Rencontre avec un Missionnaire de la Nouvelle-France

À la rubrique précédente avec Marie de l’Incarnation, et celle d’avant, en contactant une énergie d’une Seigneurie à St-Jérôme, je me suis permise d’aller un petit peu plus loin dans le temps et de remonter au début des années 1600. J’ai été surprise de l’information que j’ai reçue pour cette chronique. Je ne suis pas historienne, juste une médium qui s’amuse à creuser ses origines québécoises tout en ayant le plaisir de vous les partager.

J’ai demandé à Marie de me présenter une fréquence, pouvant me faire découvrir un style de vie de cette époque. Elle m’a souri en acquiesçant à ma demande. Il est arrivé un homme d’une âme jaune assez lumineuse, avec un contour vert forêt qui ternissait un peu. J’ai comme compris qu’il y allait avoir de l’entraide entre nous deux.

C’était un frère, pas trop élevé dans la hiérarchie de l’Évêque. Il aimait écrire ce qu’il observait. Il prenait des notes aussi dans le cadre de ses fonctions religieuses en France. Il a choisi de venir en Nouvelle-France quelques temps, pour faire un rapport à son autorité, de ce qui se passait ici. Je lui ai demandé le nom qu’il portait ici et il m’a dit Gabriel. On me montre qu’il a écrit deux livres, pourtant j’en vois trois et quelques papiers seuls, comme des lettres ou je ne sais trop…

Il m’a montrée un poste de traite, le premier qui fût officiel et qui accueillait les bateaux provenant de l’international. J’ai découvert qu’il était ouvert avant la date de fondation officielle de Québec. On voit le commerce des autochtones qui se fait équitablement. Gabriel porte à mon attention que les français décident éventuellement d’être exclusifs et de tout gérer à leur manière, qu’ils l’imposent même aux tribus amérindiennes. Il y a des frictions commerciales qui s’installent et que même certaines deviennent barbares.

Je le remercie de ce passage et je lui demande de m’emmener sur ce qui lui concerne, ce qu’il a vécu. Il m’explique qu’il y a deux types de mode de vie chez les autochtones. Il y a les sédentaires et ceux qui se promènent. Les Missionnaires sont répartis selon leur capacité à s’adapter à un mode de vie. Les plus en forme suivent les nomades.

Lui a été accueilli comme un membre d’une famille sédentaire, lors d’une de ses missions. Il habitait une maison longue, avec la famille dedans. Certains missionnaires avaient une maison à l’extérieur du village, mais pour lui, c’était une immersion totale. On me montre comment ils vivaient, comme si c’était moi qui voyais, mais à travers Gabriel. Je ressens certaines vibrations qu’il a vécues.

Il ne se sentait pas tranquille, ni en sécurité. Il était confiant qu’il pouvait arriver à bien les connaître, mais de changer leur façon de vivre, ce n’était pas gagné du tout. Les autochtones avaient déjà leurs croyances et leurs manières de faire et c’était construit sur une base très équitable, un village étant comme une grosse famille. Tout le monde était concerné par ce qui se passait. Il y avait un esprit collectif qui était meilleur à celui des Français. Gabriel sait très bien qu’en France, ils ne veulent pas s’améliorer et ainsi réduire l’inégalité entre les pauvres et les riches.

C’est un mode de vie plus libre. Les autochtones ne sont presque pas habillés. Ils sont très guerriers. Ils sont capables d’attaquer et sont fort agiles. Ils ont un grand respect pour la nature, et même des bêtes qu’ils tuent. Ils sont carrément snobés par les Français, et les Français rendent la tâche plus difficile aux Missionnaires qui essaient de s’intégrer.

Une jeune autochtone vient me porter un collier avec des dents et des griffes autour de mon cou. Je la remercie. Sa collectivité m’ouvre un portail dans l’espace d’un feu sacré. On nous permet, à Gabriel et à moi, de décharger de vieilles blessures autochtones que nous avons pu vivre au cours de nos incarnations, de nous libérer d’injustices liées aux clans, aux races et aux politiques différentes qui nous ont malmenées. Tout était aspiré par le feu. Ensuite, l’aura vert forêt de Gabriel s’allégea.

Il m’a expliquée que malgré les ouvertures de conscience qu’il a vécues  auprès des autochtones, celles-ci l’ont coincé à certains niveaux, quand il est retourné en France pour son rapport. Il a même ressenti le besoin de venir apporter des précisions et il est revenu par la suite pour son autre livre.

On dit qu’après ses missions, son histoire disparaît. Il finit caché quelque part en France. Je le vois malheureux. Il se sent impuissant. Il y a des fortes pressions économiques et même des enjeux politiques. Il sait aussi pertinemment que les peuples ne sont pas à la veille de s’entendre et de se respecter. Il a une grande empathie pour ses sujets dit <> et le dogme religieux manque définitivement de souplesse pour intégrer ce qu’il a découvert. On me montre que c’est sa fréquence cardiaque qui a gagné sur Gabriel durant son incarnation et qu’il est mort avec ses tourments et regrets.

Je l’ai remercié de m’avoir fait vivre une partie de leur culture, qui ne s’enseigne qu’à l’oral ou, dans mon cas, avec la vision. Je suis consciente que ce qu’ont vécu nos missionnaires n’étaient pas évident, surtout au niveau sexuel. Ces hommes ont vécu de grosses batailles intérieures, incluant les idéologies. Apprendre à s’exprimer dans d’autres langues, vivre comme d’autres, être pris plusieurs mois dans une situation où il faut que tu t’adaptes. Je les admire.

Pour le fun, je viens de faire une recherche Google et j’ai écrit missionnaire Nouvelle-France Gabriel, et il en a un qui est sorti. Gabriel Sagard (v. 1590–v. 1640) est un missionnaire français de Nouvelle-France. Il laisse une description de la Nouvelle-France où il séjourne en 1623–1624, et un dictionnaire huron-français qui le fait voir aujourd’hui comme un ethnographe et un lexicographe. Selon Wikipédia.

Julie L.

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