’a raconté avoir vécu exactement la même expérience avec un ours noir lui aussi. La même situation se présente avec la flore. Un jour, la Fée des Fleurs viendra vous le raconter elle-même.

La vibe est également présente dans les textes. Comme par exemple, si l’auteur éprouve une grande émotion dans sa rédaction, pas plus le papier que l’écran ne pourront transmettre celle-ci. Et pourtant, oui. Quand le lecteur lit les mots, il absorbe et capte (avec plus ou moins d’intensité, c’est selon) l’émotion de l’auteur. Voilà pourquoi des livres se vendent par millions et d’autres pas.  Elle est présente au théâtre, au cinéma, au spectacle, elle est présente partout, toujours.

En Floride, il y avait un homme de mon âge. Sa vibe était vraiment difficile à jauger. Parfois, elle était invitante et parfois défiante, mais rien dans son regard, ses gestes ou ses mots ne trahissait la différence.

Mais admettez que vous savez très bien de quoi je parle. Vous entrez dans une maison et ça fait NON. Vous n’aimez pas et cela n’a rien à voir avec la couleur, la déco, l’ameublement. Vous n’aimez pas. Point barre. En revanche, il y a des endroits où on est si bien qu’on ne veut plus en partir. La vibe colle sur les murs, dirait-on. Les sensitifs qui reconnaissent que des actes d’une grande violence se sont produits le font parce que la vibe projetée reste sur place, comme un marqueur génétique le fait dans le corps humain.

Les auteures que j’ai conviées au banquet de l’Ufologie profonde et qui malheureusement se sont butées à … whatever it is, en sont de prodigieuses représentantes et je souhaite que leur œuvre finisse par voir le jour. Au moins, vous avez l’opportunité de découvrir Chantal et MoNic, mais il y en avait tant d’autres.

D’ailleurs, cette histoire a un lien avec la vibe. Si le Fatum (incluant son karma) d’un individu est de vivre une expérience X, toute vibe pouvant l’en empêcher sera masquée. C’est très bien fait « de l’autre bord ».

Certaines personnes, les femmes surtout, disent que c’est de l’intuition. Ce n’est pas faux, mais c’est plus que ça. D’autres disent que c’est de la voyance. Oui, mais plus encore. Je crois tout simplement que, puisque nous sommes Esprit d’abord et humain ensuite, cet Esprit que nous sommes est une manifestation de l’UN du TOUT et que de ce fait nous sommes le TOUT. Et dès lors, nous savons Tout, nous voyons Tout, nous entendons Tout. Mais en tant qu’humain, on ne sait rien, on ne voit rien et on n’entend rien. Pour le moment !

 

 

 

 

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