VIRUS MANIA : RÉTABLIR LA RÉALITÉ DANS LA CONSCIENCE  (3ème partie)

Selon l’immortelle prophétie védique, nous traversons un cycle cosmique appelé avec raison l’âge de fer, l’âge sombre qui porte le nom de Kali. L’influence grandissante de Kali rend graduellement les conditions de vie malheureuses pour l’ensemble des populations de la planète. Tout va mal, c’est normal selon la norme du kali-yuga. À tel point que beaucoup d’âmes éveillées prennent refuge dans la voie spirituelle qui correspond à leur niveau de conscience. Quand il a tout perdu et qu’il n’a plus rien à perdre, il arrive que l’être humain bascule spontanément vers l’expérience directe de sa partie divine. C’est à ce point que les plus grandes difficultés de la vie matérielle peuvent devenir une véritable bénédiction et provoquer la relation fusionnelle de l’âme individuelle avec l’Âme Universelle. Tout dépend du ou des guides qui nous inspirent et de la manière dont on choisit de percevoir les choses. Quand l’élève est prêt, le guide peut se manifester sous différents aspects; c’est un principe qui nous éclaire du flambeau de la connaissance et nous introduit dans les dimensions divines qui correspondent à notre avancement spirituel.

Le guide a pour fonction première de nous responsabiliser. Durant le kali-yuga, les crises apparaissent dans tous les domaines. L’échec cuisant de la croyance en l’origine matérielle de la vie devient évident grâce aux percées des sciences quantiques et aux messages des maîtres spirituels. Cette désillusion a un effet secondaire extrêmement positif : devant l’ampleur des désastres politiques et le spectacle accablant de l’effondrement global des écosystèmes, beaucoup sont appelés à un retournement complet de conscience. Certains sombrent dans le désespoir, mais pour le plus grand nombre les bouleversements sont métamorphosés en un besoin vital de découvrir la véritable source du bonheur. On ressent la nécessité de se lier à l’ordre cosmique situé au-delà des circonstances heureuses ou malheureuses qui nous échoient. Nos conditions de vie difficiles peuvent ainsi devenir un portail vers l’accès à une autre réalité.

Différentes cultures invoquent différentes descriptions de cette réalité sous-jacente. Au-delà des formes et des noms, au-delà des mœurs et des coutumes, il s’agit toujours du même archétype. Au cours des millénaires, un même dessein absolu prépare en secret la constitution latente de tous les êtres. Que nous ayons été forcés d’accepter un corps humain durant des temps troublés ou que nous l’ayons choisi volontairement pour accomplir une mission de vie particulière, il arrive parfois que nous vivions sous l’influence toxique d’une classe dirigeante qui n’a pas la même conception de la moralité que nous et pour qui le concept de la simple vérité n’a plus aucune valeur. Au cours de l’histoire, on observe que ceux qui prennent en considération les vraies valeurs de l’existence sont souvent emprisonnés ou mis sous silence par ceux qui préfèrent ignorer les lois de la conscience universelle. Au Moyen-Âge, ils étaient brûlés vifs sur l’échafaud ecclésiastique alors qu’aujourd’hui ils sont méprisés sur celui des médias. Avoir la vision de l’harmonie immanente du cosmos revient à se faire bafouer par ceux qui nient cette harmonie. Les guides ont souvent été salis et injuriés à un moment ou à un autre. Ce n’est pas nouveau et il faut s’y attendre.

Depuis des milliers d’années, les hommes se sont obstinés à croire qu’il est possible de détruire les lois de la vie universelle en la dissimulant, en la déformant ou en assassinant ceux qui cherchent à la rendre publique. Heureusement, les sublimes lumières de l’univers sont au-delà de l’atteinte des simples mortels. Les vérités divines ne peuvent pas être complètement éliminées car elles se situent sur un plan différent. Même mises de côté pour un temps par l’Inquisition ou la censure, elles continuent de vivre en tant qu’esprit. Le plan de la non-dualité finit immanquablement par dominer ceux-là même qui cherchaient à l’abattre. Le champ d’énergie universel est indestructible.

Si nous créons notre réalité nous-mêmes, cela signifie que personne n’est à blâmer. La science du karma nous apprend qu’à l’intérieur du cercle des vies et des renaissances, les concepts de victime et de coupable se fondent l’un dans l’autre. Ce que nous faisons subir aux autres dans une vie, les autres nous le font subir dans une autre, et ainsi de suite. Cette vie est une préparation pour la suivante et le résultat de la précédente. L’escroc dans une vie sera escroqué dans une autre et l’assassin dans une vie sera assassiné dans une autre. Les graines existentielles semées dans nos existences antérieures nous reviennent inexorablement. Les actions positives d’une vie produisent des contrecoups positifs dans une autre. Nous récoltons dans cette vie ce que nous avons propagé dans une vie antérieure. Par nos actions, nous élaborons dans une vie les conditions de la suivante. Le pouvoir de créer ainsi notre réalité nous revient. Nous sommes responsables de tout ce qui nous arrive, le bien comme le mal, le mensonge comme la vérité. Nous sommes nous-mêmes les garants des conditions de vie qui sont les nôtres.

On ne peut incriminer personne. Ce qu’on peut faire par contre, c’est améliorer son destin en changeant de plan de conscience. Si les conditions dans lesquelles vous vivez ne vous plaisent pas, changez de conscience et vos conditions se transformeront selon la qualité de votre nouveau niveau de conscience. La manière dont on vit au présent amène l’avenir à être ce qu’il sera. Cela laisse entendre qu’aucune de nos vies n’existe indépendamment de la perception que nous en avons. L’important est de pouvoir contacter notre véritable identité, celle qui touche le gigantesque champ de conscience unifié qui est le substratum de toutes nos existences passées, présentes et futures.

Comment accéder à ce plan? Seul l’amour désintéressé a le pouvoir d’attirer l’expérience de ce niveau absolu. Dieu ne peut pas être convoqué sur simple demande. On ne peut pas capturer par la force cet état qui est au-delà de toute dualité. Il se manifeste de lui-même, ou pas. Certaines dispositions vont nous aider à nous rapprocher de lui. Il est crucial d’éviter tout type de prestige personnel. Dieu n’aime pas la fausse publicité ou la compétition envieuse. Laissons-le faire, il sait ce qu’il fait et ne se trompe jamais. Réagir négativement à ce qui se présente revient à refuser la volonté cosmique. S’apitoyer sur soi-même n’est pas non plus une bonne idée.

Pour une âme éveillée ou en cheminement, il est bon d’abandonner toute intention d’influencer ou de changer le monde autrement qu’à travers le pouvoir de la conscience purifiée, de la prière constante et de l’adoration contemplative. Pourquoi la prière? Parce qu’au commencement de toute chose est le Verbe, la Vibration Sonore Spirituelle. Que ce soient les aborigènes traditionnels d’Australie ou les Achuar et Huaorani d’Amazonie, tous les peuples restés en cohérence avec l’harmonie du cosmos affirment que notre « chant » (verbum en latin) crée le monde; autrement dit, nous créons les circonstances de notre vie en les nommant. Ce processus peut s’étaler sur plusieurs incarnations. L’éternité n’est pas pressée.

Pratiquement toutes les traditions mystiques du monde nous disent que le moyen de réaliser la nature non-duelle du plan divin est la vibration sonore des noms de l’infini. C’est ce qu’on nomme le japa en sanskrit. Le japa c’est la répétition consciente du nom de l’aspect de Dieu en qui vous croyez et que vous aimez. Trouvez le nom de l’Être Total qui vous fascine le plus et chantez-le chaque jour sur un chapelet de prières. Les prières ou les mantras ne sont pas seulement des mots. Chaque nom divin est rempli de vibrations transcendantes. Ces ondes pures nous pénètrent et nous protègent. L’appel de ces noms divins procure une paix et une joie qui vont bien au-delà de la paix et des joies ordinaires. « Mon royaume n’est pas de ce monde », dit Jésus. La prière fonctionne dans n’importe quelle langue et quelle que soit son origine, chrétienne, musulmane, amérindienne, chinoise, juive, hindoue ou autre. La transparence du cœur importe plus que les mots. La prière constante, mentalisée ou psalmodiée, nous libère des vicissitudes burlesques du monde éphémère. La médecine du japa boycotte la détresse mentale et guérit du burn-out.

En pratiquant le japa, le méditant ne doit pas chercher à en obtenir un pouvoir quelconque, être rigide, contracté, enfermé dans sa propre théologie, ou chercher à réaliser quelque chose de précis. Il s’agit d’être sincère et d’éprouver simplement de l’amour pour la totalité divine, celle qui inclut le mensonge et la vérité, la vie et la mort, le bonheur et le malheur, l’ombre et la lumière, la dépression nerveuse et la sérénité, le masque et le sans-masque, le virus ou le non-virus, la tricherie et la véracité. Dieu n’est pas nécessairement le « bon Dieu »; il est juste Dieu et cela lui suffit. Le cerveau de Dieu ne tombe pas sous le coup de sa propre illusion et il nous place dans l’environnement qui convient le mieux à notre élévation. Il le fait avec une précision chirurgicale. Selon ses calculs absolus, l’environnement qu’il nous propose est toujours bénéfique pour notre agrandissement de conscience même si on se retrouve au milieu du chaos ou emprisonné dans un camp de concentration « sanitaire ». L’énergie transcendante se manifeste lorsque les épreuves ou les maladies surviennent et qu’il devient enfin possible pour nous de les inclure dans l’ordre éternel du plan divin. Chaque syllabe d’un nom divin, comme Krishna, Allah ou Christ, possède des vibrations spécifiques qui transforment positivement l’environnement.

Les mantras sont puissants lorsqu’ils sont vibrés avec la conception juste. On ne se sert pas du mantra; on est à son service. Il est nécessaire d’être détaché des résultats. Les effets peuvent ne pas être immédiats mais les résultats viendront en proportion de notre abandon à ce qui est. La pleine confiance en l’intelligence divine détermine la qualité du lâcher-prise face à tout ce qui se présente, le bien comme le mal, les catastrophes comme les accomplissements, la douleur comme le plaisir, la paix sociale comme la guerre civile. On accueille alors toute circonstance comme la représentation symbolique de la main tendue de l’Être Souverain qui cherche à nous faire découvrir notre nature transcendantale. En utilisant la puissance de Dieu sous forme sonore, on peut faire bouger les choses car l’Être divin et son nom sont unifiés : le nom et le nommé sont un.

Les âmes libérées disent qu’il est alors possible d’entrer en contact avec une entité transpersonnelle plutôt qu’avec une entité impersonnelle. Les mystiques décrivent leurs expériences en affirmant qu’ils sont traversés par un immense sentiment d’amour pour tout ce qui peut exister ou ne pas exister; ils disent ressentir un amour immense et une joie parfaite même au milieu des pires situations. Ils disent que c’est comme un trésor, une grande intimité, une confidentialité. Ils décrivent cet état comme le fait de parvenir au centre de son être mais de se trouver immergé dans quelque chose de plus profond encore. Ce travail de préparation est individuel. Plutôt qu’institutionnel, il est inspiré. Hormis ceux qui en ressentent le besoin, on évite en général de s’impliquer avec un quelconque arrangement paroissial ou une école religieuse bureaucratisée et politisée. Que l’on choisisse de faire partie d’un groupe ou pas, peu importe, dans un cas comme dans l’autre on s’accorde à améliorer sa conscience, à réformer le soi personnel avant toute tentative de vouloir sauver les autres ou de s’occuper de leur évolution spirituelle. Rien ne peut être forcé et les étapes sont graduelles.

Le plus noble et le plus profond sentiment que nous puissions ressentir est la sensation transcendante. Là est la source de tout bonheur durable. Lorsqu’il nous arrive d’être saisis de gratitude et éperdus d’admiration devant les miracles de la vie, nous entrons en relation avec la personnification de la source d’une force subjectivement réelle qui n’a ni début ni fin et qui existe en nous et simultanément au-delà de nous-mêmes. À cet instant, les circonstances entourant un certain Covid19 et la pièce de théâtre grotesque qui se joue autour de cette mascarade politico-médiatique prennent l’allure d’une suite d’images sans substance. L’esprit prend du recul et les choses éphémères perdent de leur importance. Nous ne nous sentons plus concernés par ce genre de non-sens. Les images défilent devant nous comme des mirages mais ne nous affectent plus, ou alors beaucoup moins. On se détache de ce qui est inconsistant, irresponsable et inconséquent. La richesse, le statut artistique, les projets carriéristes et les possessions matérielles perdent leur attrait. Nous ressentons l’appel à se lier au ciel spirituel comme l’une des attractions les plus vitales de l’univers.

Comme le prévoit le directeur russe Nikhita Mikhalkov dans un article, publié sur rt.com, du 22 juillet 2020, il se peut que Bill Gates et ses acolytes parviennent à implanter leurs micro-chips dans nos veines sous le déguisement de campagnes de vaccination obligatoire dans le but de contrôler le monde et de « solutionner » ce qu’ils pensent être un problème de surpopulation. Il se peut aussi qu’ils n’y parviennent pas parce qu’un trop grand nombre de personnes auront enfin compris l’enjeu qui se dissimule sous l’endoctrinement du Covid19 et refuseront de devenir esclaves d’un certificat d’immunité digitale numérique.

Dans un sens comme dans l’autre, il nous faudra découvrir au fond de nous ce « royaume qui n’est pas de ce monde » dont parlait Jésus-Christ avec tant de perspicacité il y a plus de 2000 ans. Si suffisamment d’êtres humains se connectent dès aujourd’hui à leur force vitale spirituelle à partir du plan de dimension universelle, le point zéro au centre de leur cœur, l’humanité prendra conscience de l’océan de vibrations subatomiques situé dans l’espace entre chacun d’entre nous (et entre chaque objet) et le monde se rapprochera de l’amour ultime reliant tous les éléments de l’univers. Pourquoi attendre encore une ou deux générations? Nous pouvons dès à présent mettre en pratique le pouvoir de notre conscience : notre potentiel humain est bien plus vaste que ce que la ligne de pensée matérialiste nous a enseigné jusqu’ici.

Les expériences spirituelles ne sont pas des expériences psychologiques ordinaires et n’ont rien à voir avec de la simple neurobiologie. Les retournements psycho-mystiques possèdent un socle neuronal mais ne sont pas des états cérébraux. La conscience n’est pas générée par une suite improbable d’épiphénomènes électriques ou génétiques qui se dérouleraient dans le cerveau. La source est d’une autre nature. Elle ne peut pas être quantifiée. La source est présente au sein de toutes les cultures. Croire que le cerveau produit la transe mystique revient à croire qu’une télévision produit les émissions que l’appareil transmet, ce qui est idiot. On ne doit plus confondre l’effet avec la cause comme le font encore quelques scientistes matérialistes. L’esprit ne dépend nullement du cerveau pour fonctionner. En physique quantique, il est scientifiquement impossible de séparer l’observateur de la matière qui est observée. Les particules subatomiques n’occupent jamais une position définie dans l’espace ou le temps, comme on le croyait encore au siècle dernier. Le matérialisme est périmé. Selon les normes de la mécanique quantique, nous devons décider de ce que nous voulons observer.

Sur une plus grande échelle, cela signifie que nous devons ajuster nos intentions par rapport à l’état du monde dans lequel nous préférons vivre. C’est à nous de décider. Les couches de la réalité physique ne sont que des assemblages de champs de forces. Notre conscience a le pouvoir de placer ces champs de forces de la manière dont nous envisageons notre existence. Vous comprenez : la vie est un nuage de probabilités. Tout peut être amélioré de l’intérieur sans lutter contre l’environnement et sans lutter contre l’existence. Pour être heureuse, l’âme incarnée ne dépend nullement des événements circonstanciels dans lesquels elle se trouve de par les réactions de son karma. L’âme humaine est dans le corps, avec le corps, mais n’est pas le corps. Le corps peut bien entendu développer des maladies; mais il peut tout aussi bien s’auto-guérir quand guérir est dans l’ordre des choses. Dans un sens comme dans l’autre, aucun virus ne pourra jamais affecter l’âme spirituelle qui anime le corps physique parce qu’elle est de nature divine.

Un premier pas vers la liberté serait de ne plus s’identifier au corps. Un élément matériel ne peut jamais affecter un élément spirituel. Aucune arme ne peut tuer l’âme. La force vitale qui nous anime est immortelle parce qu’elle est un fragment de la conscience divine intemporelle. Les êtres libérés de la dualité disent que l’élévation de l’âme ancestrale s’accompagne d’une intensité extatique saturée d’un sentiment immuable de félicité et de plénitude. Les informations que nous transmettent les guides à propos du vrai visage de la réalité constituent une immense source d’accalmie pour le monde. Face au fondement de la matrice primordiale, tout ce qui se passe aujourd’hui sur la terre devient simplement anecdotique.

En conclusion, disons que le travail qu’il nous reste à faire est de manifester en notre âme et conscience un champ d’énergie dans lequel l’esprit omniprésent et infini est assez vaste pour inclure la vie, la mort, l’amour, la haine, et tout ce qu’il peut y avoir entre ces extrêmes. Selon le maître Srila Sridhar Maharaj, tout ce qu’on perçoit dans le monde physique ne représente que des objets flottant durant quelque temps sur un océan de conscience infinie. Tout passe et trépasse, le bien comme le mal, le virus comme le non-virus. Seule la réalité au-delà de toute manifestation physique demeure. Le noumène est indestructible.

Deux choses doivent rester ancrées dans nos mémoires: 1) notre conscience reflète l’expérience subjective des phénomènes du monde et donc la vie se présente à nous de la manière dont nous l’avons conçue par le passé. Souvenons-nous qu’une vie est le résultat de la précédente et la préparation pour la suivante; 2) notre conscience et notre soi ont la capacité inouïe d’influencer rapidement et fortement le monde qui nous entoure dès aujourd’hui. On pourrait croire que tout ceci n’est qu’une vue de l’esprit, une imagination, voire une superstition. Il n’en est rien : la nature mentale de l’univers n’est plus un secret pour les chercheurs en physique qui observent le comportement des particules qui constituent un des fondements les plus décisifs de la matière. Ils savent depuis déjà longtemps que l’univers ressemble bien plus à une immense conscience cosmique qu’à une gigantesque horloge mécanique.

Répétons-le une fois de plus : le matérialisme scientiste réductionniste et les organisations mondiales qui le soutiennent sont à l’agonie. C’est la raison principale pour laquelle, en science comme en médecine, il y a tant de résistances au changement de paradigme de la part de ceux qui ont d’immenses intérêts financiers à ce que rien ne change. Mais l’éveil de la conscience s’est mis en mouvement et plus rien ne pourra l’arrêter. Ce sont tous les peuples de la terre qui vont en sortir gagnants.

Je fais peut-être ici une projection personnelle, mais je crois que le Québec est en voie de devenir une terre privilégiée pour cet éveil de conscience. Observez les gens autour de vous : à travers l’évolution des esprits, derrière les masques dérisoires et futiles qui enferment la beauté des visages et qui empêchent les gens de parler librement, on ressent partout au pays une inclination invincible vers une prise de conscience générale. C’est comme une vague de fond qui est sur le point de surgir et d’emporter les schémas obscurs du passé. Ce mouvement contribue à l’émergence d’un genre de conscience planétaire essentiel à la résolution de la crise actuelle et des effets catastrophiques qu’elle pourrait avoir dans un proche futur sur l’ensemble de la civilisation. Ce mouvement ressemble à un mouvement de désobéissance civile mais c’est en réalité un courant d’énergie morphogénétique subtil et puissant qui se situe dans la conscience même de ceux et celles qui en ressentent l’appel. De plus en plus de gens se documentent et savent que les conditions de leur existence se jouent selon la lumière ou la noirceur de leur mentalité. « Le monde est dans le mental », disent les Upanishads depuis cinq millénaires. Le temps est-il venu de le réaliser? Il suffit d’atteindre une masse critique de personnes conscientes pour que l’onde potentielle d’un changement de civilisation se manifeste spontanément, sans violence, sans combat et sans destruction. Il nous revient de créer l’état du monde dans lequel nous désirons évoluer.

L’esprit rationnel a créé une profonde fracture entre l’humanité et le reste de la réalité. Cet esprit matérialiste grossier nous a fait perdre la connaissance instinctive de l’unité sacrée et de l’interconnexion du monde. Si les êtres vivants et la nature ne sont que des machines isolées et sans esprit, il devient affreusement légal de leur manquer totalement de respect et de les mépriser. C’est ce qui a provoqué les désastres écologiques, l’inversion des valeurs de la moralité et surtout le terrible vide spirituel de l’époque actuelle. Entre les deux faces de la civilisation, il va falloir choisir entre celle du progrès et celle de la chute. Nous ne sommes pas obligés de laisser des individus irresponsables et hostiles au genre humain gérer nos écoles, nos universités, nos loisirs, nos églises, nos institutions sociales, notre agriculture, notre nutrition, notre médecine, l’air que l’on respire, l’eau que l’on boit, notre liberté de pensée et l’avenir des générations à venir.

Nous pouvons influencer le monde par le pouvoir miraculeux de nos consciences ré-enchantées à la lumière des plus récentes découvertes. Il s’agit de créer une ligne de pensée nouvelle centrée sur la source universelle de la vie avec laquelle nous sommes déjà éternellement interconnectés. Une conscience qui transcende l’égoïsme capitaliste d’exploitation sauvage, la soif maladive de profit des corporations multinationales, le nationalisme, les intolérances culturelles et religieuses, l’absence de dignité envers les personnes humaines, envers les animaux et envers l’environnement dans lequel ils vivent. La réalité de ce mouvement est au-delà du mensonge et de la vérité. Il profite à toute forme de vie sur terre et dans tout l’univers. Ce mouvement n’est pas de ce monde mais il produit des transformations radicales dans ce monde. C’est un mouvement de conscience divine. Il est silencieux mais chaque personne peut en entendre les douces et belles mélodies. Il est invisible mais tout le monde peut le ressentir et en voir les effets. Il vibre depuis longtemps dans le cœur de chacun d’entre nous. Il est en train de naître en ce moment même, et il est irrévocable.

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