Le Fleuve St-Laurent

Comme vous le savez, dans le cadre de cette rubrique, je m’amuse à dévoiler des éléments de conscience, d’expériences vibratoires qui passent à travers le temps, et qui font vibrer des cordes historiques comme une résonnance originelle de notre vie humaine.

J’ai pris beaucoup de temps avant de parler de ce courant d’eau important, parce que ça me blesse. Au lieu de vous parler d’élévation, vous allez connaître une partie de mon cœur qui est souffrant, tout comme le fleuve l’est.

J’ai un gros pardon à faire face l’industrialisation du 20e siècle, qui n’est pas passée encore. Je ne comprends pas dans mon intelligence comment l’homme a pu pousser sa négligence environnementale à outrance et hypothéquer à ce point toute une civilisation, incluant les nombreuses générations qui ont suivi et qui vont suivre.

J’aime la version de l’histoire, où le fleuve est majestueux. Il est la porte d’entrée de l’Amérique du Nord et il s’étale sur plus de mille kilomètres. Il est à la fois une mer intérieure, un golf, un sanctuaire pour plus de mille espèces rares et précieuses dans sa biodiversité importante. Il détient 25 % de l’eau douce de ce monde, 80% de la population québécoise gravite près du fleuve de nos jours et il abreuve trois millions de Québécois.

Il tisse des liens territoriaux avec les États-Unis et prend vie au niveau des Grands Lacs en Ontario. Il est aussi une artère commerciale importante par voie maritime, et ce, depuis la Nouvelle-France. En fait, c’est ma période préférée dans l’histoire du fleuve. Depuis 400 ans qu’on y jette n’importe quoi. C’est un géant fragile. Il a été souillé, pas respecté, pas aimé. C’est le résultat de plusieurs inconscients abrutis qui ont massacré la planète. Nous sommes malades ici.

Il y a tellement de polluants dans ce cours d’eau. Les rivières qui se fusionnent à lui sont aussi dans le trouble, comme la rivière des Prairies, Mille Îles, Yamaska. Les lacs qui se branchent au fleuve, dont le Lac Saint-François et le Lac Saint-Pierre, sont aussi très malades, à cause des pratiques agricoles ou des algues bleues, ou de la disparition de la perchaude.

On parle de métaux lourds, comme le phosphore, le mercure, l’azote, le zinc, l’uranium, le plomb, des BPC, HAP. Le berceau du fleuve, le Lac Ontario est contaminé en profondeur, les Grands Lacs aussi.  Ce n’est rien pour l’aider à aller mieux.

À cela s’ajoutent les coliformes fécaux, les virus, les bactéries, les médicaments dans l’urine non filtrée par les usines de traitement des eaux, comme les antidépresseurs, les hormones, les antibiotiques, et des traces de chimiothérapie, qui affectent notre immunité ainsi que le cerveau des poissons.

On considère également les débordements d’eau pas traitée provenant des pluies et des égouts désuets de la ville de Montréal, qui n’assure pas un tel volume d’eau à gérer. C’est mal canalisé et très couteux de remplacer un système qui a 125 ans.

Pour ce qui est de l’eau traitée et recyclée, certaines villes, comme Toronto, déversent plus de 10 000 tonnes de résidus polluants provenant de ses filtrations, à l’eau. Même chose pour les industries des pâtes et papiers, du textile, d’acier, de fer et de titane (exemple, l’usine de Sorel-Tracy), ou des villes toxiques comme Cornwall, qui y puisent leur eau et qui y retournent leurs déchets toxiques.

Il y a des problèmes d’érosion des sols. Les arrangements artificiels des riverains, la construction des ponts en béton, des centrales hydro-électriques n’aident en rien l’écosystème. On pourrait aussi parler du déversement de pétrole.

Pour cette artère, des milliards ont été dépensés pour réparer les négligences de ses briseurs d’écosystème libre et harmonieux, et les solutions trouvées pour rétablir une gestion des traitements et récupérations des polluants toxiques, que l’on boit, que l’on respire et que l’on mange, sont trop coûteuses et relèvent en même temps de la science-fiction. Finalement, personne ne prend la pelle.

C’est catastrophique! C’est pour ça que je vous dis, ça me fait mal. Les changements climatiques sont bien réels. On n’écoute pas nos scientifiques, on ne change pas nos comportements et caractères, on ne voit pas à long terme, on ne se mobilise pas aux bonnes places. On a peur de dire non, ferme ton usine.

Par chance, j’aime voyager dans le temps, j’adore revenir là où l’homme blanc n’est pas passé. Le ‘’avant que ça se passe’’! J’ai vécu le fleuve parfaitement rose et équilibré et je vais le chercher dans mes cellules pour le revivre. C’est là où il a sa puissance vibratoire, avec juste un peu des émotions, que les gens vont lui livrer, comme on se confie à un ami.

Le fleuve a du charme. Je me promets un jour de le faire en voie navigable, au complet. Je veux me laisser porter et guider pour aller méditer sur les zones contaminées puis alléger tel que je le puis.

C’est mon coup de cœur! Je lui rends grâce et fidélité. Il me soutient en énergie de chez moi (j’habite à 60 km de lui) mais en vibration, ça se rend. Je l’aime. Je ne suis plus capable de le voir malade.

Amen

Namasté

Julie L.

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