Un prochain parlement difficile
Voici la chronique vidéo : https://youtu.be/UPH87AGYUCc
Est-il possible de faire une campagne électorale sans promesses? Non! Plus maintenant, mais personnellement, dans mon temps, je n’ai jamais adhéré à ce phénomène consistant à promettre autant. Ma seule promesse était de m’engager à traiter les dossiers qu’on me présenterait au cours de mon mandat, et de faire de mon mieux pour les régler. Je ne faisais qu’une promesse, mais je m’engageais à la respecter. C’est ainsi que la confiance s’est bâtie, et selon moi, c’est ce qui a contribué à ma longévité politique.
Aujourd’hui, tout a bien changé. Nous sommes inondés de promesses, qui arrivent de tous bords tous côtés, et dont la plupart ne se réaliseront pas. Il faut quasiment un spécialiste pour s’y retrouver dans cette masse d’informations proposées par les cinq partis dans cette campagne. On joue à brasser les milliards, à étirer au maximum les déficits budgétaires, sans parler de la trame économique mondiale qui s’annonce difficile. Nos élus promettent pour séduire et attirer l’électorat, pour engranger les votes et se nourrir de pouvoir.
J’ai connu sous Robert Bourrassa un mandat fort, où une majorité des députés étaient au parlement. Je vous présente quelques défis auxquels le gouvernement Legault sera exposé. Je vous parle également du Parti Conservateur du Québec, qui brouille beaucoup les cartes en ce moment, et dont le chef s’est donné comme mandat de faire « entrer la grogne » au parlement.
Tout annonce un mandat tumultueux, y compris au sein de la CAQ, car François Legault ne pourra faire plaisir à tout le monde, surtout avec le nombre de candidats vedettes en lice. Je prévois un gouvernement élu très fort, qui pourra s’allier à l’opposition, car les tendances du jour consistent à rallier et à rassembler nos forces pour agir rapidement.
Bonne chronique et merci pour votre intérêt politique!
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