Le marché du célibat

Depuis deux décennies, la perception du statut de célibataire a bougé beaucoup dans nos sociétés. Il y a le nombre, car rares ont été les sociétés où le célibat était bien vu. À un certain âge, les personnes qui étaient seules étaient considérées comme bizarres, et elles étaient minoritaires. Le choix était davantage au veuvage, et après un certain temps, ces gens s’offraient une seconde vie.

Il y a aussi l’aspect magique du « sans conséquence », un concept qui est apparu à l’époque du « peace and love ». Depuis, on en retrouve les conséquences sur le marché de s’offrir n’importe quelle « marchandise » et de la consommer tout de suite. Et recommencer avec une autre personne, et ainsi va la vie! Il y a des gens qui ont ainsi « consommé » des milliers de partenaires sexuels! Ça joue aussi à « on ne se protège pas », puis on essaie plein d’entourloupes pour y arriver, comme l’alcool, les drogues, la violence ou la persécution, des caméras cachées, et j’en passe.

Les dommages collatéraux sont désastreux. Un ami me racontait récemment qu’il avait perdu un ami. Quelqu’un avait mis de la drogue dans son verre au bar, et il en est mort.

Comme je l’ai précisé dans la dernière chronique, je suis plutôt dans la catégorie des sages à cet égard, et je me suis offert de l’expérience par le biais de la télé, qui a été le reflet de la partie active de mon ancien style de célibat, auquel j’ai renoncé à un moment donné étant donné qu’il ne génère rien de constructif. J’ai visionné la série « Two men and a half », avec Charlie Sheen et Ashton Kutcher, et ça m’a rappelé que c’est définitivement le bordel dans le marché du célibat, voire le marché du sexe. Aventure ou mésaventure… Je dis qu’il faut un cœur solide pour passer par là, et cette série m’a aidée à mieux comprendre le phénomène sans prendre de risque pour moi évidemment.

Tout cela m’a confirmé que j’ai le goût de me tenir éloignée de cette game plutôt malsaine, et je suis encore convaincue que les choix du cœur demeurent la meilleure option pour l’évolution.

Dans les références de nos sociétés nord-américanisées, le volet « sexualité sacrée » n’apparaît nulle part, et c’est le culte du porno qui l’emporte, au détriment des femmes évidemment.

Je vous souhaite de rester dans l’accueil de cette période importante pour votre âme.

Julie L.

 

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