La pertinence de faire des demandes à l’univers

Plus on se rapproche de ce qu’on qualifierait d’illumination, toute demande faite à une quelconque puissance supérieure devient rapidement caduque, et, par conséquent, d’autant plus limitée. Je m’explique…

Elle dénote d’une certaine façon un manque de confiance en soi et un déni de notre droit absolu au bonheur. Faire une demande à l’univers, n’est-ce pas refuser de s’abandonner corps et âme à sa bonne étoile ? C’est aussi tenter de garder le contrôle sur ce qu’on veut obtenir – puisqu’on le demande –, ce qui est totalement à l’antipode du but fixé, soit l’infini. Le fait de demander une faveur ou de prier pour l’obtention de quelque chose démontre que nous ne sommes pas encore établis solidement et à plein temps sur la voie de la réalisation. Pourquoi ? Parce que nos demandes se situent toujours à la limite de ce que nous croyons mériter, en accord avec les limitations soutenues par notre conscient ou même notre subconscient.

Le maître véritable de sa vie a compris qu’il n’est maître de rien et qu’en tentant de prendre le contrôle de son existence, de ce qu’il croit être bon pour lui pour l’instant, il met peut-être ainsi des bâtons dans les roues d’un processus totalement autre, grandiose et si naturel qu’il n’a nullement à être pensé. Nos demandes sont donc toujours le reflet de nos limitations, tandis que la voie dont je vous parle mène vers l’illimité, vers une abondance infinie à tous les niveaux. Mais rassurez-vous, personne n’est parfait ! Je me fais moi-même encore prendre au jeu de demander des choses à l’univers. À la différence que maintenant, je suis pleinement conscient que, lorsque je le fais, c’est juste pour satisfaire mon ego qui veut avoir l’impression de maîtriser la situation. Je le laisse donc s’amuser quelque temps à ce jeu, après quoi je me replonge dans l’illimité qui n’a pas besoin d’être dirigé par qui que ce soit, surtout pas moi.

Je me permets quand même de vous suggérer quelque chose. Ne vous faites jamais violence à essayer d’être trop parfait. Vous savez, même sur les voies rapides, il se trouve toujours des sorties de secours. Celles-ci donnent accès à des routes de service, certes plus étroites, mais où on peut circuler plus lentement ou s’arrêter de temps en temps pour reprendre son souffle, le temps de renouer avec nos anciens systèmes limitatifs, de satisfaire notre soif de contrôle et de repartir par la suite avec plus de fugue et de confiance en la Vie. Vouloir rayonner rapidement cette perfection tant convoitée, c’est trop exigeant et trop frustrant quand un jour on constate qu’on n’est pas à la hauteur de nos aspirations. Agissez donc avec sagesse, du mieux que vous pouvez, mais parfois, amusez-vous à vous laisser retremper dans vos vieux patterns, quelques minutes ou quelques heures, juste assez pour qu’ils cessent de vous hanter.

Et si c’est trop vous demander de vous demander de ne rien demander, voici un petit truc qui alliera l’utile à l’agréable : demandez… l’illimité ! Et comme ça, vous aurez fait d’une pierre, deux coups.

André Harvey

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