Vivre sans jugement
Pas possible de vivre sans jugement. C’est en partie vrai : je dois juger à quel endroit acheter telle ou telle chose, mais est-ce du jugement ou du discernement? Nous pourrions partir un débat sur le sens des mots.
J’ai été témoin de discussions animées entre gars à propos des camions (d’habitude, ce sont les gars qui s’achètent des gros « pick-up »). Le Silverado est bien meilleur que le F-150 ou que le Ram et vice versa. Ce qui fait que personne ne change d’idée et pire encore, qu’ils sont encore plus convaincus de leur bon jugement. Pire, parfois que les « ostineux » repartent chez eux un peu en colère, frustrés de constater le manque d’ouverture des autres!
Je reviens un instant avec mon exemple de toujours : cinq minutes à ruminer une colère, se rappeler une colère affaiblit le système immunitaire pour cinq à six heures.
Prenez un instant pour observer combien nous passons de temps dans une journée à juger de tout et de rien.
Le végétarien qui juge que ce n’est pas bien de manger des cadavres et le carnivore qui dit d’eux qu’ils végètent à rien. La personne qui surveille son alimentation qui regarde dédaigneusement le panier d’épicerie plein de chips de l’autre. La personne qui fait une démarche de croissance personnelle/spirituelle qui « observe » les inconscients, d’ailleurs « que serait le croyant sans l’incroyant ». Nous naviguons dans la dualité, dans les oppositions et parfois même jusqu’aux conflits.
Peut-on se rendre compte que le jugement est en quelque sorte une source de conflit, de malaise intérieur et de fuite d’énergie? Toujours mon exemple, un cinq minutes à ressentir de la gratitude renforce le système immunitaire pour cinq à six heures. Je donne cet exemple parce qu’il est validé en laboratoire. Et un cinq minutes de gratitude me donne aussi de l’énergie
Et maintenant, si on divaguait : imaginez vivre une journée sans jugement. Plus besoin de dépenser de l’énergie à dire que le voisin est comme ça, que la dame qui fait son marché ne devrait pas acheter autant de chips, de liqueur…que les pétrolières, ce sont des voleurs et j’en passe.
Imaginez, ou encore mieux, essayez de passer une journée, même juste une heure, sans juger. Combien d’énergie autrement perdue vous serait accessible? Sans les vitamines, sans la recette secrète, sans la magie, sans les médicaments, votre corps s’en portera mieux.
Sans jugement, surtout les jugements que vous avez envers vous-mêmes. Une journée sans jugement, ou juste une heure à la fois, sans jugement, ce temps-là pour apprécier, vous apprécier vous-mêmes, que somme toute, vous faites beaucoup de belles choses.
Thich Nhat Hanh disait : « Paix dans son cœur, paix dans le monde. Dans la paix, il n’y a pas de jugement. »
En massage Trager nous disons qu’un corps parfait c’est un corps dans lequel il fait bon vivre, dans lequel nous sommes à l’aise. Nous ne jugeons pas. Le Trager est dans la question : comment ça peut être plus souple, plus léger, plus libre. Et le corps, dans sa grande sagesse, nous donne des pistes vers la souplesse et l’aisance.
J’y reviens, une journée sans jugement, ou juste une heure à la fois sans jugement. Être dans l’observation. Je vous donne une clé pour vous aider si vous êtes dans le jugement à l’occasion : dites-vous que c’est un point de vue intéressant, intéressant d’avoir ce point de vue.
Je vous invite à l’essayer, une heure, une journée, un mois … et surtout, donnez-moi des nouvelles. Mon courrier et mon téléphone sont indiqués plus haut.
Au plaisir …
Visitez-nous sur notre page Facebook
Vivre sans jugement, Vivre sans jugement