HABITER SON CORPS

J’entends souvent dire « je suis en contact avec mon corps ».

Mais qu’est-ce que ça veut dire ?

Est-ce que je suis en contact seulement quand j’ai mal ? Ou est-ce que je prends le temps d’habiter mon corps ?

Dans notre société, cela n’est pas valorisé. C’est plutôt le contraire : « Fais un homme de toi » ou encore « Fais pas la moumoune ».

Plutôt que d’élaborer sur le sujet, je vous propose un petit exercice.

Assis confortablement, les mains sur les cuisses, prenez un instant pour entrer en contact avec vos mains …. vos bras … juste observer. Demeurer dans l’observation est important, je vous expliquerai un peu plus tard.

L’étape suivante, je choisis une des deux mains/bras. Je prend un pinceau et je passe le pinceau lentement sur ma main, mon bras comme si je voulais peindre en prenant le temps de sentir le passage du pinceau. Ça vous chatouille ? Il y a une autre variante : celle d’imaginer que j’enfile de longs gants. Je prends le temps de bien sculpter chacun des doigts.

Je replace mes deux mains sur les cuisses et j’observe la différence.

Ça réveille la peau, d’ailleurs saviez-vous que la peau est le plus grand organe du corps ?

L’idée est d’être en contact, de sentir la présence de la main, du bras.

Un autre exercice, toujours les mains sur les cuisses. Toujours avec la même main/bras : je laisse tomber mon bras sur le côté, je reviens et recommence. Je peux aussi soupeser ma main, comme si je voulais faire sauter une balle de ouate. Et je replace ma main sur la cuisse.

Observons la différence, la différence de présence : le bras qui a fait les petits exercices est plus présent.

Ce que nous avons fait, ce sont les Mentastics, une partie intégrante du Trager. (Il y a des ateliers de mentastics.) Ces mêmes sensations de liberté, de présence sont recréées dans le travail sur table.

En Trager, un des buts est de développer la présence, la conscience du corps. Les mouvements respectueux, les ondulations nous permettent d’être présent, d’habiter notre corps et ça peut être profond ; les vagues permettent d’atteindre les tensions profondes et rejoignent le système nerveux. J’ose même dire que se laisser aller dans les bercements, c’est voguer sur la vague du Trager : Être présent, en contact avec son corps (youtube.com)

Venez « surfer » sur ma table :
https://www.tragerquebec.com/recherches-et-eacutetudes.html
https://www.tragerquebec.com/uploads/2/4/0/8/24082114/parkinson.pdf

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