Quelques citations de Neale Donald Walsh

Grâce à son éditeur francophone, les Éditions Ariane, nous avons la possibilité de vous présenter un extrait du livre La trilogie des conversations avec Dieu.

« L’être pur est le pur fait d’être Dieu. »

« Mais le simple fait d’être ne nous a jamais suffi. Nous avons toujours aspiré à faire l’expérience de ce que nous sommes, et cela suggère un tout autre aspect de la divinité, appelé faire. »

« Disons que tu es, au centre de ton merveilleux Soi, cet aspect de la divinité appelé amour. (C’est d’ailleurs ta part de Vérité.) »

« C’est une chose d’être aimé, mais c’en est une autre d’effectuer un geste d’amour. L’âme aspire à faire quelque chose d’elle-même afin de se connaître par sa propre expérience. Elle cherchera donc à accomplir l’idée la plus élevée qu’elle se fait d’elle-même. »

« Ce pressant besoin de faire s’appelle la passion. Tuer la passion, c’est tuer Dieu. La passion, c’est le désir de Dieu de vous dire « bonjour ». »

« Mais, tu sais, une fois que Dieu (ou Dieu-en-toi) a mené à bien cet acte d’amour, il s’est réalisé et n’a besoin de rien d’autre. »

« L’homme, par contre, a souvent l’impression d’avoir besoin d’un rendement sur son investissement. Si nous aimons quelqu’un, c’est bien, mais il nous faut recevoir de l’amour en retour, ce genre de chose. Ce n’est pas de la passion. Ce sont des attentes. »

« Pour l’homme, c’est la plus grande source de malheur. C’est ce qui le sépare de Dieu. »

« Celui qui renonce cherche à mettre fin à cette séparation par l’expérience que certains mystiques indiens ont appelée samadhi, c’est-à-dire l’unité et l’union avec Dieu, un mélange et une fusion dans la divinité. »

« Par conséquent, celui qui renonce renonce aux résultats, jamais à la passion. En vérité, le Maître sait intuitivement que la passion est la voie vers la réalisation de soi. »

« Même en termes terrestres, on peut dire honnêtement que si on n’a de passion pour rien, on ne vit pas. »

« Tu ne peux résister à une chose à laquelle tu n’accordes aucune réalité. L’acte de résister à une chose est celui de lui accorder vie. Lorsque tu résistes à une énergie, tu la places là. Plus tu résistes, plus tu la rends réelle, et ce, peu importe ce à quoi tu résistes. »

« Si tu ouvres les yeux devant une chose et que tu la regardes en face, elle disparaît. Autrement dit, elle cesse d’entretenir sa forme illusoire. »

« Si tu regardes une chose (si tu la regardes vraiment), tu verras en elle et dans l’illusion qu’elle entretient pour toi, ce qui ne laissera à ta vue que l’ultime réalité. Devant l’ultime réalité, ta frêle illusion n’a aucun pouvoir. Elle ne peut te retenir longtemps dans sa poigne faiblissante. Tu vois la vérité, et cette vérité te libère. »

Question : Mais si tu ne veux pas que la chose que tu regardes disparaisse?

« Tu dois toujours le vouloir! Il n’y a rien, dans cette réalité, à quoi t’accrocher. Mais si tu choisis vraiment l’illusion de ta vie plutôt que l’ultime réalité, tu peux tout simplement la recréer, tout comme tu l’as créée au départ. Ainsi, tu pourras avoir dans ta vie ce que tu choisis d’avoir, et éliminer de ta vie ce dont tu ne veux plus faire l’expérience. »

« Mais ne résiste jamais à rien. Si tu crois pouvoir éliminer quelque chose par ta résistance, repense à cela, car tu ne fais ainsi que l’implanter plus fermement. Ne t’ai-je pas dit que toute pensée est créative?

Question : Même une pensée qui dit que je ne veux pas telle ou telle chose?

« Si tu ne la veux pas, pourquoi y penser? N’y repense plus. Mais si tu dois y penser (si tu ne peux pas ne pas y penser), alors ne résiste pas, mais regarde directement ce que c’est. Accepte que toi seul as créé cette réalité, puis choisis de la garder ou non, à ta guise. »

Question : Qu’est-ce qui dicterait ce choix?

« Qui et ce que tu crois être, et qui et ce que tu choisis d’être. Voilà ce qui dicte tout choix, chacun des choix que tu as faits dans ta vie. Et tous tes choix à venir. »

Question : Une vie de renonciation est donc une voie incorrecte?

« Ce n’est pas une vérité. Le mot « renonciation » renferme une signification fausse. En vérité, tu ne peux renoncer à rien, car ce à quoi tu résistes persiste. Le vrai renonciateur ne renonce pas. Il fait un choix différent, tout simplement. C’est l’acte d’aller vers quelque chose, non de s’éloigner de quelque chose. »

« Tu ne peux t’éloigner d’une chose, car elle te poursuivra dans tout l’enfer aller-retour. Par conséquent, ne résiste pas à la tentation, mais détourne-t’en. Tourne-toi vers moi et détourne-toi de tout ce qui ne me ressemble pas. »

« Mais sache ceci : il n’y a pas de voie incorrecte, car dans ce voyage, on ne peut pas « ne pas arriver » là où on va. »

« C’est tout simplement une question de rapidité (à quel moment tu y arriveras). Mais même cela est une illusion, car il n’y a ni « quand », ni « avant », ni « après ». Il n’y a que maintenant, un éternel instant d’éternité dans lequel tu fais l’expérience de toi-même. »

« Contente-toi d’observer qui tu es et ce que tu es en train d’être, de faire et d’avoir, et vois si cela te sert. »

« Le but de la vie n’est pas d’arriver quelque part. C’est de remarquer que tu y es déjà et y as toujours été. Tu es, toujours et à jamais, dans l’instant de la création pure. Par conséquent, le but de la vie est de créer celui et ce que tu es, puis d’en faire l’expérience. »

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